NVIDIA SLI sur ASUSTeK A8N-SLI

Publié le 23/11/2004 par
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Le fonctionnement du SLI
Une fois que vos deux cartes graphiques PCI Express sont installées dans votre système, Windows les gérera de base comme deux cartes distinctes. Il vous est alors possible de gérer jusqu’à 4 écrans, le clonage n’étant possible qu’entre deux écrans connectés à une même carte. L’activation du mode SLI se fait via une option dans les drivers NVIDIA, et on passe alors en mode mono-écran.


Deux modes de fonctionnement sont utilisables par le SLI de NVIDIA :

- AFR (Alternate Frame Rendering)
- SFR (Split Frame Rendering)

En mode AFR, les choses sont relativement simples. Les images sont rendues alternativement par chaque carte graphique, celles rendues par la seconde carte étant ensuite copiées dans la première en vue d’être affichées. Cette séparation des taches aisées permet généralement de maximiser les gains de performances, puisque tout le travail est parallélisé.


Toutefois cette technologie n’est pas sans défaut puisqu’elle introduit en fait une latence plus importante entre l’action utilisateur et le moment ou le résultat de cette action est affiché à l’écran. En effet, dans le cadre d’une solution classique, il faudra au minimum deux images entre l’action et son résultat, alors que dans le cadre d’une solution AFR on passera à 3. A 60 images /s, on passe ainsi de 33.3 à 50ms. Bien entendu, si l’AFR est utilisé pour doubler le framerate, dans ce cas la latence, même si elle est augmentée en nombre de frame, diminuera (chaque frame étant rendue plus vite), mais à framerate équivalent (augmentation de résolution par exemple) une solution AFR introduira une latence supplémentaire.

Flexible, le SLI de NVIDIA permet également d’utiliser un autre mode, le Split Frame Rendering. Cette fois, chaque image est rendue par les deux cartes, le haut par la première et le bas par la seconde, la séparation se faisant en fonction de la charge de ces deux parties. La latence supplémentaire n’est plus, mais en contrepartie le SFR nécessite beaucoup plus de travail au niveau du driver et de la communication entre les cartes afin de faire cette répartition en fonction de la charge de l’image. De plus, la puissance géométrique n’est par exemple pas cumulée.


Il faut noter que dans tous les cas, le SLI ne permet pas de cumuler la mémoire disponible sur les cartes. Ainsi, des cartes 128 Mo continueront d’être limitées par leur taille mémoire en très haute résolution avec anti crénelage. De plus, nous avons pu vérifier le bon fonctionnement du SFR en mode fenêtré comme en mode plein écran en Direct3D. En OpenGL, nous ne disposions pas d’un benchmark nous permettant d’évaluer correctement ceci, mais il faut noter dans le domaine « Pro » que la solution NVIDIA SLI a également pour but d’accélérer le rendu d’images de synthèses via Gelato.
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