NVIDIA GeForce 6800 vs ATI Radeon X800, Round 2

Publié le 03/09/2004 par
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Conclusion
Avec les cartes graphiques, les choses ne sont jamais arrêtées. NVIDIA en fait ici la preuve, avec des GeForce 6800 qui se sont plus bonifiés avec l’age que les Radeon X800, comme nous le prédisions dans la conclusion de notre article au sein duquel les X800 l’avaient emportées.

En fait, ce n’est que grâce au Radeon X800 XT PE que ATI garde son leadership en terme de performances sur le haut de gamme. Plus performant en traitement de shader que le 6800 Ultra, le X800 XT PE est aussi globalement un peu plus rapide en haute résolution avec anti crénelage et filtrage anisotrope dans les jeux, avec des exceptions bien sûr comme Doom III. Seul problème, dans tous les cas ces deux solutions sont quasiment introuvables en France !

En effet, alors que nous sommes des mois après leurs sorties officielles, les Radeon X800 XT qui ont étés disponibles au détail en France ne se comptent qu’en dizaines, preuve que la sortie à la dernière minute de ce produit par ATI était un peu présomptueuse, la production ne pouvant suivre. Pour le GeForce 6800 Ultra, on peut plutôt parler de centaines, mais à l’heure actuelle elles sont comme les X800 XT très difficilement trouvables.

En ce qui concerne les GeForce 6800 GT et X800 Pro, l’avantage est maintenant à la solution NVIDIA. Reste encore une fois ce problème de disponibilité, car elle reste difficile sur le 6800GT, même si elle est moins problématique que sur le 6800 Ultra. Faute d’approvisionnement, on pourra dans tous les cas se retourner vers un X800 Pro facilement trouvable sans trop de regrets, à moins d’être fanatique de Doom III bien entendu.

En fait, ce que l’on trouve en nombre en boutique, ce sont des 6800 classiques, c´est-à-dire des 6800GT/Ultra sur lesquels un quad de pixel pipeline ainsi qu’un vertex shader a été désactivé, une partie de la puce étant défectueuse, et des X800 Pro, c´est-à-dire des X800 XT sur lesquels un quad de pixel pipeline a été désactivé pour les mêmes raisons.

Quoi qu’en disent NVIDIA ou ATI, à la vue de ces faits il parait évident que les deux constructeurs connaissent quelques problèmes à produire leurs nouvelles puces haut de gamme en quantité. Certes, les choses devraient s’arranger dans les semaines à venir, mais on ne peut que s’interroger sur l’avenir des puces graphiques : ces problèmes d’approvisionnement augurent ils d’un ralentissement dans l’évolution graphique qui serait lié à la difficulté grandissante de produire des puces toujours plus complexes ?
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