Le Fillrate

Conclusion

Tout comme le processeur central, les performances (ici le fillrate) du processeur graphique n´est pas qu´une question de fréquence. Si l´on comparait un processeur graphique à un coureur cycliste, la fréquence correspondrait en fait à la vitesse à laquelle il pédale, alors que l´architecture correspondrait au plateau utilisé. A fréquence égale, il faudra donc préférer une architecture plus optimisée, alors qu´a architecture égale il faudra favoriser une fréquence plus élevée. Et comme nous avons pu le voir dans les pages précédentes, un processeur graphique tel que le GeForce 256 peut se permettre de n´être cadencé qu´a 120 Mhz étant donné sont architecture superscalaire.

Et heureusement ! En effet, que ce soit pour le processeur central ou le processeur graphique, l´augmentation de fréquence nécessite un investissement industriel important, notamment au niveau des processus de fabrication (passage en 0.18 Microns, puis 0.13 Microns …). Il vaut donc mieux optimiser au mieux l´architecture du processeur graphique, en utilisant au mieux une architecture de type superscalaire (utilisation de plusieurs unités d´exécution en parallèle – pixel engine dans le cas d´un chip graphique).

Mais attention, le fillrate ne fait pas tout ... en effet il s´agit d´une valeur théorique qui n´est atteinte que dans le meilleur des cas. La plupart du temps, le processeur graphique sera limité par d´autre paramètres tels que la bande passante mémoire, ou tout simplement la vitesse du processeur central. Un exemple flagrant est celui du Savage 4 … il dispose d´un fillrate théorique très élevé, mais en pratique ses performances sont très basses, notamment à cause de son bus mémoire qui n´est que 64 bits.

Pour finir, je tiens à remercier un ami qui se reconnaîtra pour les précisions qu´il a pu m´apporter sur le sujet !