Les contenus liés aux tags Intel et ASUS

Afficher sous forme de : Titre | Flux

ASUS permet l'oc du G3258 sur toutes ses LGA 1150 !

Publié le 17/06/2014 à 10:30 par Marc Prieur

Alors qu'Intel avait annoncé qu'il allait mettre fin via des mises à jour de microcode au bug permettant l'overclocking des processeurs sur les chipsets autres que les Z87/Z97 il y a bientôt un an, il semble que cette modification ne soit toujours pas effective.


En effet ASUS, qui sera probablement suivi par les autres constructeurs, vient d'annoncer que le Pentium G3258 - une édition anniversaire dont le coefficient multiplicateur est débloqué - était overclockable sur ses cartes mères basées sur les chipsets H97, H87, B85 et H81 Express. L'overclocking sur les 4670K, 4690K, 4770K et 4790K serait également supporté.

ASUS précise toutefois que cette fonctionnalité n'est pas garantie en cas de mise à jour de la part d'Intel :
ASUS does not guarantee that Intel new Pentium processor and Core K Series ('Haswell' and 'Haswell Refresh') processors will be overclockable on ASUS H97, H87, B85 and H81 Series motherboards in the event that Intel issues software and firmware updates that result in function changes.
Rien ne permet d'affirmer que la manipulation sera pérenne, même si contrairement à ce qu'il avait indiqué il y a maintenant près d'un an Intel ne semble pas avoir été en mesure de la bloquer.

Voilà en tout cas qui pourrait donner un peu d'intérêt au Pentium G3258 en limitant (temporairement ?) le coût global de la plate-forme permettant de l'overclocker - seul un radiateur un peu plus performant que celui d'origine sera nécessaire. Rien de miraculeux toutefois car même en comptant sur un overclocking de 40%, cela ne fait que compenser l'écart de fréquence qu'il a sur un Core i3-4150 (3.5 vs 3.2 GHz) ainsi que le gain que ce dernier tire de la présence de l'HyperThreading (30% environ).

Bien entendu tout ceci est très variable selon les applications, et par exemple dans le domaine ludique selon les chiffres de nos confrères de PC Lab  si un Starcraft II qui ne tire pas vraiment parti de plus de 2 cœurs permettra au G3258 @ 4.7 GHz d'être 16% plus rapide qu'un i3-4150, a contrario Watch Dogs n'est pas du tout à l'aise avec seulement 2 cœurs sans HT et l'i3 reste alors 37% au-dessus.

Asus évoque son implémentation SATA Express

Publié le 24/04/2014 à 15:37 par Guillaume Louel

Nouveauté attendue des chipsets Series 9 d'Intel, le SATA Express a finalement vu sa validation annulée par Intel, laissant le champ libre aux constructeurs de cartes mères pour implémenter leurs propres solutions s'ils le souhaitent dans leurs cartes.


Pour rappel, le principe du SATA Express est assez simple : il s'agit de faire transiter un flux PCI Express directement jusqu'au SSD. La particularité venant de la connectique utilisée qui permet de rendre le support rétro compatible sur les cartes mères. On retrouve ainsi des blocs de deux connecteurs SATA accompagnés d'un troisième plus petit connecteur. Les deux connecteurs peuvent accueillir ainsi deux périphériques SATA, ou être utilisés avec un câble PCI Express qui servira à relier à un disque SATA Express.

Asus avait déjà fait la démonstration d'un prototype SATA Express à la fin de l'année dernière, mais la marque évoque dans son communiqué avoir collaboré avec Intel pour le développement d'une « structure de BIOS » qui permet de tirer « le plein potentiel » du SATA Express.

Derrière un marketing massivement flou, Asus annonce être le premier constructeur à avoir implémenté le SRIS (Separate Refclk Independant SSC Architecture). Le communiqué pousse le vice à indiquer qu'Asus a même « découvert » cette technologie, ce qui est bien évidemment faux. Derrière cet acronyme barbare se cache en effet une ECN (Engineering Change Notice) de la norme PCI Express publiée en janvier 2013 et sponsorisée par Intel, HP et AMD. Cette notice, optionnelle, propose un mode de fonctionnement alternatif à la norme PCI Express dans le cadre du SATA Express afin de compenser un problème posé par l'utilisation de câbles externes : la qualité du signal d'horloge et sa dégradation face aux interférences électromagnétiques. De base, le PCI Express utilise un signal d'horloge unique à 100 MHz, mais proposait la possibilité d'utiliser des signaux d'horloges externes, une possibilité dont l'implémentation restait vague dans la norme.

Ce que propose l'ECN est une implémentation pratique d'une solution pour ces signaux d'horloges indépendants, l'utilisation du Spread Spectrum Clocking  qui « étale » les signaux d'horloges. Ce n'est pas en soi une surprise puisque le Serial ATA utilise déjà cette technique. Bien que la technique soit simple, son implémentation peut requérir quelques changements pratiques au niveau de certains buffers utilisés et de la tolérance nécessaire au niveau des signaux d'horloges et de leur synchronisation.

Le problème est que si le SRIS n'est pas obligatoire pour le PCI Express, il l'est partiellement dans le cas de l'utilisation du PCI Express pour un support de stockage. En effet, dans le cas où aucun câble externe n'est nécessaire, le SRIS n'est pas obligatoire : c'est par exemple le cas des connecteurs M.2 qui peuvent être utilisés à la fois pour connecter un SSD PCIe ou SATA. Cependant, dans le cas où l'on utilise des câbles entre le SSD et la carte mère (ce qui est le cas du SATA Express !), la norme Serial ATA 3.2 est très claire : le support du SRIS est obligatoire.


La norme SerialATA 3.2 renvoit même à l'ECN PCI Express pour les détails de l'implémentation !


De là peuvent se poser plusieurs questions, d'un côté sur ce qu'annonce réellement Asus aujourd'hui, mais aussi sur ce que pourraient proposer d'autres constructeurs comme Gigabyte qui ont eux aussi annoncé des ports SATA Express sur leurs cartes mères Z97. Asus dans son communiqué sous entends que des cartes mères SATA Express pourraient ne pas implémenter le SRIS, posant des problèmes de compatibilité. Asus indique en bas de son communiqué être le seul constructeur à avoir testé et validé son support du SRIS.

Il nous semble techniquement improbable que des ports SATA Express puissent être proposés par d'autres constructeurs sans le support de cette norme et il est possible qu'à défaut d'être le seul, Asus soit le premier a simplement avoir annoncé ou obtenu cette validation. Le constructeur évoque également à plusieurs reprises le fait que cette technologie soit liée au BIOS. Sans plus de détails techniques, nous pouvons supposer que le BIOS intègre les différents changements nécessaires au support du SRIS comme une tolérance plus importante au niveau des signaux d'horloge et l'augmentation de la taille de certains buffers comme indiqué dans l'ECN PCI Express.

On peut également se demander le rôle que joue le SRIS dans le fait qu'Intel ait décidé d'abandonner le support officiel du SATA Express pour ses chipsets Series 9, et sa ré-implémentation par certains constructeurs. La modification de BIOS mise en avant par Asus est-elle là pour compenser le problème qui a poussé Intel à annuler le support ?

Au final ce communiqué flou pose plus d'interrogations que de réponses. Une seule chose est certaine, en attendant que d'autres constructeurs évoquent plus officiellement d'ici quelques semaines leurs cartes mères Z97, Intel a de nouveau crée avec son abandon du support du SATA Express une situation techniquement ambiguë. Espérons qu'elle ne découlera pas sur un faux départ pour le SATA Express !

Les cartes filles Thunderbolt officialisées !

Publié le 15/11/2013 à 11:24 par Guillaume Louel

C'est une demi surprise puisque nous vous avions évoqués cette possibilité en aout dernier : Intel vient enfin d'autoriser officiellement l'arrivée de cartes filles pour son standard Thunderbolt. Pour rappel, Thunderbolt permet de transporter de manière externe des lignes PCI Express. Cependant, et contrairement aux habitudes d'Intel en la matière pour des standards d'entrées/sorties, Thunderbolt n'est pas ouvert et adoptable par tous. Il s'agit bel et bien d'un standard propriétaire que le constructeur avait jusqu'ici fortement protégé en étant particulièrement pointilleux sur les règles de son adoption. Si les connecteurs Thunderbolt sont en standard chez Apple, dans le monde du PC il fallait jusqu'ici choisir une carte mère très haut de gamme ou le contrôleur était intégré directement, comme par exemple ce modèle d'Asus qui fut le premier à adopter un contrôleur Thunderbolt 2 (vous pouvez retrouver les modèles Thunderbolt dans le tableau en bas de cette page pour les cartes mères Z87).

Intel a donc décidé d'ouvrir un peu plus Thunderbolt avec la possibilité de proposer des cartes filles, quelque chose que le constructeur aura annoncé simplement par un billet de blog . Le constructeur lance un programme « Thunderbolt ready » qui permettra de distinguer les cartes mères qui pourront accueillir une future carte fille Thunderbolt. Le premier constructeur à participer à ce programme est – sans surprise – Asus. En effet, depuis le Z77, nous avions noté sur certaines cartes du constructeur un connecteur « TB_HEADER » prévu pour une future carte fille. Le lancement de cette dernière n'avait cependant pas été autorisé par Intel.


Sans surprise donc, vous pourrez voir sur la photo ci-dessus la carte fille ThunderboltEX II sur laquelle on retrouve une entrée DisplayPort (relié sur la photo à la sortie DP de la carte mère) et une sortie Thunderbolt (le connecteur « TBT » en haut de la carte. Pour pouvoir fonctionner, outre le PCI Express, il faut également que la carte soit reliée à un connecteur GPIO et là encore sans surprise, c'est exactement ce à quoi sert le fameux TB_HEADER d'Asus. Notez cependant que si ces connecteurs sont présents sur de nombreux modèles, pour l'instant, seule une seule carte mère est annoncée comme participant au programme « Thunderbolt Ready », la Z87 Pro.

Cette carte fille sera disponible à partir de décembre 2013 et le billet de blog indique qu'Asus devrait faire « certifier » de nouvelles cartes en 2014. Il sera intéressant de voir si, en pratique, toutes les cartes Asus disposant d'un TB_HEADER (y compris les Z77… et des modèles AMD !) pourront profiter ou non de ces futures cartes filles ou si un bridage supplémentaire s'opérera (via par exemple une clef dans le BIOS). Intel indique également que d'autres constructeurs de cartes mères devraient à leur tour annoncer des cartes filles et des cartes mères certifiées.

Le B85 monte en grade chez les fabricants

Publié le 09/10/2013 à 16:20 par Marc Prieur

Si le Z87 Express est le chipset qui attire les projecteurs, le B85 Express n'est pas inintéressant puisque ses limitations ne sont pas importantes dans 99% des cas comme nous l'avons déjà précisé par le passé, notamment quand un bug dans le firmware du Management Engine permettait l'overclocking CPU avec ces chipsets :


En gris vous retrouvez les limitations de fonctions pourtant uniquement dépendantes du processeur (merci Intel), en blanc celles qui se font sur le chipset (PCH) en lui-même. Le H81 Express est le plus bridé de tous les chipsets série 8, si bien que certaines peuvent être gênantes en pratique comme la limitation des SATA ou encore la présence de seulement 2 port USB 3 qui sont généralement câbles à l'arrière, ce qui prive les cartes d'un connecteur interne pour utiliser les ports intégrés au boitier. On notera également qu'Intel bride les lignes PCIe du CPU en PCIe 2.0 avec ce chipset, ce qui ne fait pas vraiment de différence en pratique.

A contrario le B85 ne souffre pas de cette limitation. Par rapport au Z87, on perd bien entendu l'overclocking du processeur, la possibilité de gérer plusieurs ports PCI-Express avec ses lignes PCIe, et l'Intel RST (et par là même le SRT – le SSD caching), mais le SLI/CrossFire, l'overclocking et le RAID restent des fonctions qui ne sont pas utilisées par tout le monde. Le nombre de ports USB 3 est par contre suffisant, tout comme le nombre de SATA avec 4 des six ports qui sont en SATA 6G.

Le chipset étant entre autre nettement moins cher pour les fabricants de cartes mères, ceux-ci ont lancé ces derniers temps des cartes mères B85 moyen voir haut de gamme. MSI fut le premier avec la B85-G43 Gaming , qui est une copie conforme de la Z87-G43 Gaming pour 30 € de moins si ce n'est les limitations du chipset : le second port PCI-Express x16 n'est plus relié en x8 3.0 au CPU mais en x4 3.0 au chipset et 2 des ports SATA sont désormais en 3G. L'alimentation CPU est confiée à un étage à 3 phases dont les composants sont doublés, soit 6 phases "virtuelles".


Pour rappel la gamme Gaming se distingue des modèles traditionnels par l'intégration d'un codec HD Audio plus haut de gamme, le Realtek ALC1150, qui est censé offrir un meilleur rapport signal / bruit, couplé à un amplificateur TI OPA1652 pour la sortie casque, des condensateurs haute qualité, des sorties jack plaquées or et une coque protectrice contre les interférences, le tout afin d'essayer d'offrir une meilleur gestion du son analogique (c'est ce que MSI appelle Audio Boost). La carte se contente par contre de six sorties analogiques et ne dispose pas de sorties numériques.

L'autre distinction se fait au niveau du réseau avec une puce réseau Killer E2200 accompagnée d'une suite logicielle qui fait de la priorisation du trafic réseau en fonction de l'application qui serait en partie accéléré matériellement, un avantage tout relatif d'autant que la consommation CPU de l'E2200 est de base supérieure à une puce réseau plus classique.


Gigabyte a suivi le mouvement en lançant il y a peu la G1.Sniper B5 . Il ne s'agit cette fois pas d'une simple déclinaison de l'onéreuse G1.Sniper 5, mais d'une version modifiée des Z87/H87/B85-HD3. Les grandes lignes sont conservées, avec notamment une alimentation CPU à 4 phases, et e, dehors des couleurs qui diffèrent on retrouve le même codec HD Audio Realtek ALC892, mais il est cette fois accompagné de sorties numériques coaxiales et optiques et intégré de manière soignée avec un amplificateur OP-AMP (amovible), des condensateurs haute qualité, des sorties jack plaquées or, une coque protectrice contre les interférences et une séparation sur une partie du PCB entre la partie audio et le reste de la carte. Côté réseau le contrôleur Realtek fait place à un contrôleur Intel.


ASUS vient à son tour d'emboîter le pas, en microATX cette fois, avec la Vanguard B85 , au design cette fois original dans la gamme. L'audio n'est cette fois pas le point sur lequel ASUS se distingue puisqu'elle intègre un codec d'entrée de gamme ALC887, alors que côté réseau c'est un Intel I217V qui est intégré. On notera la présence de 6 ports USB 3.0 dont 4 à l'arrière de la carte, ASUS utilisant ici un hub pour contourner la limitation à 4 du B85. A l'instar des Gryphon et Sabertooth, cette carte fait partie de la gamme TUF (The Ultimate Force).

Si l'alimentation LGA 1150 est à 4 phases, ce qui est largement suffisant puisque le B85 ne permet pas d'overclocking, ASUS met en avant l'utilisation de composants haute qualité "militaires". Pas sûr que ceux qui s'orientent sur du B85 soient très réceptifs à ce genre d'argument, mais le seront-ils d'avantage à ceux de MSI et Gigabyte ?

Dossier : 6 cartes mères Z87 d'entrée de gamme Asrock, Asus, Gigabyte et MSI comparées

Publié le 30/08/2013 à 17:40 par Guillaume Louel

Après les modèles de milieu de gamme, nous avons voulu regarder ce que proposaient les constructeurs sur le segment de l'entrée de gamme ou certains proposent parfois plusieurs modèles !

[+] Lire la suite

Top articles