BitBoys, le retour

Fort des 5,3 Millions d’Euros (34.77 MF) levés l’année passée, les BitBoys reviennent à la charge avec une nouvelle puce 3D censée révolutionner le monde … si elle sort un jour. Voici les caractéristiques de la bête :

- Gravure en 0.17 Micron
- Vertex Shaders
- Pixel Shaders
- Couleurs 64 bits
- 30 Go /s de bande passante mémoire

En dehors de la bande passante mémoire, rien de bien impressionnant … mais c’est déjà beaucoup. En effet, il ne faut perdre de vue que la mémoire est à l’heure actuelle l’un des facteur les plus limitant pour les cartes graphiques actuelles. Comment une telle bande passante mémoire peut être elle obtenue ? Tout ‘simplement’ en utilisant une mémoire intégrée au chip (EDRAM) interfacée avec ce dernier via un bus 1024 bits. Ainsi, à une fréquence de 250 MHz, on obtient une bande passante de 29.8 Go /s. Bien entendu, du fait d’un coup élevé l’EDRAM ne représente qu’une partie de la mémoire vidéo (12 Mo a priori), le reste étant pris en charge par de la mémoire externe plus classique.

En ce qui concerne le fillrate de la carte à proprement parlé, aucune information n’a été donnée, même si les BitBoys ont indiqués que dans le futur on aurait besoin d’effectuer 4 texture en une seule passe et de 16 textures par pixel. On peut donc deviner que le nouveau chip des BitBoys dispose de 4 Pixel Pipeline dotés chacun de 4 Texture Engine. A 250 MHz, on obtient donc un fillrate de 1 Gigapixels /s et 4 Gigatexels /s.

Reste que si tout cela est joli sur le papier, il ne faut pas perdre de vue qu’il ne s’agit pas des spécifications du dernier chip NVIDIA ou ATI, mais du dernier chip des BitBoys, qui sont les rois du Vaporware puisque malgré diverses annonces depuis plusieurs années aucun chip n’est encore disponible. Avec les moyens financier dont dispose BitBoys depuis l’année dernière, cela pourrait changer, mais rien n’est moins sûr : une présentation d’une carte arborant le design de référence final a bien été faite ... mais la démo effectuée par les BitBoys sous Quake III Arena tournait pour sa part sur un super-ordinateur émulant le chip en software. Wait & See donc ...