Actualités informatiques du 04-01-2010
- GeForce 300M, NVIDIA renomme encore !
- 1ers tests de SSD Vertex 2 / SandForce
- VIA se lance dans l'USB 3
- Retour sur la FTC et les compilos Intel
- EVGA relance la plate-forme Skultraill ?
- Les Radeon Mobility 5xxx arrivent
- Core i3/i5, sur portables aussi !
- Dossier: Intel Core i5 et i3 32nm
Janvier 2010 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
L | M | M | J | V | S | D |
1 | 2 | 3 | ||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 |
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 |
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 |
GeForce 300M, NVIDIA renomme encore !
NVIDIA a lancé pas moins de 7 nouveaux GPU mobiles, allant du GeForce GTS 360M au GeForce 305M en passant par le GT330M. Malheureusement, derrière ces nouvelles dénominations se cachent en fait une réutilisation des GPU GT215, 216 et 218 déjà annoncés il y'a 6 mois !
On retrouve ainsi ces équivalences :
- GeForce GTS 360M : GTS 260M + 4%
- GeForce GTS 350M : GTS 250M
- GeForce GT 335M
- GeForce GT 330M : GT 240M + 4%
- GeForce GT 325M
- GeForce 310M : G210M
- GeForce 305M
Certains produits sont strictement similaires aux précédents de gamme 200M, d’autres profitent d’une très légère augmentation des performances au passage. La gamme est élargie au passage, avec notamment un 335M intermédiaire doté de 72 CUDA Core qui n’était pas présent dans la gamme précédente. On notera que NVIDIA ne met plus en avant le support de DirectX 10.1 mais uniquement celui de DirectX 10, alors que ces GPU sont identiques aux précédents et qu’il supportent donc DX10.1.
1ers tests de SSD Vertex 2 / SandForce
AnandTech a pu mettre la main sur une préversion du SSD Vertex 2 Pro, premier cru issu de la collaboration entre OCZ et SandForce annoncée en novembre dernier. Ce SSD ne verra pas le jour avant le mois de mars dans le commerce. Première surprise, SandForce n’utilise pas de mémoire externe, se contentant tout de même du cache intégré au contrôleur. Le SSD intègre un condensateur imposant de 90mF afin de terminer son office en cas de coupure de courant.
En pratique les performances sont très élevées puisque la version Pro, utilisant le contrôleur le plus haut de gamme, atteint les 265 Mo /s en lecture séquentielle et les 252 Mo /s en écriture séquentielle. En lecture aléatoire sur des blocs de 4 Ko on est à 51.3 Mo /s (contre 38 Mo /s chez Indilinx et 64 Mo /s sur Postville) et en écriture à 50.9 Mo /s (contre 13.6 Mo /s chez Indilinx et 39.1 Mo /s chez Intel). Sous PC Mark Vantage ce Vertex 2 Pro est 11, 18 et 46% plus rapide que les Postville 80, 160 Go et Indilinx 128 Go.
Pour arriver à ces résultats, SandForce a mis au point une technologie dénommée DuraWrite qui permettra à ces SSD d’avoir une amplification en écriture inférieure à 1 ! Pour rappel, l’amplification en écriture est le ratio entre le volume de données écrites en mémoire Flash et le volume de données à écrire demandé par le système. Intel mettait en avait une amplification en écriture faible, de l’ordre de 1.1x, sur ces SSD. SandForce annonce 0.5x … et indique par exemple que l’installation de Vista et d’Office requiert un total de 25 Go d’écritures, mais qu’en pratique seuls 1 Go sont inscrits en Flash (soit 0.44x).
Comment est-ce possible ? Il ne s’agit clairement pas d’un stockage bit-à-bit et SandForce a donc implémenté des algorithmes de compression et de déduplication au sein du contrôleur. Il ne va pas sans dire que cette technologie fonctionnera moins bien avec des données compressées, et la vitesse d’écriture si l’on manipule des fichiers compressés passe ainsi à 145.9 Mo /s selon les tests de nos confrères, ce qui n’est déjà pas si mal.
Le fait d’écrire moins sur la Flash est bien entendu salvateur tant en terme de vitesse d’écriture que de fiabilité, les cycles d’écritures étant un point critique de la durée de vie de la Flash. Afin de limiter encore plus le problème de durée de vie, SandForce intègre en sus une redondance des informations interne similaire au RAID5, sans rentrer plus dans les détails, et met un point d’honneur à avoir beaucoup de mémoire Flash additionnelle : les premiers SSD seront des 50, 100, 200 et 400 Go mais ils disposeront réellement de 64, 128, 256 et 512 Go de mémoire Flash. Il s’agit ici des versions entreprises et les versions classiques auront un espace additionnel plus réduit.
Voilà donc un contrôleur très prometteur, même si on peut regretter l’absence de SATA 6 Gbits /s.
VIA se lance dans l'USB 3
VIA est le premier à lancé une puce destinée aux Hubs USB 3. Gravée en 80nm, le VL810 permet de connecteur jusqu’à 4 périphériques USB 3 sur un seul port USB 3. Il vise donc à être intégré sur les Hubs, qu’ils soient externe ou intégrés à des écrans par exemple. Une démonstration du VL810 devrait être proposée durant le CES.
Retour sur la FTC et les compilos Intel
Les poursuites entreprises par la FTC contre Intel en décembre dernier intégraient un nombre assez important d’aspects. Parmi ceux-ci, la partie concernant les compilateurs est la moins connue du public.
En sus des processeurs, la firme de Santa Clara propose également une gamme de compilateurs. Ces derniers sont réputés pour leurs performances, et ils sont d’ailleurs généralement les plus rapides sur processeurs Intel, si bien qu’ils peuvent être préférés aux compilateurs tiers (Gnu, Microsoft) pour ceux qui visent avant tout la rapidité.
Comme tous les compilateurs, ceux d’Intel offrent différentes options de compilations. Il est ainsi possible de cibler un niveau d’instructions spécifique (IA32, SSE, SSE2, SSE3, etc.) mais une option plus élégante permet de générer un exécutable qui intégrera différents code qui seront exécutés selon les fonctions présentes sur le processeur.
C’est ici que le bât blesse. En effet, avec cette option sur les compilateurs Intel l’exécutable va d’abord vérifier que le processeur est d’origine Intel avant d’exécuter le code optimal en fonction du niveau de fonctionnalités du processeur. Si le processeur n’est pas un Intel, c’est le code par défaut qui est utilisé, quelque soit les jeux d’instruction supportés par le CPU !
Aujourd’hui, ce code par défaut est un code SSE/SSE2, mais il y’a quelques années, c’était carrément du code non vectoriel (x86 pur) qui était ainsi exécuté sur les Athlon 64 ! La situation actuelle est donc moins problématique qu’elle ne l’était par le passé, mais il n’en reste pas moins qu’un programme compilé avec cette option n’exécutera pas de code SSE3 sur un Phenom II par exemple.
Bien entendu, il existe des alternatives, la première étant bien entendu de ne pas utiliser les compilateurs Intel. Si ce n’est pas possible, pour une question de performances ou de fonctionnalités, il est faisable de compiler dans plusieurs versions de son exécutable et d’avoir un programme qui en amont lance la bonne version. Mieux encore, il est possible de remplacer le CPU dispatcher d’Intel par un autre qui fonctionne quelque soit le fabriquant du CPU (page 125 et suivantes de ce document ) !
Dans le cadre de son enquête sur Intel, la FTC, mise au courant de cette pratique, estime qu’il s’agit d’un avantage déloyal et qualifie même le compilateur de "défectueux" ("defective compiler", page 21 de ce document ). De fait, elle demande à Intel de mettre à disposition des développeurs un compilateur duquel ce code soit exclu, et de prendre à charge la recompilation éventuelle des programmes compilés sur les versions incriminées.
Bien entendu, si la demande de la FTC aboutissait, cela ne transformerait pas pour autant un Athlon II en Core i7, mais dans le cadre de programmes qui seraient compilés avec les logiciels Intel, un gain pourrait être constaté sur les CPU concurrents, ce qui est toujours bon à prendre.
EVGA relance la plate-forme Skultraill ?
EVGA a laissé filtrer une photo d’une carte mère assez particulière. Outre la marque (de manière assez logique), on y distingue très clairement deux sockets 1366, accompagnés chacun de 4 slots mémoires. Il est probable que cette mystérieuse carte soit présentée durant le CES.
Le concept n’est pas nouveau, on se souviendra notamment de l’éphémère plate-forme Skulltrail fin 2007, basée sur deux Xeon E5300 et un chipset 5000X. La question qui se pose (outre celle de l’utilité de ce type de configuration pour le grand public) est donc celle de l’architecture de cette carte. En effet, sauf à ce qu’EVGA propose une solution jusqu’alors inédite, il est probable qu’il faille utiliser des Xeon, seuls processeurs socket 1366 officiellement compatibles avec le bi-cpu. Cela dit, si les Core i7 9xx ont deux liens QPI actifs au lieu d’un, cette carte serait fonctionnelle avec ces processeurs.
Dans tous les cas, cette carte sera probablement couteuse, mais devrait permettre de battre de nouveaux records dans les divers benchmarks existants, EVGA étant coutumier des cartes orientée overclocking.
Les Radeon Mobility 5xxx arrivent
ATI a été le premier à proposer une gamme DirectX 11 pour desktop avec la gamme des radeon 5xxx. Performantes et avec une consommation revue à la baisse, ces dernières sont d’autant plus appréciées que la firme au caméléon n’a aucun équivalent à proposer. Néanmoins, au sein des ordinateurs portables, les deux firmes ne proposent pour l’instant que des puces DirectX 10 ou 10.1.
Tout cela est amené à changer, et l’on devrait bientôt voir arriver les premières solutions DirectX 11 pour notebook. Asus vient en effet d’annoncer un le G73JH-A1, un portable gamer, disponible en pré-commande outre atlantique. Outre son Core i7, ce dernier intègre une Radeon Mobility 5870 associée à 1 Go de GDDR5. Si les spécifications de cette dernière n’ont pas été dévoilées, elle devrait en toute logique surpasser l’actuelle 4870 Mobility, tout en gardant une consommation raisonnable. En parallèle, certaines rumeurs font état du lancement simultané de 5850 et 5830 Mobility, ainsi que d'autres GPU dans des gamme inférieures.
En l’absence de spécifications officielles, ces informations sont à prendre avec des pincettes. Nous devrions bientôt obtenir plus d’informations à ce sujet durant le CES.
Core i3/i5, sur portables aussi !
Les Core i5 et i3 lancés aujourd’hui sur Desktop le sont également pour les PC portable. Cette déclinaison se nomme Arrandale, et elle se retrouve au sein de pas moins de 11 références distinctes qui viennent s’ajouter au 7 desktop :
Une nouvelle fois, Intel n’a pas fait dans la simplicité au niveau des dénominations. On trouve donc au sein de la gamme portable les gammes suivantes :
- Core i7-9xx, 8xx, 7xx : quad 45nm
- Core i7-6xx : dual 32nm, 4 Mo de L3
- Core i5 : dual 32nm, 3 Mo de L3
- Core i3 : dual 32nm, 3 Mo de L3, sans Turbo
Afin d’avoir un minimum de cohérence au sein même de sa gamme ainsi qu’entre le desktop et le mobile, il aurait été bien plus logique qu’aucun Arrandale ne se voit affublé de la dénomination Core i7. Malheureusement, le marketing l’a une fois de plus emporté sur la logique.
Les TDP varient entre 35W (versions M), 25W (LM) et 18W (UM), et on peut voir que l’accent est mis sur le mode Turbo, particulièrement sur les versions 18W. Bien entendu, il faudra voir quels seront les gains offerts en pratique par cette fonction qui restera limité par le TDP relativement faible.
Dans le cadre du portable, l’Arrandale profitera bien entendu fortement de l’intégration du northbridge au sein du même packaging que le processeur, puisque cela va permettre de réduire l’espace requit pour l’intégration de tout ce petit monde sur la carte mère. Arrandale propose en sus deux fonctions qui ne sont pas présentes sur Clarkdale :
- L’Intel Switchable Graphics, qui permet sous 7 ou Vista de passer l’IGP intégré à un GPU additionnel à la volée
- L’Intelligent Power Sharing, un mode Turbo géré via un driver qui répartira l’augmentation de fréquence entre le CPU et le GPU en fonction de la charge
Etant donné les très bons résultats en terme de rapport performance / consommation offert par Clarkdale dans notre test, le succès de l’Arrandale sur portables ne fait pas trop de doutes.
Dossier : Intel Core i5 et i3 32nm
Intel étoffe sa gamme avec 7 CPU dual core gravés en 32nm. Destinés à l’entrée et au milieu de gamme, ils doivent assurer la transition au LGA1156 en 2010. Le 775 est mort, vive le 1156 !
[+] Lire la suite