AMD Radeon HD 7790 et GeForce GTX 650 Ti Boost en test

Publié le 22/03/2013 (Mise à jour le 08/04/2013) par
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Spécifications

La Radeon HD 7790 affiche une puissance de calcul similaire à celle de la Radeon HD 7850, un débit géométrique plus élevé, mais par contre une bande passante mémoire et un fillrate nettement plus faibles. Ce dernier point n'évolue d'ailleurs pas par rapport à la Radeon HD 7770 alors que la bande passante mémoire progresse cependant de 33% grâce à une fréquence en hausse, AMD ayant adapté ses contrôleurs mémoire à cet effet. Rappelons que seules les Radeon HD 7000 supportent DirectX au niveau 11_1, là où les GeForce 600 se contentent du niveau 11_0.

La GeForce GTX 650 Ti Boost est basée sur le GPU GK106, comme les GeForce GTX 650 Ti et GTX 660. Elle est très proche de la dernière avec des fréquences et une configuration mémoire identique. Elle ne s'en démarque que par la désactivation d'un des 5 SMX (bloc de 192 unités de calcul) du GK106, ce qui impacte sa puissance de calcul de 20%.

Notez que Nvidia supporte depuis quelques temps les configurations mémoire de type asymétriques. C'est le cas pour la GeForce GTX 650 Ti Boost qui intègre 1 ou 2 Go de mémoire sur un bus 192-bit, qui est en général associé à 768 Mo, 1.5 Go ou 3 Go. L'approche de Nvidia revient à placer 256/512 Mo sur chacun des 2 premiers contrôleurs mémoire de 64-bit et 512/1024 Mo sur le troisième. En d'autres termes, sur une GeForce GTX 650 Ti Boost, 768 Mo ou 1.5 Go sont accessibles à pleine vitesse, via un bus 192-bit, alors que les 256/512 Mo restant doivent se contenter d'un accès plus lent, via un bus 64-bit. Il revient au pilote d'organiser les données de manière à limiter voire masquer totalement l'impact de cet accès plus lent à une partie de la mémoire. En pratique Nvidia s'en tire très bien et l'impact est négligeable sur les variantes 2 Go des GeForce GTX 600. C'est également le cas des variantes 1 Go des petites GeForce GTX 500. Il restera cependant à vérifier si cela reste vrai pour la GTX 650 Ti Boost dans les jeux actuels.


GeForce GTX 650 Ti Boost de référence
Si AMD n'a pas prévu de Radeon HD 7790 de référence, tout du moins elle n'a pas été distribuée à la presse, Nvidia nous a fourni une GeForce GTX 650 Ti Boost de référence :


Celle-ci est en tout point identique à la GeForce GTX 660 de référence, dont vous pourrez retrouver les détails du design ici.

La GeForce GTX 650 Ti Boost partage le même TDP que la GeForce GTX 660 : 140W. La limite de consommation pour que le turbo maison, GPU Boost, puisse s'enclencher est, elle aussi, identique : 115W. Nvidia autorise, pour l'overclocking, une augmentation de 10% de celle-ci qui passe alors à 127W.

Bien que la fréquence officielle de GPU Boost soit de 1032 MHz, elle est en réalité variable et notre exemplaire pouvait monter jusqu'à 1084 MHz. En pratique, grâce à une consommation relative légèrement inférieure, la GeForce GTX 650 Ti Boost est plus à même de profiter de cette marge supplémentaire que la GeForce GTX 660.


Bonaire et PowerTune
PowerTune est la technologie de contrôle de la consommation des GPU AMD. Elle consiste à utiliser de nombreux capteurs de charge internes pour estimer aussi précisément que possible la consommation du GPU de manière à l'empêcher de dépasser le TDP, qui est de 85W sur Bonaire. Une approche qui est totalement déterministe et permet à chaque exemplaire d'afficher des performances identiques dans des conditions identiques, comme c'est le cas sur les CPU et contrairement à la technologie GPU Boost de Nvidia qui se base sur une mesure de l'intensité du courant.


Sur les Radeon HD 7000 originales, 3 P-states étaient exploitées par PowerTune avec un High State dans lequel pouvait évoluer les fréquences/tensions. Les Radeon HD 7970 GHz Edition et HD 7950 v2 ont introduit un 4ème P-state. Ce Boost State permet d'ajouter de faire évoluer fréquence et tension à un niveau plus élevé.

Le Boost State a probablement été exploité sur Tahiti parce que la production de celui-ci est très variable et que valider des fréquences élevées est plus complexe. Ce n'est pas le cas sur Cape Verde et sur Pitcairn et de toute évidence sur Bonaire. Pour ce dernier, AMD a simplifié le fonctionnement de PowerTune :


8 P-States qui représentent des couples fréquence/tension différents sont cette fois exploités. Suivant l'activité du GPU, l'estimation de sa consommation et de son échauffement, PowerTune va faire passer le GPU d'un P-Sate à l'autre avec une granularité de 10 ms. AMD précise cependant que dans les outils d'overclocking, la fréquence reportée sera lissée, sans donner plus de précisions à ce sujet.
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