AMD A10-5800K/5700 et A8-5600K/5500 : APU desktop, deuxième !
Publié le 02/10/2012 (Mise à jour le 08/01/2013) par Guillaume Louel
Arrivant une année après les APU Llano, les APU 2012 représentées ici par les A10-5800K, A10-5700, A8-5600K et A8-550 corrigent un certain nombre des problèmes de la première génération. On note tout d'abord avec satisfaction une augmentation des performances, que ce soit sur le plan processeur ou sur le plan graphique. Dans les deux cas, la mise à niveau, si elle n'est pas fulgurante, est bénéfique.
D'abord sur le plan des performances CPU, le passage d'une architecture K10.5 vers Piledriver se fait relativement sans heurts : la fréquence et la mémoire cache plus importantes permettent aux nouvelles APU Virgo de dépasser Llano, quelque chose sur lequel nous n'aurions pas forcément parié après le lancement des FX et de l'architecture Bulldozer. Par rapport à l'offre d'Intel, si l'on se place simplement sur le plan des performances x86, les APU Virgo arrivent à batailler avec les Core i3, tirant leur épingle du jeu sur certaines applications multithreadées.
Côté graphique, les évolutions ne sont pas spectaculaires. Certes c'est suffisant pour passer devant Llano, et rester largement devant ce que propose aujourd'hui Intel (que l'on regarde le HD 2500 ou même le HD 4000), mais globalement le niveau de performances reste assez faible. On est toutefois au-delà des cartes graphiques "premier prix" se situant aux alentour des 60 euros, qui n'ont donc plus grand intérêt.
Avec un tarif agressif, et en baisse d'environ 20 euros depuis le lancement au moment ou nous publions cette mise à jour (janvier 2013) comptez un peu plus de 90 euros pour l'APU A8-5600K et 110 euros pour l'APU-5800K. AMD semble donc avoir trouvé une niche où il peut proposer un produit en partie compétitif avec l'offre d'Intel, le Core i3 3220 étant proposé lui aussi pour 110 euros environ.
Bien entendu, pour atteindre ces performances processeur, AMD emploie des moyens importants : quatre cœurs contre deux. Un détail sur lequel nous pourrions passer s'il n'entraînait pas une consommation énergétique significativement plus élevée en charge, même si elle reste maîtrisée au repos. Ceci est d'autant plus visible lorsque l'on regarde du côté des modèles dont le TDP est limité à 65 watts, car si les écarts de fréquences Turbo entre les modèles sont faibles (200 MHz entre les modèles 100 et 65 watts), l'écart de fréquence de base est de 400 MHz. Comme en pratique, les modèles 65 watts utilisent assez peu ce Turbo maximal dans nos tests, les écarts de performances entre les versions 100 et 65 watts sont un peu plus marqués que ce que l'on pourrait croire en lisant les caractéristiques.
Ce qui nous amène au point crucial : qui est en réalité le public visé par ces puces ? En proposant pour un prix équivalent des performances processeur équivalentes voire parfois supérieures à celles d'un Core i3 3220, mais au prix d'une consommation en charge bien plus forte, et des performances graphiques certes plus élevées que la concurrence, mais encore trop faible pour pouvoir intéresser les joueurs, les APU Virgo souffrent du même mal que les Llano en leur temps.
Si dans leurs déclinaisons mobiles, le fait qu'elles soient souvent branchées à un écran basse résolution leur permet de briller au point de proposer un compromis qui peut faire sens, côté desktop avec la démocratisation des écrans 1080p, les APU sont assez rapidement à bout de souffle, y compris avec des titres peu gourmands. Et ajouter une carte graphique, en pratique, ne changera pas grand-chose. Seule la HD 6670 en version GDDR5 permet d'améliorer en général les performances… lorsque Dual Graphics fonctionne comme attendu ! La variabilité notée d'un jeu à l'autre, parfois augmentant, parfois réduisant les performances nous parait bien trop complexe pour le grand public visé par la solution Dual Graphics. Que reste-t-il alors ? AMD dit viser cette notion très vague des joueurs "casuals", ceux qui utilisent par exemple de petits jeux sur les réseaux sociaux… souvent écrits en Flash, parfois en HTML5, mais jamais vraiment accélérés de manière notable par une carte graphique !
Au final, nous pensons une fois de plus que les clients de ces APU seront les OEM qui, avant toute autre chose, regardent le prix. Dans cette optique, les APU Virgo peuvent faire sens pour proposer des machines qui, sur leur segment tarifaire très précis, proposeront des performances plus élevées que ce qui pourrait être construit à base de produits concurrents. Un segment qui réalise qui plus est un certain volume (pour de bonnes ou mauvaises raisons !), ce qui peut expliquer les motivations d'AMD de proposer de tels produits. Un raisonnement qui n'est pas celui que réalise un acheteur individuel, sauf à avoir des critères très stricts du côté de l'encombrement et/ou des besoins en puissance CPU et GPU qui correspondent à l'équilibre proposé ici par AMD.
Terminons tout de même sur une note positive : le fait qu'AMD propose, à prix réduit, des processeurs qui disposent des instructions AES-NI, d'une partie graphique supportant IOMMU (l'équivalent de VT-d chez Intel) et que l'on peut overclocker. Un point particulièrement positif puisque côté Intel ces domaines sont réservés à des modèles notablement plus onéreux !
D'abord sur le plan des performances CPU, le passage d'une architecture K10.5 vers Piledriver se fait relativement sans heurts : la fréquence et la mémoire cache plus importantes permettent aux nouvelles APU Virgo de dépasser Llano, quelque chose sur lequel nous n'aurions pas forcément parié après le lancement des FX et de l'architecture Bulldozer. Par rapport à l'offre d'Intel, si l'on se place simplement sur le plan des performances x86, les APU Virgo arrivent à batailler avec les Core i3, tirant leur épingle du jeu sur certaines applications multithreadées.
Côté graphique, les évolutions ne sont pas spectaculaires. Certes c'est suffisant pour passer devant Llano, et rester largement devant ce que propose aujourd'hui Intel (que l'on regarde le HD 2500 ou même le HD 4000), mais globalement le niveau de performances reste assez faible. On est toutefois au-delà des cartes graphiques "premier prix" se situant aux alentour des 60 euros, qui n'ont donc plus grand intérêt.
Avec un tarif agressif, et en baisse d'environ 20 euros depuis le lancement au moment ou nous publions cette mise à jour (janvier 2013) comptez un peu plus de 90 euros pour l'APU A8-5600K et 110 euros pour l'APU-5800K. AMD semble donc avoir trouvé une niche où il peut proposer un produit en partie compétitif avec l'offre d'Intel, le Core i3 3220 étant proposé lui aussi pour 110 euros environ.
Bien entendu, pour atteindre ces performances processeur, AMD emploie des moyens importants : quatre cœurs contre deux. Un détail sur lequel nous pourrions passer s'il n'entraînait pas une consommation énergétique significativement plus élevée en charge, même si elle reste maîtrisée au repos. Ceci est d'autant plus visible lorsque l'on regarde du côté des modèles dont le TDP est limité à 65 watts, car si les écarts de fréquences Turbo entre les modèles sont faibles (200 MHz entre les modèles 100 et 65 watts), l'écart de fréquence de base est de 400 MHz. Comme en pratique, les modèles 65 watts utilisent assez peu ce Turbo maximal dans nos tests, les écarts de performances entre les versions 100 et 65 watts sont un peu plus marqués que ce que l'on pourrait croire en lisant les caractéristiques.
Ce qui nous amène au point crucial : qui est en réalité le public visé par ces puces ? En proposant pour un prix équivalent des performances processeur équivalentes voire parfois supérieures à celles d'un Core i3 3220, mais au prix d'une consommation en charge bien plus forte, et des performances graphiques certes plus élevées que la concurrence, mais encore trop faible pour pouvoir intéresser les joueurs, les APU Virgo souffrent du même mal que les Llano en leur temps.
Si dans leurs déclinaisons mobiles, le fait qu'elles soient souvent branchées à un écran basse résolution leur permet de briller au point de proposer un compromis qui peut faire sens, côté desktop avec la démocratisation des écrans 1080p, les APU sont assez rapidement à bout de souffle, y compris avec des titres peu gourmands. Et ajouter une carte graphique, en pratique, ne changera pas grand-chose. Seule la HD 6670 en version GDDR5 permet d'améliorer en général les performances… lorsque Dual Graphics fonctionne comme attendu ! La variabilité notée d'un jeu à l'autre, parfois augmentant, parfois réduisant les performances nous parait bien trop complexe pour le grand public visé par la solution Dual Graphics. Que reste-t-il alors ? AMD dit viser cette notion très vague des joueurs "casuals", ceux qui utilisent par exemple de petits jeux sur les réseaux sociaux… souvent écrits en Flash, parfois en HTML5, mais jamais vraiment accélérés de manière notable par une carte graphique !
Au final, nous pensons une fois de plus que les clients de ces APU seront les OEM qui, avant toute autre chose, regardent le prix. Dans cette optique, les APU Virgo peuvent faire sens pour proposer des machines qui, sur leur segment tarifaire très précis, proposeront des performances plus élevées que ce qui pourrait être construit à base de produits concurrents. Un segment qui réalise qui plus est un certain volume (pour de bonnes ou mauvaises raisons !), ce qui peut expliquer les motivations d'AMD de proposer de tels produits. Un raisonnement qui n'est pas celui que réalise un acheteur individuel, sauf à avoir des critères très stricts du côté de l'encombrement et/ou des besoins en puissance CPU et GPU qui correspondent à l'équilibre proposé ici par AMD.
Terminons tout de même sur une note positive : le fait qu'AMD propose, à prix réduit, des processeurs qui disposent des instructions AES-NI, d'une partie graphique supportant IOMMU (l'équivalent de VT-d chez Intel) et que l'on peut overclocker. Un point particulièrement positif puisque côté Intel ces domaines sont réservés à des modèles notablement plus onéreux !
Fonctionnement du Turbo, Undervolting
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