Comparatif de casques 5.1

Publié le 08/06/2004 par
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Zalman ZM-RS6F

Le ZM-RS6F est livré seul, sans préampli, mais il peut aussi être accompagné du ZM-RSA que nous avons testé au début de ce comparatif. Nous avons particulièrement testé ce casque avec un branchement direct sur la carte son mais sachez que le ZM-RSA est le meilleur préampli de ce comparatif (vendu au prix de 75 euros). Le casque de Zalman est à l’origine fabriqué par MM Gear sous le nom de M500FL. Il présente une forme particulière qui tient à la conception de son arceau et aussi à l’arrangement des speakers à l’intérieur des oreillettes. Les trois speakers sont en effet alignés de manière horizontale comme vous pouvez le voir sur la photo. Leur positionnement est logique : le speaker avant est au centre, celui du centre ... à l’avant, et celui des surrounds à l’arrière.

On notera l’absence d’un quatrième speaker dédié aux basses : les sons basses fréquences sont donc retransmis intégralement via les trois speakers qui sont chacun d’une taille généreuse de 40 mm. Cela signifie également qu’il faut désactiver la redirection des basses à partir de votre carte son, afin que celles-ci soient retransmises sur les trois speakers. A ce tire, on notera que le « .1 » est donc inexistant et que le ZM-RS6F est un casque 5.0 et non pas 5.1.


Si l’on ne dispose pas de préampli, le réglage du niveau sonore s’effectue entièrement à partir de la carte son étant donné que le ZM-RS6F est dépourvu de tout réglage. Cela n’est pas très pratique, surtout dans les jeux. Le câble de liaison avec le PC est d’une longueur de 3 mètres, soit la taille standard suffisant pour la plupart des applications. Les connexions ont le bon goût d’être au format mini jack, ce qui permet de les connecter directement sur tous les types d’appareils sans avoir à recourir à un adaptateur.

Confort :
Le ZM-RS6F est, juste après le CAM-6c et le KY-100, le casque le plus lourd de ce comparatif avec un poids de 320 grammes (hors câbles). Sa conception est toutefois mieux pensée étant donné que ces 320 grammes n’appuient pas uniquement sur le haut du crâne mais sont aussi répartis sur les oreillettes qui émettent une légère pression sur le contour des oreilles. En le réglant correctement, on a du mal à l’oublier mais il ne provoque pas de fatigue sur un point précis. Son poids est malgré tout un inconvénient face au SoundXplosion 5.1 de Gainward par exemple. Les oreillettes sont assez bien conçues et ne provoquent pas un dégagement de chaleur excessive. La pression sur le pourtour des oreilles peut donner à la longue une légère sensation d’oppression.

Impressions qualité sonore générale :
Comme tous les casques de ce comparatif, le ZM-RS6F ne brille pas par ses qualités audio intrinsèques. Utilisé avec une source stéréo, il ne fournit pas le niveau de qualité qu’un casque classique de la même gamme de prix comme le HD-212 de Sennheiser ou même le AHS512 d’Altec Lansing, vendu 50% moins cher. Les aigus sont particulièrement défavorisés et sont en déca de ce qu’offre le SoundXplosion 5.1. On reste malgré tout un cran au dessus des trois autres casques de ce point de vue. Les aigus sont assez plats et manquent de clarté dans les plus hautes fréquences. On aurait aimé un son un peu plus ciselé et une précision accrue. Cela est particulièrement flagrant lorsque l’on écoute de la musique classique. Les médiums sont par contre corrects, avec un son très percutant et très sec. Les basses sont bien trop faibles, peu percutantes et pas assez présentes.

Impressions dans les jeux :
Grâce à ses médiums percutants et très présents, le ZM-RS6F donne une bonne impression dans les jeux. L’arrangement horizontal des speakers semble fonctionnel d’un point de vue positionnement du son 3D. La position frontale ou arrière est perçue de façon convaincante, même si là encore les transitions manquent de subtilité du fait de la proximité des speakers.

Impressions dans les DVD Video :
Le ZM-RS6F est plutôt convaincant dans les films possédant une bande sonore 5.1. Les effets sur chaque position sont bien restitués et leur position clairement identifiable. Par contre, la aussi, les transitions entre deux positions (un objet qui vient à votre rencontre et passe ensuite derrière vous par exemple) est assez abrupte et manque de subtilité. Ce qui n’est pas le cas avec des enceintes dont on peut plus facilement percevoir la façon dont un son s’évanouit sur l’avant pour apparaître de façon progressive sur les enceintes surround.
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