Preview : NVIDIA GeForce 6800 Ultra
Publié le 14/04/2004 par Damien Triolet et Marc Prieur
NVIDIA, le retour ? Après une génération GeForce FX en demi teinte, NVIDIA revient sur le devant de la scène avec le GeForce 6800 Ultra. NVIDIA a-t-il appris de ses erreurs passées ?
HistoriqueAvant de s’attaquer au vif du sujet, un petit rappel historique est nécessaire. Fondé en 1993, NVIDIA s’est lancé dès 1995 dans le vif du sujet avec le NV1. Plus qu’un simple accélérateur graphique 2D/3D, il pouvait également gérer le son et faire office de modem. Seul (gros) problème, la puce n’utilisant pas les polygones comme primitive 3D, elle ne pouvait être compatible Direct 3D et sa logithèque s’est donc limitée à quelques titres, comme l’adaptation des jeux Saturn tels que Virtua Fighter ou Panzer Dragon. Le succès fut mitigé, au contraire de celui de la Voodoo Graphics de 3dfx, lancé en 1996.
Après un projet NV2 avorté, NVIDIA fit son come back en 1997 avec le Riva 128, à la même époque ou ATI lançait son Rage Pro. Contrairement au Voodoo Graphics qui se limitait à la 3D, ces puces géraient à la fois la 2D et la 3D et eurent un vif succès auprès des OEM, même si la qualité graphique était inférieure à celle offerte par 3dfx. Afin de mieux lutter contre le Rage Pro d’ATI, NVIDIA fit évoluer en 1998 son Riva 128 vers un 128 ZX qui apportait la gestion de l’AGP 2x ainsi que 8 Mo de mémoire vidéo, rien que ça.
En fait, c’est à partir du Riva TNT, annoncé en Mars 1998 et sorti à la rentrée suivante, que NVIDIA commença à prendre l’ascendant sur la compétition, puisque cette puce était la première 2D/3D offrant dans ce dernier domaine une qualité et des performances de haut niveau. A partir du Riva TNT, NVIDIA fut à la pointe de l’innovation sur la 3D grand public, avec le TNT 2 et surtout le GeForce 256 en 1999, qui intégrait un moteur de T&L. Du GeForce 256, on passa ensuite aux GeForce2 GTS et Ultra en 2000, pour ensuite arriver en 2001 au GeForce 3, première puce à supporter les shaders, en l’occurrence ceux de DirectX 8. NVIDIA lança ensuite en 2002 une évolution du GeForce3, le GeForce4.
Après 4 ans de leadership, et malgré les tentatives d’ATI avec les Rage 128, Radeon et Radeon 8500, on voyait mal comment les choses pouvaient aller moins bien pour NVIDIA. C’était sans compter sur la surprise que leur réservait ATI avec le 9700 Pro, annoncé durant l’été 2002, et qui était alors la première puce Direct X 9.
Mauvais souvenir. Voilà en deux mots ce qu’est le GeForce FX 5800, où plutôt ce qu’il devrait être avec le GeForce 6800. Arrivé 6 mois après le Radeon 9700 d’ATI, le GeForce FX 5800 avait en effet de nombreux défauts : les cartes étaient trop bruyantes, pas plus performantes que les Radeon 9700 dans les jeux actuels et clairement en retrait pour tout ce qui était Direct X 9. Certes, NVIDIA a depuis corrigé en grande partie le tir avec le GeForce FX 5900, mais le leadership technologique d’ATI sur cette génération lui a permi de reprendre de nombreuses parts de marché et de repasser en tête.
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