Asus évoque son implémentation SATA Express

Publié le 24/04/2014 à 15:37 par
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Nouveauté attendue des chipsets Series 9 d'Intel, le SATA Express a finalement vu sa validation annulée par Intel, laissant le champ libre aux constructeurs de cartes mères pour implémenter leurs propres solutions s'ils le souhaitent dans leurs cartes.


Pour rappel, le principe du SATA Express est assez simple : il s'agit de faire transiter un flux PCI Express directement jusqu'au SSD. La particularité venant de la connectique utilisée qui permet de rendre le support rétro compatible sur les cartes mères. On retrouve ainsi des blocs de deux connecteurs SATA accompagnés d'un troisième plus petit connecteur. Les deux connecteurs peuvent accueillir ainsi deux périphériques SATA, ou être utilisés avec un câble PCI Express qui servira à relier à un disque SATA Express.

Asus avait déjà fait la démonstration d'un prototype SATA Express à la fin de l'année dernière, mais la marque évoque dans son communiqué avoir collaboré avec Intel pour le développement d'une « structure de BIOS » qui permet de tirer « le plein potentiel » du SATA Express.

Derrière un marketing massivement flou, Asus annonce être le premier constructeur à avoir implémenté le SRIS (Separate Refclk Independant SSC Architecture). Le communiqué pousse le vice à indiquer qu'Asus a même « découvert » cette technologie, ce qui est bien évidemment faux. Derrière cet acronyme barbare se cache en effet une ECN (Engineering Change Notice) de la norme PCI Express publiée en janvier 2013 et sponsorisée par Intel, HP et AMD. Cette notice, optionnelle, propose un mode de fonctionnement alternatif à la norme PCI Express dans le cadre du SATA Express afin de compenser un problème posé par l'utilisation de câbles externes : la qualité du signal d'horloge et sa dégradation face aux interférences électromagnétiques. De base, le PCI Express utilise un signal d'horloge unique à 100 MHz, mais proposait la possibilité d'utiliser des signaux d'horloges externes, une possibilité dont l'implémentation restait vague dans la norme.

Ce que propose l'ECN est une implémentation pratique d'une solution pour ces signaux d'horloges indépendants, l'utilisation du Spread Spectrum Clocking  qui « étale » les signaux d'horloges. Ce n'est pas en soi une surprise puisque le Serial ATA utilise déjà cette technique. Bien que la technique soit simple, son implémentation peut requérir quelques changements pratiques au niveau de certains buffers utilisés et de la tolérance nécessaire au niveau des signaux d'horloges et de leur synchronisation.

Le problème est que si le SRIS n'est pas obligatoire pour le PCI Express, il l'est partiellement dans le cas de l'utilisation du PCI Express pour un support de stockage. En effet, dans le cas où aucun câble externe n'est nécessaire, le SRIS n'est pas obligatoire : c'est par exemple le cas des connecteurs M.2 qui peuvent être utilisés à la fois pour connecter un SSD PCIe ou SATA. Cependant, dans le cas où l'on utilise des câbles entre le SSD et la carte mère (ce qui est le cas du SATA Express !), la norme Serial ATA 3.2 est très claire : le support du SRIS est obligatoire.


La norme SerialATA 3.2 renvoit même à l'ECN PCI Express pour les détails de l'implémentation !


De là peuvent se poser plusieurs questions, d'un côté sur ce qu'annonce réellement Asus aujourd'hui, mais aussi sur ce que pourraient proposer d'autres constructeurs comme Gigabyte qui ont eux aussi annoncé des ports SATA Express sur leurs cartes mères Z97. Asus dans son communiqué sous entends que des cartes mères SATA Express pourraient ne pas implémenter le SRIS, posant des problèmes de compatibilité. Asus indique en bas de son communiqué être le seul constructeur à avoir testé et validé son support du SRIS.

Il nous semble techniquement improbable que des ports SATA Express puissent être proposés par d'autres constructeurs sans le support de cette norme et il est possible qu'à défaut d'être le seul, Asus soit le premier a simplement avoir annoncé ou obtenu cette validation. Le constructeur évoque également à plusieurs reprises le fait que cette technologie soit liée au BIOS. Sans plus de détails techniques, nous pouvons supposer que le BIOS intègre les différents changements nécessaires au support du SRIS comme une tolérance plus importante au niveau des signaux d'horloge et l'augmentation de la taille de certains buffers comme indiqué dans l'ECN PCI Express.

On peut également se demander le rôle que joue le SRIS dans le fait qu'Intel ait décidé d'abandonner le support officiel du SATA Express pour ses chipsets Series 9, et sa ré-implémentation par certains constructeurs. La modification de BIOS mise en avant par Asus est-elle là pour compenser le problème qui a poussé Intel à annuler le support ?

Au final ce communiqué flou pose plus d'interrogations que de réponses. Une seule chose est certaine, en attendant que d'autres constructeurs évoquent plus officiellement d'ici quelques semaines leurs cartes mères Z97, Intel a de nouveau crée avec son abandon du support du SATA Express une situation techniquement ambiguë. Espérons qu'elle ne découlera pas sur un faux départ pour le SATA Express !

OCZ lance les RevoDrive 350

Tag : OCZ;
Publié le 24/04/2014 à 15:24 par
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OCZ lance une nouveau RevoDrive, une gamme de SSD destiné aux stations de travail et aux power users. Le RevoDrive 350 reprend les grandes lignes des RevoDrive 3 et on dispose donc toujours de capacités de 240, 480 et 960 Go avec de 2 à 4 contrôleurs LSI SandForce SF-2282 interfacés au travers de l'architecture VCA 2.0.


Au-delà de l'ajout d'une coque métallique faisant office de radiateur, on note le passage d'une interface PCI Express x4 à une interface PCI Express x8, toujours en PCIe 2.0, soit un débit maximal théorique de 4 Go /s dans chaque sens.

En pratique OCZ annonce jusqu'à 1,8 Go /s et 140 000 écritures 4K aléatoires par seconde - un débit qui ne pourra être soutenu que sur les versions à 4 contrôleurs. A titre de comparaison le RevoDrive 3 X2 était "limité" à 1.5 Go /s mais OCZ annonçait jusqu'à 230 000 IOPS. Il faut toutefois préciser que, comme d'habitude avec les SandForce, ces chiffres ne sont valables qu'avec des données fortement compressibles, on est probablement en dessous du Go /s avec des données plus classiques.

Garantis 3 ans, les RevoDrive 350 utilisent logiquement de la mémoire Toshiba et non plus de la mémoire IMFT comme sur les RevoDrive 3, la division SSD d'OCZ ayant pour rappel été rachetée par Toshiba.

GPU et APU console AMD chez GloFo en 2014

Publié le 24/04/2014 à 11:53 par
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Début avril, AMD a annoncé qu'il avait renégocié son contrat avec GlobalFoundries visant à fixer le niveau de production et de prix pour l'année 2014. Selon les termes de cet accord, AMD commandera pour près de 1,2 milliards de $ de wafer à GlobalFoundries cette année.

Pour rappel, GlobalFoundries est né en 2009 de la cession partielle des usines d'AMD à ATIC, un fond souverain d'Abu Dhabi. La participation d'AMD dans la nouvelle entité avait ensuite progressivement baissé jusqu'à ce que qu'ATIC détienne 100% du capital en 2012.


Durant la même époque le contrat qui lie AMD et GlobalFoundries avait évolué d'un paiement au die fonctionnel vers un paiement par wafer, et AMD avait dû verser pas moins de 425 millions de $ afin de lever l'exclusivité de la production des APU 28nm chez GlobalFoundries. Depuis AMD avait donc pu confier à TSMC, qui produisait déjà les GPU AMD, la production des APU Kabini / Temash, mais aussi celles des APU/SoC pour consoles Xbox One et PlayStation 4. Il y avait encore par contre un accord d'exclusivité sur les CPU sur le contrat signé en 2013, et on peut penser qu'il est toujours d'actualité.

La nouveauté c'est que le communiqué d'AMD mentionne la production de GPU et d'APU/SoC pour console en 2014 chez GloFo, des produits jusqu'alors exclusivement fabriqués chez TSMC donc. Dans la session de question/réponse aux analystes financiers, Lisa Su d'AMD a d'ailleurs précisé que les livraisons de puces pour consoles fabriquées chez GlobalFoundries étaient prévues pour le second semestre.

Concernant les GPU aucune date n'est donnée. On remarquera avec amusement qu'il y a 4 ans, AMD indiquait déjà qu'il prévoyait de faire produire par GlobalFoundries un premier GPU sur le process 28nm, sans donner de précision sur le timing. Une annonce qui du coup pourrait s'avérer exacte… si ce n'est qu'à l'époque on attendait plutôt ce GPU pour 2011 vu la roadmap du fondeur !

Véritable arlésienne, les GPU sont déjà mentionnés dans l'accord entre AMD et le futur GlobalFoundries de 2009  et lors d'un amendement au contrat de fin 2012 AMD avait déjà réaffirmé son engagement à produire des GPU en 28nm (ou moins) chez GlobalFoundries. Cette année sera-t-elle la bonne ?

Raijintek Morpheus, un radiateur pour GPU

Tag : Raijintek;
Publié le 24/04/2014 à 10:41 par
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Raijintek lance son Morpheus, un ventirad pour carte graphique. Il est compatible avec les puces suivantes :

- AMD Radeon R9 290/290X, R9 270/270X (et donc HD 7870/7850)
- GeForce GTX 780 Ti, 780, 770, 760, 680, 660 Ti, 660, 650 Ti et 650

On notera l'absence des déclinaisons de Tahiti (R9 280X/280/7970/7950), alors que le Prolimatech MK-26 est lui compatible.


Le radiateur pèse 515 grammes et mesure 254x98x44mm, il peut être surmonté de 2 ventilateurs 120mm qui ne sont pas fournis. La base est en cuivre et les ailettes à base d'aluminium, Raijintek annonce par ailleurs la présence de 12 caloducs de 6mm de diamètre ce qui est assez étonnant puisqu'on pourrait plutôt s'attendre à la vue des images à 6 caloducs qui traversent la base de part en part.

Un radiateur pour VRM de 25x18.5x94mm est fourni ainsi que de plus petits radiateurs :

- 9 radiateurs de 13.4x11x15mm
- 9 radiateurs de 13.4x5x15mm
- 6 radiateurs de 5.9x11x20mm

Le Raijintek Morpheus devrait être disponible d'ici à la mi-mai à un tarif approximatif de 50 € TTC.

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