Comparatif SSD 2010 : 15 modèles comparés

Publié le 14/06/2010 (Mise à jour le 17/09/2010) par
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Débits séquentiels
Pour tous les tests synthétiques, nous utilisons IOMeter, un outil puissant que nous utilisons depuis longtemps et que nous avions présenté dans cet article. Les accès sont configurés pour être alignés sur une valeur de 4 Ko, et non pas 512 octets comme c’est le cas par défaut et ce qui ne correspond pas à l’utilisation d’un SSD sur un OS moderne, et les tests sont effectués via deux méthodes :

- Sans partition pour les tests en écriture
- Avec partition pour les tests en lecture

Lorsqu’il est utilisé sur une partition, IOMeter commence par remplir cette dernière d’un fichier écrit de manière séquentielle. Il est donc inopportun d’utiliser cette méthode pour les écritures puisque le SSD ne disposera plus d’assez de blocs libre pour optimiser ses performances en écritures aléatoires, ce qui n’est pas le cas dans un environnement gérant le TRIM. Entre chaque test en écriture, nous créeons et effectuons un formatage rapide sur une partition qui est ensuite supprimée, ceci afin de "trimer" tout le SSD.

Pour la lecture, il n’est pas adapté de le faire sur un SSD vierge de données car certains contrôleurs traitent dans ce cas les lectures aléatoires de manière séquentielle. Ce n’est évidemment pas le cas lorsqu’il faut lire de vraie données de manière aléatoire, c’est pourquoi nous utilisons IOMeter avec une partition afin d’avoir le SSD rempli de données.


Autre point important, c’est la dernière version beta du logiciel, compilée par nos soins, qui est utilisée ici. Cette dernière permet de travailler soit avec des données standard utilisées par la plupart des benchs et qui sont facilement compressibles (des séries de 0 ou de 1), soit avec des données aléatoires qui ne sont pas compressibles. Dans le premier cas, le DuraWrite de SandForce peut s’exprimer, et pas dans le second ou il devra écrire et relire bit à bit ou presque les informations. Les tests en donnés aléatoires sont pour le Vertex 2 sont reportées en tant "Vertex 2 100 Go/ R" dans les graphiques.


On commence par les débits séquentiels en utilisant des blocs des données de 2 Mo, ce qui permet d’obtenir la bande passante maximale du périphérique. En lecture, le Crucial C300 arrive en tête en SATA 3 Gbits mais surtout en SATA 6 Gbits ou il atteint 338 Mo /s ! Il est suivi de près par le Vertex 2 et les autres SSD SandForce lorsqu’il travaille sur des données facilement compressibles qui atteint alors 264 Mo /s, mais ce débit tombe à 203 Mo /s lorsque les données sont incompressibles. Globalement tous les SSD offrent des débits séquentiels en lecture de haut vol.

En écriture, c’est différent puisque le X25-M 80 Go montre ici sont point faible avec seulement 79 Mo /s. Bien entendu ce n’est pas l’utilisation principale d’un SSD, surtout de cette taille, que de le remplir avec des gros fichiers, mais bon. La première place est occupée par le Vertex 2 mais à condition de pouvoir compresser les données, dans la négative il passe de 253 à 135 Mo /s. Le SSD le plus véloce est alors le Vertex Turbo, suivi du Summit 120 Go et du Crucial M225 128 Go. Il faut noter que la Flash Samsung est plus rapide en écriture séquentielle, puisque le Falcon II est notablement moins rapide que le M225 dans ce domaine.


On reste sur les accès séquentiels, mais cette fois avec des petits blocs de 4 Ko. Ceci va stresser un maximum le contrôleur au niveau de ces entrées / sorties. Les débits sont logiquement en forte baisse, et c’est le Sandisk G3 qui souffre le plus. Le C300 de Crucial n’est ici pas très bien placé lorsqu’il est utilisé avec le contrôleur Marvell 6 Gbits et le pilote Microsoft (le TRIM n’étant pas actif avec le pilote Marvell), alors qu’il est à son aise sur le contrôleur Intel 3 Gbits et le pilote Intel. Dans ce cas, il se partage en effet la première place avec les Intel X25-M.
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