Comparatif SSD 2010 : 15 modèles comparés

Publié le 14/06/2010 (Mise à jour le 17/09/2010) par
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Enfin ! Un mois et demi après la parution de notre article SSD, TRIM et IOMeter, notre comparatif de SSD est terminé ! Au menu, on retrouve bien entendu des SSD que nous conseillons jusqu’alors, c'est-à-dire ceux basés sur les contrôleurs Indilinx Barefoot ainsi que les Intel Postville. Ces derniers sont testés en versions 80 et 160 Go, alors que côté Barefoot on ne retrouve pas moins de 4 références :

- Les Crucial M225 64 et 128 Go, qui sont des modèles classiques
- L’OCZ Vertex Turbo 120 Go, qui intègre une version overclockée du Barefoot
- Le G.Skill Falcon II, qui combine un Barefoot avec de la flash IMFT 34nm

Toujours dans le but de représenter les "anciens" SSD, nous avons également intégré les OCZ Summit 60/120 Go à base de contrôleur Samsung et qui sont des clones des Samsung PB22-J.

5 nouveaux SSD viennent s’affronter à ces références :

- L’OCZ Vertex 2 100 Go, à base du déjà célèbre contrôleur SF-1200 de SandForce

- Le Corsair F120, toujours à base de SF-1200 mais avec moins de flash réservée

- Le G.Skill Phoenix Pro 120 Go, également à base de SF-1200
- Le Crucial C300 128 Go, utilisant le contrôleur Marvell SATA 6 Gbits /s
- Le Sandisk G3 120 Go, attendu de longue date, et qui est enfin disponible
- Le Kingston SSDNow V SNV425, architecturé autour d’un contrôleur JMicron JMF618
- Le Kingston SSDNow V+ SNVP325, utilisant un contrôleur Toshiba

Un SSD, c’est quoi ?
Avant toute chose, et pour ceux qui ne seraient pas au fait de la technologie, un petit rappel sur ce qu’est un SSD s’impose. Un SSD (pour Solid State Drive) est un support de stockage constitué de mémoire flash, en opposition au disque dur classique (HDD) qui stocke les données sur des plateaux magnétiques.

Les avantages des SSD sur les disques durs classiques sont multiples, tout d’abord en termes de performances, mais aussi de nuisance sonore et de résistance aux chocs. Leur utilisation est transparente pour le système, ils sont adressés comme des disques durs par le contrôleur SATA.

Leur désavantage se situe au niveau de la mémoire Flash dont la durée de vie est limitée. Ainsi, une Flash NAND MLC ne peut être écrite que 5 000 à 10 000 fois selon son origine, mais ceci est heureusement compensé par des algorithmes de wear leveling qui répartissent l’usure entre les cellules et qui effacent complètement cette problématique sauf à réécrire complètement le SSD tous les jours, ce qui ne correspond pas vraiment à une utilisation classique.

Les puces sont également limitées du côté de la rétention des données, puisque si une cellule neuve est capable de stocker les données 10 ans, arrivée en fin de vie cette durée se limite à 1 an. En pratique et avec deux ans de recul sur cette technologie, il semble que la confiance affichée par les constructeurs dans la fiabilité des SSD du fait des algorithmes de wear leveling soit justifiée, ces derniers ne tombant pas plus en panne que les disques durs.
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