Comparatif SSD 2010 : 15 modèles comparés

Publié le 14/06/2010 (Mise à jour le 17/09/2010) par
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SandForce SF-1200
Dévoilé au grand public fin 2009 par l’annonce d’un partenariat avec (encore eux !) OCZ, le SF-1200 est le contrôleur grand public de SandForce. Contrairement à beaucoup de contrôleurs modernes, il n’utilise pas de cache externe mais se contente d’un petit cache interne couplé à des algorithmes poussés regroupés sous la dénomination de DuraWrite. Parmi les algorithmes employés, on retrouve une compression des données écrites sur le SSD qui a pour mérite d’économiser la Flash, mais qui bien entendu ne fonctionne pas sur des fichiers déjà compressés comme c’est le cas des archives mais aussi de la plupart des fichiers multimédia (mp3, jpeg, mpeg, etc.).

Alors que la plupart des SSD se réservent 6,8% environ de l’espace Flash pour le wear leveling et les optimisations internes, SandForce va plus loin puisqu’il se réserve 12,6% (versions 60/120/240 Go) ou 27,2% d’espace (versions 100/200 Go). Beaucoup de constructeurs proposent des SSD à base de SF-1200, tel qu’OCZ avec les Vertex 2 et Agility 2, Corsair avec les Force Series ou encore G.Skill avec les Phoenix.
OCZ Vertex 2 100 Go
Lancé en avril 2010, l’OCZ Vertex 2 100 Go utilise le SF-1200 de SandForce, sans RAM comme prévu mais accompagné de 128 Go de mémoire Flash décomposé en 16 puces de 8 Go fabriquées par Intel/Micron en 34nm. Ce SSD s’accompagné d’un firmware particulier debloque le SF-1200 au niveau des écritures aléatoires, le passant de 10 000 IO/s à 30 000 IO/s, l'Agility 2 restant "bloqué" à 10 0000.
Corsair F120
Annoncé en mai 2010, le Corsair F120 fait partie d'une gamme Corsair utilisant le SF-1200 déclinée en versions 40, 60, 80, 120 et 160 Go. Elle utilise la même base que le Vertex 2 120 mais l'espace réservé est limité à 12,6%. Toute la gamme F de Corsair va au delà de la limite de 10 000 IOPS que l'on trouve sur certains SF-1200.

G.Skill Phoenix Pro 120 Go
G.Skill propose également des SSD à base de SandForce sous deux gammes, les Phoenix et les Phoenix Pro. Les premiers sont limités par le firmware à 10 000 IOPS en écriture aléatoire, et pas le second, comme c'est le cas chez OCZ entre les gammes Agility 2 et Vertex 2. En pratique ce type de limitation n'a aucune incidence sur une utilisation desktop. A l'intérieur du SSD, on retrouve la désormais traditionnelle mémoire Intel/Micron 34nm.

Marvell 88SS9174
Très actif sur le SATA 6 Gbits, Marvell propose à la fois des contrôleurs destinés à être intégré sur les cartes mères afin d’apporter cette technologie sur les plates-formes Intel (les chipsets Intel étant pour le moment limités au SATA 3 Gbits), et un contrôleur SSD pour le moment exclusivement utilisé par Crucial.
Crucial C300 128 Go
Premier SSD à utiliser le contrôleur Marvell, le C300 fut annoncé en décembre 2009 par Micron et en janvier 2010 par sa filiale Crucial. Le Marvell 88SS9174 est associé à 128 Mo de cache Micron, et côté mémoire on retrouve 16 puces 8 Go Intel/Micron 34nm.

SanDisk SDC4
Longtemps attendus puisque présentés début 2009, soit en même temps que le Barefoot d’Indilinx, le G3 de Sandisk n’a finalement débarqué qu’un an plus tard. Comme SandForce, SanDisk se réserve plus de Flash qu’a la norme puisqu’on est à 12,6% ici, contre 6,8% pour les autres.
SanDisk G3 120 Go
Dans sa version 120 Go, le G3 embarque le contrôleur SanDisk SDC4 qui est accompagné de 64 Mo de RAM d’origine Hynix et qui adresse 16 puces de Flash MLC de 8 Go SanDisk. Il faut noter que la garantie de SanDisk sur ce SSD est de 10 ans, alors que les autres constructeurs se limitent à 2 voir 3 ans ! A l’heure où certains doutent encore de la fiabilité des SSD, voilà une mesure importante de la part de SanDisk.

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