Les cartes graphiques haut de gamme fin 2008

Publié le 24/11/2008 par
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Quelques mois après le lancement des dernières solutions graphiques haut de gamme d’AMD et de Nvidia, les pilotes ont progressé, de nouveaux jeux sont disponibles et les prix ont évolué. Nous avons donc décidé de revenir sur ce segment à travers ce dossier, d’autant plus que Nvidia propose maintenant une version mise à jour de sa GeForce GTX 260. Cette version « + » permet-elle de changer la donne ? L’occasion également de revenir sur la version 1 Go de la Radeon HD 4870. Est-elle plus utile avec les jeux récents ?


GT200 contre RV770
Au niveau technologique, nous retrouvons le même combat que précédemment. Dans le camp Nvidia nous avons le GT200, le plus gros GPU grand public jamais produit en série. Il pèse pas moins de 1.4 milliards de transistors qui occupent une surface énorme de 576 mm². Nvidia a opté pour un large bus mémoire de 512 bits mais en restant sur une technologie GDDR3 limitée en débit par pin. Son cœur repose sur 240 unités de calcul scalaires, réparties en 30 groupes de 8. Ces unités scalaires sont de type double pumped ce qui leur permet de fonctionner à une fréquence très élevée. Chaque triplet de ces groupes de 8 unités de calcul est associé à 8 unités de texturing, ce qui porte leur nombre à 80. Celles-ci sont cependant limitées à la fréquence de base.


Du côté d’AMD, le RV770 se contente de mensurations nettement plus modestes avec 956 millions de transistors pour 260 mm². Cette puce fabriquée en 55 nanomètres est donc deux fois plus petite que celle de Nvidia toujours fabriquée en 65 nanomètres même si une version en 55 nanomètres ne devrait plus tarder à arriver. Avec le RV770, AMD a fait dans l’efficacité en témoigne le bus mémoire 256 bits associé à la technologie GDDR5 qui lui permet d’afficher une bande passante du même ordre de grandeur que celle offerte par le bus de 512 bits du GT200. Du côté du cœur d’exécution nous avons affaire à 10 groupes de 16 processeurs vec5, ce qui correspond à 800 unités scalaires en terme de puissance de calcul. Certes le rendement est en-deçà de celui offert par une architecture scalaire telle que celle du GT200, mais le nombre élevé d’unités associé à un compilateur mûr permettent de très bons résultats. Chaque groupe intègre 4 unités de texturing, nous en retrouvons donc 40 au total.


Avec le RV770 AMD a fait le choix de l’efficacité alors que Nvidia a visé l’extrême. En faisant les bons choix technologiques, AMD est arrivé à accrocher le GT200 en termes de performances brutes même si le RV770 ne peut pas réellement le surpasser. Par contre, étant une puce plus raisonnable, il a permis la mise au point rapide d’une carte bi-GPU contre laquelle, cette fois, le GT200 ne pouvait pas prétendre lutter.
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