Comparatif : La photo numérique < 3 000 F

Publié le 11/07/2001 par
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Minolta nous avait laissés songeurs avec leur précédent et peu reluisant Dimage 2330z. L´appareil, testé ici, offrait des clichés pour le moins décevants. Le constructeurs était conscient des lacunes de son produit. Il revient aujourd´hui avec un nouvelle gamme beaucoup plus étendue censée être bien meilleure. Elle va du Dimage 7 (10 000 F, CCD 5,2 Mpixels) au Dimage E201 (2 990 F) pour l´entrée de gamme.




Coût
L´E201 offre quelques avantage sur les autres appareils présents sur l´entrée de gamme et testés sur ce comparatif. A commencer par son capteur 2,3 Mpixels (l´A10 et le DSC-P30 sont construits autour de capteurs 1,3 Mpixels). Il joue de plus de 8 Mo de mémoire, d´un mode vidéo (pas mal du tout d´ailleurs, même s´il est muet) et d´un mode rafale. En revanche, première déception, Minolta ne juge toujours pas utile d´équiper son entrée de gamme de zooms optiques.
Pratique
Ce critère compte pour moitié au moment du calcul de la note final, mais il a son importance.

Il est fonction :

- du temps de latence entre deux prises de vues. Ici, 2 secondes et demi. C´est le plus rapide des appareils testés pour ce comparatif.

- du temps nécessaire à la mise en marche de l´appareil. Il lui faut 4 secondes avant d´être opérationnel. C´est dans la moyenne générale, mais c´est le plus lent si on le compare aux appareils d´entrée de gamme qui lui sont opposés dans les pages précédentes et suivantes.

- de l´autonomie des batteries. Elle est excellente. J´ai pu prendre près de 1 000 photos (958 exactement) sans changer de piles en alternant avec et sans flash, écran TFT allumé. A titre de comparaison, j´avais fait moins d´une centaine avec le C-1 d´Olympus.

- de la qualité de l´écran TFT, quand il y en a un. C´est le cas ici. Il est grand, plus grand que ceux de l´A10 et du DSC-P1 et assez rapide. Je l´ai trouvé très bien en dépit du nombre de pixels faible qui le composent.
Qualité
Tout allait très bien jusqu´à maintenant. Et là, patatras. La qualité de ses photos vaut celle du 2330z, à ceci près que lui est dépourvu de zoom optique. Ce qui lui confère un zéro pointé à chacune des épreuves le requerrant.
Chacun des test a en fait mis en valeur des défauts.
Ceux en extérieur ont traduit une forte difficulté de l´appareil à travailler sous un trop grand soleil. Ces conditions réussissent d´ordinaire pourtant bien à ses concurrent. Lui tend dans ce cas à tout surexposer. Vous serez donc contraint d´ajuster manuellement l´exposition de l´appareil. Enfin, les clichés manquent de rouge.
En intérieur, c´est du bleu qu´il manque cette fois. Que vous utilisiez ou non le flash d´ailleurs.
Le mode macro m´a surpris : il a fallu que je m´y reprenne à plusieurs fois avant d´obtenir quelque chose de correct. Et pour cause : j´ai découvert plus tard, en remplissant les caractéristiques de l´appareil, que Minolta évalue la distance de vue minimale sur cet appareil à 30 cm. Or mon sujet test est à 22 cm de l´objectif. D´où une photo un peu floue.
Au final
Minolta a certes réussi à fournir un 2,3 Mpixels économique, mais c´est hélas au détriment de la qualité des photos de l´appareil.
Qui plus est, le Dimage E201 est malheureusement dépourvu de zoom optique. Ces deux point le sortent de la course au meilleur photoscope d´entrée de gamme car, si l´A10 de Canon et le DSC-P30 de Sony n´offrent qu´un capteur 1,3 Mpixels, leurs photos, en 1 280 x 960 contre 1 792 x 1 200 pour l´E201, sont tout de même bien meilleures.

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