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OCZ Petrol : Indilinx Everest, 3ème

Publié le 09/12/2011 à 17:25 par Marc Prieur

Après les Octane et les Octane-S2, OCZ va lancer une troisième gamme de SSD basé sur le contrôleur Indilinx Everest.


Les Petrol partagent avec les Octane l'interface SATA 6G (SATA 3G pour les Octane-S2) mais utilisent comme les Octane-S2 de la mémoire 2xnm MLC asynchrone (synchrone pour les Octane). Les Petrol devraient donc venir se placer entre les deux Octane en terme de prix comme de performances.

Voici à titre de comparaison les spécifications officielles des trois gammes :


La première chose qui saute aux yeux est le niveau relativement bas, bien que suffisant pour une utilisation desktop, des écritures aléatoires sur l'OCZ Petrol. Il est bizarrement nettement moins élevé que celui de l'Octane-S2.

Dans les autres domaines le Petrol se situe comme attendu entre les Octane et Octane-S2 pour ce qui est des versions 256 et 512 Go. La version 128 Go ne tire son épingle du jeu qu'en lecture par rapport à l'Octane-S2, alors que la version 64 Go est équivalente puisque le niveau de performance est loin de saturer l'interface SATA 3G.

En dehors de cette bizarrerie concernant les écritures aléatoires, il faudra voir si OCZ aura de quoi différencier les 3 gammes d'un point de vue tarifaire. En effet au final si en version 128 Go un Octane-S2 est à 170 €, un Petrol est à 180 € et un Octane à 190 €, on peut se demander si une telle multiplication des références est bien pertinente.

1ers tests de l'OCZ Octane

Publié le 23/11/2011 à 11:44 par Marc Prieur

OCZ nous a envoyé un SSD Octane 512 Go. Etant en plein déménagement, nous ne pourrons pas en publier un test complet avant la fin de semaine prochaine au mieux mais ne nous pouvions pas nous empêcher de vous donner un premier aperçu. Avant toute chose, il convient de rappeler les performances officielles de la gamme Octane :


Comme vous pouvez le voir, en lecture elles sont stables quelle que soit la capacité, par contre les performances en écriture augmentent notablement au fur et à mesure et OCZ nous a donc envoyé la version la plus performante mais aussi la plus onéreuse. A contrario sur la gamme Vertex 3 la version 240 Go est la plus performante, devant la version 480 Go, alors que les Crucial M4 256 et 512 Go sont annoncés aux mêmes niveaux.


Au démontage on trouve au sein du SSD le nouveau contrôleur Indilinx IDX300 accompagné de 16 (8 de chaque côté du PCB) puces de Flash MLC fabriquées par Intel au sein de sa joint-venture avec Micron, IMFT, ainsi que 2 puces DRAM d'origine Micron composant les 512 Mo de cache du SSD.


Quid des performances ? Il faudra attendre notre test complet pour un avis définitif, en attendant voici les chiffres obtenus sur CrystalDiskMark 3.0.1 (test sur 4 Go, répété 9 fois, données aléatoires non compressibles) sur chipset P67 Express :


[ OCZ Octane 512 Go ]  [ Crucial M4 256 Go ]

Bien qu'élevée, la lecture séquentielle est un peu plus faible qu'attendue. Il en va de même pour l'écriture séquentielle mais elle reste cependant à un niveau élevée, proche des meilleures SSD de sa catégorie dans ce domaine (Samsung SSD 830 256 et 512 Go, Corsair Performance Pro 256). Du côté des débits aléatoires en accès de 4 Ko, en lecture avec un accès (4K) on est à un bon niveau, supérieur au M4 256 Go mais en dessous avec un nombre d'accès simultanés important (4K QD32). L'écriture aléatoire est notablement inférieure à celle obtenue sur le M4 en 4K et les performances n'augmentent pas beaucoup avec un nombre important d'accès simultanés. En soit rien de dramatique, un tel niveau est déjà très largement au-dessus des besoins pour une utilisation sur un PC de bureau ou une station de travail.

Du point de vue des simples performances synthétiques, l'Octane 512 Go semble donc d'après ce premier test qu'il faudra confirmer avec d'autres outils se situer à un très bon niveau, sans pour autant être révolutionnaire. Reste à voir ce que donneront en pratique ses promesses pour ce qui est de la tenue des performances dans un environnement ne disposant pas du TRIM ou de l'amélioration du temps de boot de l'OS !

OCZ Octane, 1 To et Indilinx Everest

Publié le 21/10/2011 à 09:07 par Marc Prieur

Après avoir annoncé le rachat d'Indilinx en mars et un nouveau contrôleur Indilinx Everest en juillet, OCZ lance les SSD Octane et Octane-S2 basés sur celui-ci.


Utilisant l'interface SATA 6G, l'Octane est associé à de la mémoire 2xnm synchrone et affiche une capacité pouvant atteindre le Téraoctet pour des débits de 560 Mo /s en lecture, 400 Mo /s en écriture et 45K IOPS en lectures aléatoires. L'Octane-S2 se limite à l'interface SATA 3G et il utilise de la mémoire 2x nm asynchrone. La capacité maximale est identique mais les performances sont logiquement inférieures avec jusqu'à 275 Mo /s en lecture, 265 Mo /s en écriture et 30K IOPS en lectures aléatoires 4K et 25K IOPS en écriture aléatoires. On ne connait pas encore les caractéristiques spécifiques aux différents modèles 128 Go, 256 Go, 512 Go et 1 To.

Pour arriver à de telles performances, qui sont valables contrairement à ce qui se passe avec les contrôleurs SandForce quelle que soit la typologie des données, l'Indilinx Everest fait appel à un CPU ARM dual core épaulé par un cache pouvant atteindre jusqu'à 512 Mo, le tout pilotant jusqu'à 8 canaux et 16 puces mémoires en parallèle.


OCZ met en avant des performances qui seraient nettement améliorées par rapport aux SSD existants avec seulement 1 à 3 accès simultanés, un point qui n'a pas été amélioré longtemps au profit des performances avec 16 à 32 accès simultanés qui ne sont pas très utilisées sur un PC classique. Il est ainsi question de latences en lecture de seulement 0,06ms, soit 16,6K IOPS, le double des meilleurs SSD jusqu'alors dans ce domaine (les C300). L'Everest disposerait également d'algorithmes spécifiquement destinés à diviser par deux le temps de démarrage par rapport aux SSD actuels. Les performances avec des accès de 8 Ko sont également mis en avant comme étant similaires à ceux en 4 Ko, ce qui une simple conséquence du passage de pages de 4 Ko à des pages de 8 Ko sur les puces Flash récentes.

Côté fiabilité, Everest intègre une technologie propriétaire, Ndurance, qui est censée permettre de multiplier par deux le nombre de cycles d'écritures possible sur les puces actuelles, mais aucun détail n'est donné. On sait juste qu'Everest intègre une correction d'erreurs basée sur l'algorithme BCH pouvant atteindre les 70 bits pour 512 octets, là où un SandForce SF-2000 se limite à 55 bits. OCZ met enfin en avant une très bonne tenue des performances au fil du temps.

Les OCZ Octane devraient être disponibles à partir du 1er novembre, avec des tarifs variant entre 1,1 et 1,3$ par Go. Reste maintenant à voir si ces caractéristiques alléchantes sur le papier seront confirmées en pratique, tant en termes de performances que de fiabilité !

OCZ annonce l'Indilinx Everest

Publié le 20/07/2011 à 22:53 par Marc Prieur

OCZ vient officiellement d'annoncer l'Indilinx Everest. Basé sur le contrôleur SATA 3.0 de nouvelle génération précédemment appelé Jet Stream puis Thunderbolt qui devait voir le jour dès 2010, Everest doit permettre à Indilinx de revenir dans la course.


Pour ce faire, Everest est constitué d'un CPU ARM dual core épaulé par un cache de DDR3 à 400 MHz pouvant atteindre jusqu'à 512 Mo. Il supporte une interface SATA 6 Gb/s et est prévu pour des débits séquentiels de l'ordre de 500 Mo /s pour une capacité totale de 1 To maximum. Cette vitesse est atteinte à l'aide de 8 canaux pouvant s'interfacer avec des Flash ONFI 2.0 / toggle DDR 1.0 à des vitesses pouvant atteindre 200 MT /s, alors que les autres contrôleurs seraient limités à 166 MT /s.

OCZ indique par ailleurs qu'Everest est optimisé pour les pages de 8 Ko que l'on trouve dans les mémoires Flash récentes, et qu'il dispose d'algorithmes spécifiquement destinés à réduire le temps de démarrage, avec un gain pouvant atteindre jusqu'à 50% par rapport aux SSD actuels, un chiffre à prendre avec de grosses pincettes.

Everest se distingue également de par un support plus complet des mémoires Flash, puisqu'il est déjà question de mémoire de classe 1xnm, a priori les 19nm annoncées récemment par Toshiba, mais également d'un support des mémoires SLC, MLC et TLC. Appelée également MLC 3BPC, la mémoire TLC permet de stocker 3 bits par cellule. Ceci permet d'abaisser nettement le coût de production, puisque la puce 8 Go 25nm annoncée en août 2010 par Micron est 21,5% plus petite qu'une MLC classique. Pas sûr cependant que le jeu en vaille vraiment la chandelle puisque Micron lui-même ne destine pas ses mémoires à des SSD, parlant d'ailleurs début 2009 de performances divisées par 2 et d'une endurance divisée par 10 par rapport à de la MLC.

Les choses ont peut être évolué de ce côté, et OCZ indique qu'Everest intègre une technologie propriétaire, Ndurance, qui est censée permettre d'utiliser des mémoires ayant une endurance réduite. Aucun détail n'est malheureusement communiqué sur Ndurance, et on sait juste qu'Everest intègre une correction d'erreurs basée sur l'algorithme BCH pouvant atteindre les 70 bits pour 512 octets, là où un SandForce SF-2000 se limite à 55 bits.

La plate-forme Indilinx Everest est actuellement disponible pour qualification auprès des OEM, OCZ ne donnant aucune information sur un éventuel futur SSD à base d'Indilinx Everest sous sa propre marque. Si ses performances brutes ne devraient pas bouleverser le monde du SSD, le support de la TLC, l'intégration d'algorithme spécifique au démarrage et la technologie Ndurance ont de quoi attiser la curiosité… vivement la pratique !

OCZ Vertex Plus & Indilinx Everest

Publié le 01/06/2011 à 09:58 par Marc Prieur

AnandTech  livre quelques informations sur les prochains SSD à base de contrôleurs Indilinx chez OCZ. Tout d'abord, le constructeur prévoit de lancer un Vertex Plus, basé sur un Barefoot associé au nouveau firmware Arowana. Les performances annoncées sont de 230 Mo /s en lecture, 245 Mo /s en écriture et 12K IOPS en écriture aléatoire.

Sachant qu'au mieux le Vertex est annoncé à 180 Mo /s en écriture, le gain est sympathique, alors que du côté des écritures aléatoires cela correspond à un doublement des performances. Rien de bien neuf donc par rapport au firmware Martini annoncé en novembre 2010, et qui devait déjà être utilisé sur un Vertex Plus qui n'avait finalement pas vu le jour! Arowana = Martini ? On peut se poser la question.


Concernant le nouveau contrôleur Indilinx SATA 6G, pour l'instant il n'est décliné que sur un SSD destiné aux entreprises via les OEM, l'Indilinx Everest Platform. Les débits annoncés sont de 520 Mo /s en lecture et 410 Mo /s en écriture pour 20K IOPS en écriture aléatoire. Le design de référence est équipé de deux condensateurs afin de prévenir de tout dommage sur les données en cas de coupure de courant. Malheureusement aucune information n'a été communiquée concernant un nouveau Vertex "grand public" basé sur cette puce.

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