OCZ annonce l'Indilinx Everest
Publié le 20/07/2011 à 22:53 par Marc Prieur
OCZ vient officiellement d'annoncer l'Indilinx Everest. Basé sur le contrôleur SATA 3.0 de nouvelle génération précédemment appelé Jet Stream puis Thunderbolt qui devait voir le jour dès 2010, Everest doit permettre à Indilinx de revenir dans la course.
Pour ce faire, Everest est constitué d'un CPU ARM dual core épaulé par un cache de DDR3 à 400 MHz pouvant atteindre jusqu'à 512 Mo. Il supporte une interface SATA 6 Gb/s et est prévu pour des débits séquentiels de l'ordre de 500 Mo /s pour une capacité totale de 1 To maximum. Cette vitesse est atteinte à l'aide de 8 canaux pouvant s'interfacer avec des Flash ONFI 2.0 / toggle DDR 1.0 à des vitesses pouvant atteindre 200 MT /s, alors que les autres contrôleurs seraient limités à 166 MT /s.
OCZ indique par ailleurs qu'Everest est optimisé pour les pages de 8 Ko que l'on trouve dans les mémoires Flash récentes, et qu'il dispose d'algorithmes spécifiquement destinés à réduire le temps de démarrage, avec un gain pouvant atteindre jusqu'à 50% par rapport aux SSD actuels, un chiffre à prendre avec de grosses pincettes.
Everest se distingue également de par un support plus complet des mémoires Flash, puisqu'il est déjà question de mémoire de classe 1xnm, a priori les 19nm annoncées récemment par Toshiba, mais également d'un support des mémoires SLC, MLC et TLC. Appelée également MLC 3BPC, la mémoire TLC permet de stocker 3 bits par cellule. Ceci permet d'abaisser nettement le coût de production, puisque la puce 8 Go 25nm annoncée en août 2010 par Micron est 21,5% plus petite qu'une MLC classique. Pas sûr cependant que le jeu en vaille vraiment la chandelle puisque Micron lui-même ne destine pas ses mémoires à des SSD, parlant d'ailleurs début 2009 de performances divisées par 2 et d'une endurance divisée par 10 par rapport à de la MLC.
Les choses ont peut être évolué de ce côté, et OCZ indique qu'Everest intègre une technologie propriétaire, Ndurance, qui est censée permettre d'utiliser des mémoires ayant une endurance réduite. Aucun détail n'est malheureusement communiqué sur Ndurance, et on sait juste qu'Everest intègre une correction d'erreurs basée sur l'algorithme BCH pouvant atteindre les 70 bits pour 512 octets, là où un SandForce SF-2000 se limite à 55 bits.
La plate-forme Indilinx Everest est actuellement disponible pour qualification auprès des OEM, OCZ ne donnant aucune information sur un éventuel futur SSD à base d'Indilinx Everest sous sa propre marque. Si ses performances brutes ne devraient pas bouleverser le monde du SSD, le support de la TLC, l'intégration d'algorithme spécifique au démarrage et la technologie Ndurance ont de quoi attiser la curiosité… vivement la pratique !
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