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Pilotes GeForce 373.06

Publié le 06/10/2016 à 16:38 par Guillaume Louel

NVIDIA Logo 2010Après AMD hier, c'est aujourd'hui au tour de Nvidia de proposer de nouveaux pilotes graphiques. Ces derniers apportent eux aussi des optimisations pour Gears of War 4, Mafia 3 et Shadow Warrior 2.

Nvidia a également réactivé son profil SLI pour Battlefield 1, et ajouté un profil SLI pour Iron Storm. Des bugs ont été corrigés, notamment des corruptions de textures sous Overwatch. Le constructeur dit avoir amélioré la stabilité du framerate dans les applications VR, et corrigé son limiteur de FPS en mode fenêtré.

Ces pilotes sont comme toujours disponibles en français sur le site du constructeur :

Computex: Xigmatek: PC Nvidia et boite à outils

Publié le 10/06/2016 à 12:20 par Damien Triolet

Xigmatek présentait dans sa suite deux boîtiers pour le moins originaux, à commencer par un modèle aux couleurs de Nvidia :

Ce successeur de l'Aquila n'a pas encore de nom et est toujours en développement. Ses poignées sont ainsi actuellement en aluminium massif, ce qui changera bien entendu par la suite. Alors que l'Aquila s'inspirait peut-être un petit peu trop du Prodigy de BitFenix, ce nouveau boîtier est un petit peu plus original avec une forme plus allongée et un design plus agressif en forme de turbine. Un effet renforcé par la présence d'un ventilateur de 200mm à l'avant.

Xigmatek travaille avec Nvidia pour ce modèle vert qui dervait arborer un logo GeForce GTX et être livré avec une série de LED vertes. Pour la petite blague c'est cependant une Radeon de Sapphire que le taiwanais avait installé dans ce système de démonstration.

 
 

Ensuite, Xigmatek prépare un boîtier PC mini-ITX en forme de boîte à outils. Le fabricant explique qu'il a été pensé pour pouvoir déplacer facilement un système dédié à la VR et équipé d'une carte graphique performante. La VR semble être un bon prétexte pour toutes les idées farfelues…

GTC: La VR pour les pros et les Quadro

Tags : GTC; GTC16; Quadro; VR;
Publié le 03/05/2016 à 20:20 par Damien Triolet

Si la GTC qui se tenait au début du mois s'est focalisée sur Pascal et le GPU computing, la réalité virtuelle était également mise à l'honneur. Il ne s'agissait cependant pas de jeu vidéo mais bien d'utilisation professionnelle de ce type d'affichage sur lequel misent de nombreux acteurs de l'industrie, dont Nvidia fait bien entendu partie.

Dans le monde professionnel, les possibilités sont nombreuses pour la réalité virtuelle. L'exemple le plus courant, et qui commence petit à petit à être réellement exploité dans le domaine commercial, concerne la prévisualisation par l'acheteur d'un élément qui peut être personnalisé. Que ce soit pour parcourir l'intérieur d'une nouvelle construction ou pour s'assurer de se sentir bien dans le cuir amarante clair de sa nouvelle voiture, la réalité virtuelle apporte un avantage indéniable par rapport à un écran classique.

Nvidia exploite d'ailleurs directement cette approche pour peaufiner ses nouveaux bureaux actuellement en construction et proposera dès le mois de juin Iray VR, une version adaptée à la VR de son moteur de rendu interactif photoréaliste.

 
 

Nous avons d'ailleurs pu tester une autre démonstration à base d'Iray VR qui permet cette fois de suivre les avancements du chantier jour par jour et de positionner le regard à n'importe quel niveau. Une maquette virtuelle et dynamique que l'on peut "prendre en main" et observer dans tous les sens.

Il existe cependant d'autres types d'usages, peut-être plus utiles, et le plus convaincant que nous ayons pu tester est probablement issu d'une démonstration dont nous n'avons malheureusement pas pu prendre de photo, à priori faute de droits sur le modèle. Pour cette démonstration, Nvidia exploite un modèle extrêmement détaillé d'une voiture Nissan : plusieurs dizaines de millions de triangles représentent la moindre vis de la voiture, aucun élément n'est texturé, même les surpiqures des sièges sont rendues à base de géométrie.

Outre l'aspect impressionnant de la prise en charge d'un modèle aussi complexe, c'est l'usage qui en est fait en réalité virtuelle qui est intéressant. Il est possible de prendre place à l'intérieur de la voiture bien entendu, mais surtout d'observer la moindre de ses pièces à n'importe quelle étape de sa construction. Et pouvoir le faire en se déplaçant simplement dans un environnement virtuel fait tout la différence par exemple pour comprendre rapidement comment remplacer une pièce cachée, à l'accès difficile. Un outil qui pourrait être précieux autant pour les professionnels que pour les amateurs.

Toujours dans le domaine de la réparation mais cette fois humaine, une des conférences à laquelle nous avons pu assister était présentée par le docteur Neil Martin, professeur et neurochirurgien à l'hôpital de l'UCLA. Il développe et exploite déjà la réalité virtuelle dans le cadre des phases préparatoires aux opérations, mais également au niveau de l'apprentissage des futurs neurochirurgiens. Voici à quoi cela ressemble :

A l'avenir le docteur Martin envisage d'aller plus loin en faisant entrer la réalité augmentée dans les salles opératoires pour avoir accès en direct à toutes sortes d'informations supplémentaires, mais nous n'en sommes pas encore là. Dans l'immédiat, la réalité virtuelle est uniquement utilisée pour améliorer et accélérer la perception de l'environnement dans lequel l'opération va avoir lieu et selon le praticien cela apporterait déjà des bénéfices tangibles par rapport à une visualisation en 3D sur un écran classique.

En fait, ces exemples d'utilisation de la VR dans le domaine professionnel ont la particularité de ne rien autoriser de nouveau. Ils permettent par contre de mieux profiter des rendus 3D que les systèmes d'affichage classiques mais comme pour tout ce qui touche à la VR, il faut enfiler un casque avec système de positionnement pour comprendre leur intérêt.

Plusieurs analystes estiment d'ailleurs que dans un premier temps, les plus gros débouchés pour les casques de VR vont prendre place dans le monde professionnel, que ce soit par effet de mode pour attirer le chaland ou par gain d'efficacité. Un déploiement qui aura besoin de solutions clés en main, certifiées. C'est là qu'interviennent Nvidia et ses partenaires qui vont proposer les systèmes complets, avec un marché qui pourrait être intéressant pour les Quadro ou à défaut pour les cartes graphiques haut de gamme.

Sur base des spécifications demandées par Oculus et HTC, qui conseillent au moins une GeForce GTX 970 ou une Radeon R9 290, Nvidia a fait passer son programme VR Ready dans la gamme Quadro. Sont ainsi certifiées pour la VR les Quadro M6000, M5000 et M5500 mobile accompagnées au minimum d'un Core i5-4590 ou d'un Xeon E3-1240 v3. Contrairement à AMD avec la Radeon Pro Duo, Nvidia n'a cependant pas l'intention pour l'instant de proposer une nouvelle carte bi-GPU pour aller un peu plus loin en termes de performances.

A noter que la VR n'existe pas qu'à travers les casques ou HMD (head mounted devices) et contrairement aux GeForce, les Quadro certifiées pour la VR profitent de quelques API supplémentaires prévues pour la VR de type CAVE (cave automatic virtual environment). Ces CAVE sont de petites pièces dont chaque face est un écran, en général de type projection arrière. De quoi placer le ou les spectateurs au centre de la représentation 3D, avec des usages quelque peu différent d'un casque de VR. Ce n'est pas toujours le cas, mais pour parfaire la simulation, le rendu peut être de type stéréoscopique.

Les API Warp & Blend, Synchronisation, GPU Affinity et GPUDirect for Video sont proposées par Nvidia pour déformer, mélanger et synchroniser les différentes images qui vont devoir former un environnement uniforme ainsi qui pour y incruster des vidéos. Ces API sont disponibles pour les développeurs enregistrés auprès de Nvidia à travers le SDK VRWorks for Quadro (anciennement appelé DesignWorks VR).

GDC: VR: Nvidia Multi-Res Shading en pratique

Publié le 24/03/2016 à 06:12 par Damien Triolet

Nous avons profité de la GDC pour revenir sur une technique introduite par Nvidia il y a quelques mois pour booster les performances de la réalité virtuelle. Baptisée Multi-Resolution Shading, elle consiste à réduire la résolution au niveau des zones visuelles périphériques et donc le nombre de pixels réellement rendus. Un subterfuge plutôt convainquant en pratique.

 
 

Pour pouvoir afficher une image sur un casque de réalité virtuelle, elle doit être déformée pour permettre, avec la lentille, de proposer l'angle de vue correct. Ce procédé, appelé warping et illustré ci-dessus, implique que seul le centre de l'image conserve la pleine résolution. Les zones périphériques représentent au final moins de pixels que le GPU n'en a calculés. En d'autres termes, elles reçoivent automatiquement une dose plus ou moins élevée de supersampling alors que ce n'est pas là que se pose notre regard. Un gaspillage de ressources que Nvidia tente de réduire avec le Multi-Res Shading.

La démonstration de Nvidia permet d'activer et désactiver le Multi-Res Shading à loisir, de quoi pouvoir essayer de discerner les différences éventuelles. Et force est de constater que même en ayant conscience de l'activation de cette optimisation il est difficile d'en discerner les effets. Il faut savoir exactement où regarder et déplacer le regard vers les coins de l'image (ce que nous ne sommes pas censés faire avec un casque de VR) pour observer une légère différence.

Comme vous pouvez l'observer sur les illustrations ci-dessus, Nvidia a recours à 9 viewports de résolutions différentes. Par exemple, la résolution peut être réduite à 1/2 sur les côtés et à 1/4 dans les coins. Mais si le principe est simple, l'exécution est un peu plus complexe et profite du multi-projection engine des GPU Maxwell 2 pour projeter rapidement, en une seule passe, tous les triangles dans chacun des 9 viewports. Sans cette capacité matérielle (également exploitée pour le VXGI et le VXAO), le coût sur les performances serait important à prohibitif suivant la complexité de la scène. AMD nous a d'ailleurs confirmé que cette technique n'était pas réaliste pour ses GPU, tout en précisant essayer d'obtenir un résultat similaire via d'autres approches.

Le Multi-Res Shasing est proposé par Nvidia aux développeurs à travers le SDK VR Works mais a également été implémenté dans l'Unreal Engine il y a quelques mois et, à l'occasion de la GDC, Unity a suivi le mouvement en annonçant son intégration, avec le reste de la suite VR de Nvidia.

GDC: Zotac MAGNUS EN980 avec GTX 980 et watercooling

Tags : GDC; GDC 2016; GTX 980; VR; Zotac;
Publié le 24/03/2016 à 04:26 par Damien Triolet

Zotac était présent à la GDC sur le stand de Valve pour exposer sa Steam Machine, mais également pour présenter un prototype du MAGNUS EN980, son futur mini-PC haut de gamme. Plus volumineux que les autres mini-PC de la marque (+/- 22x20x13cm), il est également bien plus véloce, notamment pour pouvoir prendre en charge la VR.

 
 

Le MAGNUS EN980 embarque en effet un Core i5-6400 mais surtout, comme son nom l'indique, une GeForce GTX 980 mobile. Pas une GTX 980M mais bien une GTX 980 mobile qui correspond à une GeForce GTX 980 desktop mais au format MXM et avec une limite de consommation plus stricte.

Pour refroidir l'ensemble CPU et GPU, Zotac a recours à un système de watercooling spécifiquement conçu pour le format du boîtier dont la partie supérieure accueille le radiateur et le ventilateur de 120mm. Ce système de watercooling est toujours à l'état de prototype et reste l'élément sur lequel Zotac a le plus de travail à effectuer. Zotac nous a par ailleurs précisé viser une limite de consommation de 150 à 175W pour la carte graphique, qui pourrait donc être très proche des 180W de la GTX 980 de bureau.

Zotac envisage également plusieurs options à d'autres niveaux, par exemple le nombre de ports USB en façade (actuellement 2 ports dont un type C) ou encore le type de mémoire supporté. Par ailleurs, le prototype est à base de DDR3L, meilleure marché, mais la DDR4 n'est pas encore exclue à ce point.

Ce mini PC sera commercialisé en tant que barebone et pourra accueillir un disque ou SSD ou format 2.5" ainsi qu'un SSD au format M.2. La tarification sera à priori haut de gamme et Zotac prévoit de présenter la version finale du MAGNUS EN980 lors du Computex qui se tiendra à Taipei du 31 mai au 4 juin.

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