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3D NAND 48 couches chez Toshiba

Publié le 26/03/2015 à 14:54 par Guillaume Louel

Toshiba vient d'annoncer avoir produit des puces mémoires flash (NAND) à construction verticale (souvent appelée 3D NAND) à 48 couches. Pour rappel, en 2007  Toshiba avait été le premier à produire une technologie de mémoire ou l'organisation des cellules se fait non plus de manière horizontale comme traditionnellement, mais cette fois ci de manière verticale.

La mémoire NAND traditionnelle au milieu en haut peut être empilée (Stack), la stratégie classique que l'on voit à droite, ou bien transposée verticalement (le chemin de gauche) pour réaliser une structure appelée BiCS par Toshiba qui peut être vue comme le pendant du FinFET pour la NAND

En 2007, Toshiba ne précisait pas le nombre de couches qu'il avait réussi à superposer dans sa structure mais évoquait dans son communiqué de presse le nombre de 32 pour expliquer les difficultés de l'empilement. Presque huit années après, le constructeur indique aujourd'hui avoir produit des puces 48 couches de 128 Gbits (16 Go) qui sont disponibles dès aujourd'hui sous la forme d'échantillons.

Toshiba indique également qu'il commercialisera cette mémoire à partir de 2016, elle sera fabriquée en volume dans la nouvelle Fab2 située à Yokkaichi au Japon. En 2014, Toshiba avait annoncé  remplacer cette ancienne usine par une nouvelle qui serait capable de produire de la mémoire NAND classique et « 3D » à compter de 2016. Le communiqué de la marque indique que la Fab2 devrait être opérationnelle durant la première moitié de 2016.

Cette structure de mémoire permet théoriquement d'augmenter fortement la densité même si pour l'instant, il faut se contenter de puces 128 Gbits pour ce premier échantillon. On rappellera que si Toshiba a été pionnier de cette technologie, Samsung avait été le premier à lancer la production de sa propre version de mémoire NAND verticale, baptisée V-NAND en 2013. Si l'agencement technique semblait légèrement différent du BiCS de Toshiba (voir notre article), le principe de base reste le même.

Cette V-NAND s'est ainsi retrouvée dans les SSD 850 Pro du constructeur sous la forme de puces empilant 32 couches. De son côté, si Toshiba met en avant l'empilement de 48 couches, on ne connait pas encore la finesse de gravure qui sera utilisée. Plus de détails seront probablement dévoilés d'ici à l'année prochaine. Pour le reste de la concurrence, Intel et Micron devraient proposer leur version 3D NAND 32 couches au second semestre 2015, tandis qu'il faudra attendre 2016 pour Hynix.

Test de 5 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 15/11/2013 à 11:53 par Marc Prieur

Nous venons de mettre à jour notre comparatif de SSD SATA 6G d'une capacité de 120 à 128 Go avec 5 nouvelles références, e qui porte le total à 37 ! Nous avons également ajouté de nouvelles pages afin de décrire les techniques destinées à augmenter plus ou moins temporairement les performances en écriture sur certains SSD. Et bien entendu c'est le débit en pointe qui est mis en avant dans les fiches produits...

Voici un rapide descriptif des SSD ajoutés et ce qu'il y a à en retenir :

OCZ Vector 150



OCZ lance une évolution du Vector, le Vector 150. Toujours associé à une garantie de 5 ans, il utilise non plus de la mémoire IMFT 25nm mais de la Toshiba 19nm, ce qui lui permet de gagner légèrement en écriture.

Au-delà du débit on note surtout que les capacités ne sont plus de 128/256/512 Go mais 120/240/480 Go, OCZ a fait le choix d'ajouter un overprovisionning afin d'enfoncer encore plus le clou dans la tenue des performances aléatoires même en conditions difficiles (sans TRIM), un domaine dans lequel le contrôleur Barefoot 3 est très à l'aise.

Malheureusement ce SSD au moins dans ses versions 120/240 Go conserve une technique visant à prioriser l'écriture sur les pages Flash les plus rapides, qui sont ensuite libérées dans un second temps. Les débits élevés en écriture mis en avant ne sont ainsi pas soutenu et cette technique est contre-productive du point de vue de l'usure des cellules Flash.

Autre problème, nous avons vu dans notre dernier point SAV que malgré les promesses initiales les SSD en Barefoot 3 ne sont pas au niveau de fiabilité attendu, même si une bonne partie des problèmes était lié à un bug dans le firmware initial du Vector corrigé depuis. Qu'en sera-t-il pour le Vector 150 ?

OCZ Vertex 450


Le Vertex 450 est une déclinaison plus abordable du contrôleur Barefoot 3, qui est cette fois associé à de la mémoire IMFT 20nm et à une garantie de 3 ans. Malgré l'utilisation d'une optimisation similaire à celle des Vector, à savoir l'utilisation prioritaire des pages Flash les plus rapides (mode "SLC"), les performances sont en net retrait en écriture bien que suffisantes pour un usage classique.

Le Vertex 450 conserve les avantages du Barefoot 3, à savoir une excellente tenue des performances en écriture aléatoires, mais également ses défauts donc, y compris le doute qui subsiste quant à la fiabilité. Dommage.

Samsung 840 EVO


Le Samsung 840 en TLC passe à la version EVO, qui est toujours garanti 3 ans. Si le contrôleur évolue légèrement, avec notamment une fréquence passant de 300 à 400 MHz, le gros changement se fait du côté de la mémoire Flash. Toujours de type TLC (3 bits par cellule) il s'agit désormais de puces 16 Go gravées en 19nm contre des puces 8 Go 21nm auparavant. Le niveau de tension à programmer sur les puces TLC étant plus précis, leur écriture est plus lente et use plus les cellules, d'où une endurance et des performances réduites mais qui restent largement suffisante à l'usage.

Les performances en écriture ne suffisait néanmoins pas à Samsung qui à décider de grimper les chiffres affichés sur les fiches produits via TurboWrite. Une partie de la Flash réservée avant à l'overprovisionning et au provisionning est utilisé cette fois comme un cache qui est écrit en mode "SLC", ainsi sur le 840 EVO 120 Go il y a 3 Go de de cache TurboWrite qui peut être écrit à 410 Mo /s alors que le reste du SSD est écrit à 140 Mo /s. Là encore c'est plutôt contre-productif du point de vue de l'usure des cellules, ce qui est d'autant plus dommageable sur de la TLC.

On apprécierait donc que TurboWrite soit débrayable, mais cela ne changerait pas le fait que Samsung positionne ces SSD TLC à des tarifs trop élevés puisqu'au même niveau que des SSD concurrents en MLC.

Sandisk Extreme II


Le Sandisk Extreme II est en quelque sorte un Sandisk Ultra Plus "Plus". Le cache DRAM est doublé, le contrôleur Marvell gère la Flash sur 8 canaux au lieu de 4, cette dernière étant toujours de type 19nm, alors que la garantie passe de 3 à 5 ans. C'est surtout sur ce dernier point qui fait la différence puisque si l'Extreme II est effectivement un peu plus rapide en écritures, sauf besoin spécifique cela ne se ressentira pas en pratique.

Un bon SSD donc dont le prix est très agressif pour une garantie de 5 ans, et qui est - c'est le seul des 5 ajoutés - sans surprise quand à la tenue des performances séquentielles qu'il annonce.

Toshiba Q Series


Surtout présent sur le marché de l'OEM, Toshiba tente avec le Q Series de se faire une place sur les ventes de SSD au détail. Acteur important de la Flash puisqu'il dispose de ses propres usines, Toshiba équipe le Q Series de ses mémoires Flash 19nm et l'associe à un contrôleur marqué du double sceau de Toshiba et Marvell. Chose unique pour un Marvell, il n'est pas associé à un cache DRAM.

En pratique les performances du SSD sont bonnes mais surprise, tout comme OCZ, Toshiba a implémenté un algorithme visant à utiliser prioritairement les pages Flash les plus rapide, et cette fois sans une libération de celles-ci dans un second temps. Les performances en écriture sont donc tout sauf stables, et là encore nous avons de gros doutes pour ce qui de l'impact sur l'usure des cellules.

Combiné à une garantie qui est la plus courte du comparatif, à savoir 2 ans, voilà qui n'est pas très engageant.

Dossier : Comparatif SSD 2012-2013 : 37 SSD SATA 6G 120 et 128 Go

Publié le 13/04/2012 à 14:50 par Marc Prieur

Un SSD, c'est bien, mais lequel ? Il était de mettre face à face les dernières nouveautés avec les anciennes références, c'est désormais chose faite avec ce comparatif de 37 SSD 120 à 128 Go en SATA 6G !

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Inondations et HDD : le point chez Nidec

Publié le 05/12/2011 à 13:44 par Marc Prieur

Après Western Digital c'est au tour de Nidec, principal fabricant de moteurs pour disque dur, de donner de nouvelles informations sur ses usines Thaïlandaises.



Pour ce qui est de moteurs pour disques dur, après l'usine de Rangsit qui a repris la production de 25 octobre, celle de Rojana a repris le 1er décembre. C'est finalement l'usine de Bangkadi qui n'est pas encore opérationnelle mais Nidec a démarré la production dans une autre usine qu'il loue dans la province de Rayong.

Du côté des usines fabricant les composants pour moteur de disque dur, après l'usine d'Ayutthaya le 4 novembre c'est l'usine de Rojana qui est de nouveau opérationnelle depuis le 21 novembre. Enfin pour les usines fabriquant les bases métalliques du disque (le fond, sur lequel tous les composants sont fixés) l'usine de Saraburi qui n'a pas été inondée reste opérationnelle alors que celle de Bang Pa-In reste à l'arrêt. WD ayant repris la production dans une usine proche, on peut penser que cette usine devrait également pouvoir reprendre dans les semaines qui viennent.

Western Digital : Une usine repart en Thaïlande

Publié le 02/12/2011 à 16:50 par Marc Prieur

Western Digital vient de publier quelques informations sur le trimestre en cours et l'état de ses usines en Thailande. Côté finances, il compte atteindre un chiffre d'affaires de 1,8 milliards de $, contre 2,7 au trimestre passé, avec 225 à 275 millions de $ de charges exceptionnelles liées aux inondations. La marge brute devrait par contre être supérieure à la fourchette habituelle de 18 à 23%, sans plus de précisions.

Concernant la production, Western Digital annonce qu'il a repris depuis le 30 novembre dernier l'assemblage de disques durs dans l'un de ses batiments à Bang Pa-in (BPI), soit avec une semaine d'avance sur les prévisions internes. Le niveau d'eau dans l'usine atteignait 180cm mi-octobre et elle était au sec depuis le 17 novembre, l'électricité ayant fait son retour le 26 novembre.


Les équipements destinés à la fabrication des têtes de lectures ont pour leur part été évacués de BPI pour réparation, et les autres bâtiments de l'usine de BPI sont actuellement en cours de remise en état. WD espère redémarrer la production de têtes de lectures à BPI dans le courant du second trimestre 2012, une nouvelle usine de fabricant en Malaisie devant également rentrer en activité à la même période. Les autres usines situées à Navnakorn ne sont pas encore au sec et il reste encore environ 60 cm d'eau qui devraient être pompés dans les dix prochains jours.

Western Digital confirme que les livraisons de disques durs devraient atteindre au global 120 millions d'unités ce trimestre pour une demande évaluée à 170-180 millions. Le constructeur pense que l'approvisionnement restera inférieur à la demande jusqu'au second trimestre et au-delà, c'est à dire avec une résolution à minima dans le courant du troisième trimestre. A titre de comparaison Seagate qui est en position de force actuellement parle pour sa part d'un retour à la normale au quatrième trimestre 2012.

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