Les derniers contenus liés au tag P55 Express

P55, P67, 890GX et PCI-Express

Publié le 18/01/2011 à 11:32 par Marc Prieur
Imprimer

L’une des limitations importante du chipset P55, c’est la vitesse des lignes PCI-Express 2.0 provenant du chipset. En effet, si les lignes PCI-E gérés par les Core i3, i5 et i7 fonctionnent à plein régime, soit 5 GT /s, les lignes gérées par le P55 ainsi que l’ICH10 couplé au X58 étaient à 2.5 GT /s.

Suite à un article de The Tech Report  mettant en cause la rapidité des lignes PCI-E des chipsets AMD, nous avons mesuré les débits en lecture séquentielle obtenus sous IOMeter avec une carte SATA 6 Gbits équipé d’une puce Marvell couplé à un SSD Crucial C300 :

- P55/ICH10 : 195 Mo /s
- P67 : 342 Mo /s
- 890GX : 328 Mo /s


On voit bien ici la limitation liée à une ligne à seulement 2.5 GT /s. Pour contourner cette limitation, les fabricants de cartes mères P55 utilisaient soit des ponts PCI-E tels que le PLX8613 de manière à transformer des liens 2.5 GT /s en un lien 5 GT /s, ou des switchs PCI-E afin de laisser à l’utilisateur le choix d’utiliser les lignes PCI-E du chipset ou celle du CPU, ce qui empêchait alors d’utiliser une seconde carte graphique.

Alors que le débit théorique d’un lien PCI-E 2.5 GT/s est de 250 Mo /s, en pratique on ne va même pas au-delà de 200 Mo /s. Sur P67, cette barrière est dépassée et on passe alors à 342 Mo /s, la limitation provenant alors du SSD. Le 890GX affiche pour sa part de bonnes performances, contrairement à ce que laissait penser les tests de notre confrère, puisqu’en retrait de seulement 4%.

Vers une GA-P55A-UD7

Publié le 15/01/2010 à 13:43 par Benoit Lamamy / source: Ocworkbench
Imprimer

Après avoir implanté l'USB3 et le SATA 6Gbps sur ses cartes mères P55 et plus récemment AM3, Gigabyte planche à présent sur une nouvelle carte mère. La GA-P55A-UD7 (tel est son nom), devrait arriver en février et représentera le haut de gamme de l'offre Gigabyte LGA1156.

Architecturée autour d'un P55, cette UD7 sera bien entendu équipée de ports USB3 et de ports SATA 3, respectivement liés à des puces Nec et Marvell. Dotée de quatre ports PCI-Expres x16, cette carte sera compatible CrossFireX et Tri-SLI, grâce à l'ajout d'un chip NF200. L'adjonction d'une puce PLX permettra pour sa part de relier les puces Nec/Marvell au système à 500 Mo /s sans avoir à utiliser les lignes PCI-Express intégrées au processeur. On retrouve également pas moins de 24 phases d'alimentation pour le processeur, et un radiateur chipset prévu pour être connecté à un système watercooling.

Si le prix de cette carte n'est pas encore connu, il est déjà possible de s'interroger sur l'utilité d'une carte très haut de gamme en Socket LGA1156. En effet, par essence le LGA1156 est limité au milieu et haut de gamme, alors que le LGA1366, avec la future arrivée des Gulftown, est plus adapté à accueillir de tels modèles.

Computex : les cartes-mères P55 et P57

Publié le 12/06/2009 à 14:33 par Damien Triolet
Imprimer

La plupart des fabricants de cartes-mères affichaient plusieurs déclinaisons de leur plateforme P55 qui sera destinée aux CPUs Lynnfield. Certains affichaient également du P57, qui est similaire au P55 si ce n’est qu’il supporte, ou plutôt qu’il est censé supporter Braidwood, la nouvelle génération de Turbo Memory. Vous remarquerez cependant que la différence entre P55 et P57 ne semble pas être aussi claire en pratique.


Asrock affichait 2 cartes-mères P55 : la P55 Extreme et la P55 Deluxe. Il nous est cependant difficile de connaître la différence exacte entre ces deux modèles tant ils sont similaires à quelques composants près, notamment au niveau de l’étage d’alimentation qui semble plus musclé sur la P55 Deluxe. Asrock précise que la P55 Deluxe sera livrée avec une carte PCI express qui supportera l’USB 3.0.


De gauche à droite, la P55 Extreme et la P55 Deluxe.


Asus était bien entendu présent avec de nombreux modèles basés sur les chipsets P55 et P57. Point commun de toute la gamme, elle supporte 1 ports PCI Express 1-x ou 2 ports 8x, comme le permettent les CPU Lynnfield. CrossFire X est compatible selon Asus, mais pas le SLI.

Du côté des modèles P55 nous avons la gamme P7P55 qui est déclinée en version haut de gamme avec la P7P55 Pro. Elle utilise 10 phases pour alimenter le CPU et introduit un mécanisme de rétention simplifié pour les modules mémoires. La P7P55 est globalement similaire mais avec un design revu pour réduire les coûts, notamment au niveau des étages d’alimentation. Cette carte est déclinée en version LE, identique mais sans eSATA.

Au niveau du P57, chez Asus il n’est pas utilisé pour supporter Braidwood mais bien les CPUs Clarkdale puisque la gamme P7P57 ne propose aucun support de Braidwood mais intègre des sorties vidéos, plus ou moins complètes suivant le modèle.


De gauche à droite, la P7P55 Pro, la P7P55 et la P7P57 Pro.


DFI propose 2 déclinaisons de la plateforme P55. La première, la DK P55-T3eH8 intègre un étage d’alimentation CPU 8 phases et supporte 3 ports PCI Express 16x, deux via le CPU en 1x 16x ou 2x 8x, et le troisième en 4x via le « southbridge ». CrossFire X est supporté, mais pas le SLI. Le second modèle, l’UT P55-T3eH10 est le modèle haut de gamme qui utilise un étage d’alimentation plus costaud, supporte le SLI et propose un connecteur dédié à un module Braidwood optionnel.


De gauche à droite, la DK P55-T3eH8 et l’UT P55-T3eH10.


ECS présentait une seule carte-mère basée sur le chipset P55, la P55H-A, de la famille Black Series. Une carte relativement basique avec 2 ports PCI Express 16x connectés au CPU et qui fonctionnent en mode 8x quand ils sont utilisés simultanément. A l’heure actuelle ECS n’a pas encore prévu d’autres déclinaisons.


La P55H-A.


Gigabyte présentait pas moins de 5 cartes-mère P55 qui ont la particularité de toutes supporter Braidwood, soit directement sur le PCB soit via un module optionnel. Il s’agit pourtant bien d’un P55 alors que cette technologie est censée être réservée au P57. Interrogé à ce sujet, Gigabyte nous a dit que ce n’était pas une erreur et, avec un petit sourire, que bien entendu Intel n’était pas très content. Par ailleurs toutes les cartes de cette gamme supporteront le SATA III 6 Gb/s à travers une puce dédiée puisque les chipsets d’Intel ne prennent pas encore en charge cette technologie. Concernant le multi-GPU, Gigabyte annonce le support du CrossFire X et du SLI sur toute cette gamme.

Sur le haut de la gamme, la GA-EP55-UD5 propose un étage d’alimentation CPU doté de pas moins de 24 phases, ce qui permet de réduire la charge de chacun. Reste bien entendu à voir si cet étage d’alimentation représente un réel intérêt en dehors de la course au nombre de phases. L’autre particularité de cette carte est d’embarquer directement le module Braidwood sur le PCB. Au niveau des ports PCI Express 16x, ils sont au nombre de 3. Les deux premiers sont connectés au CPU et sont donc limités à 8x quand ils sont utilisés simultanément. Quant au troisième, il est câblé en 4x et connecté au « southbridge ».

Le second modèle de la gamme, la GA-EP55-UD4, se contente d’un étage d’alimentation 12 phases et d’un connecteur pour le module Braidwood optionnel. Le nombre de slots DIMM passe de 6 à 4 mais le reste est similaire. Enfin, la GA-EP55-UD3R perd un connecteur PCI Express 16x. Plus précisément elle conserve le port câblé en 4x via le « southbridge » mais perd un des deux ports connectés au CPU pour ne conserver qu’un seul 16x, ce qui évite le design complexe qui permet de séparer ces 16 lignes PCI Express en 2x 8x. Notez l’existence des GA-EP55-UD4P et GA-EP55-UD3R qui sont similaires à ces deux derniers modèles si ce n’est qu’elles supportent le Smart TPM.


De gauche à droite, la GA-EP55-UD5, la GA-EP55-UD4 et la GA-EP55-UD3R.


MSI était également de la partie avec 3 modèles différentes. En entrée de gamme, la P55-CD45 est une version la plus simple possible de la plateforme P55 avec un seul port PCI Express 16x. Ensuite nous retrouvons les P55-GD65 et P55-GD80 qui proposent soit 1 ports PCI Express 16x, soit 2 ports 8x et supportent ainsi le CrossFire X, mais pas le SLI. la P55-GD80 propose en plus un port 16x mais câble en 4x et connecté ou southbridge. La différence principale entre ces 2 modèles réside dans la qualité des composants et plus particulièrement des différents étages d’alimentation. MSI insiste à ce sujet sur les étages d’alimentation double phase destinés à la mémoire et au chipset qui permettront un overclocking plus stable lors de l’augmentation des voltages.


De gauche à droite, la P55-CD45, la P55-GD65 et la P55-GD80.

Top articles