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Biostar 1er sur le mini-ITX AM4

Tags : AM4; Biostar; X370;
Publié le 29/03/2017 à 11:38 par Marc Prieur

C'est finalement Biostar, peu distribué en France, qui lance le premier une carte mère mini-ITX en AM4, la X370GTN. Comme son nom l'indique elle utilise un X370 et ne se limite donc pas aux quelques E/S proposées par la partie SoC de Ryzen comme c'est possible avec le X300.

 
 

L'AM4 est alimenté par un total de 7 phases, dont 4 pour le CCX qui sont les seules à disposer d'un radiateur (avec éclairage LED RGB personnalisable). 2 DIMM sont présents avec un support de la DDR4-2933 et 3200 en overclocking mais un support officiel recommandé qui se limite comme d'habitude à de la DDR4-2667 avec deux barrettes single rank et DDR4-2400 en dual rank. Le seul slot PCIe fonctionnera en x16 Gen3 avec un Ryzen et x8 Gen3 avec un APU.

Côté stockage on a droit à 4 connecteurs SATA 3.0 ainsi qu'un M.2 acceptant les SSD SATA ou PCIe, en x4 Gen3 avec Ryzen et x2 Gen2 avec un APU. L'audio est pris en charge par un Realtek ALC892 et le réseau Gigabit par un Realtek RTL81118AS. Côté USB 3 on trouve à l'arrière deux 3.1, dont un Type-C, ainsi que quatre 3.0 alors qu'un connecteur interne 3.0 est disponible.

Comme c'est souvent le cas en mini-ITX, la X370GTN ne dispose que de deux connecteurs pour ventilateur dont un pour le ventirad, mais par contre Biostar intègre deux connecteurs pour gérer des LEDs supplémentaires...

Biostar dévoile sa gamme AM4

Tags : AM4; B350; Biostar; X370;
Publié le 21/02/2017 à 08:01 par Marc Prieur

Biostar est le premier à dévoiler sa gamme de carte mère AM4.

La X370GT7 est le modèle le plus haut de gamme. Pouvant accueillir les AMD Ryzen AM4 comme les APU A-Series à ce format, elle supporte également 4 slots DDR4 pouvant atteindre les DDR4-2667, cette dernière vitesse étant réservée aux Ryzen.

Côté PCIe on dispose de deux slots PCIe x16 Gen3, fonctionnant en x16/x0 ou x8/x8 avec un Ryzen ou x8/x0 avec un APU. Le troisième slot PCIe x16 fonctionne en x4 Gen2 alors qu'on dispose en sus de 3 PCIe x1 Gen2. 6 connecteurs SATA 6 Gb/s sont intégrés ainsi qu'un M.2 pouvant fonctionner en SATA 6 Gb/s ou en PCIe. Là encore selon le CPU la vitesse variera puisqu'il sera câblé en x4 Gen3 (4 Go/s) à un Ryzen et en x2 Gen3 (2 Go/s) à un APU.

Côté USB 3 on trouve deux USB 3.1 Gen2 dont un Type-C, quatre USB 3.0 et deux connecteurs USB 3.0 interne. Le réseau Gigabit est pris en charge par une puce Realtek RTL8118AS et l'audio par un codec Realtek ALC1220. A l'arrière on trouve des sorties DisplayPort, HDMI 2.0 et DVI-D qui ne seront bien entendu pas utilisables avec un Ryzen mais uniquement avec un APU.

Sur la X370GT5 l'étage d'alimentation est moins fourni, même si la répartition des phases n'est pas précisée. On perd également le second slot PCIe x16 Gen3 et un PCIe x1 Gen2 alors que deux slots PCI sont de la partie (ça existe encore !). Le codec audio descend d'un cran en gamme et passe à un ALC892. Le DisplayPort disparait et on passe à un HDMI 1.4 ce qui fait que le 4K @ 60 Hz n'est plus géré : pour exploiter pleinement l'iGPU il faut donc prendre la carte la plus haut de gamme, logique…

Ce modèle est également décliné en B350, chipset qui se distingue du X370 par l'absence du SLI/CFX (ça tombe bien il n'y a qu'un port x16 sur la carte) et un nombre de SATA et USB moindre. Cela se traduit par le passage de 6 à 4 SATA sur la B350GT5 et de 2 à 1 connecteur interne USB 3.0.

Enfin la X370GT3 reprend l'étage d'alimentation de la GT5 mais utilise un format Micro ATX. Les 2 PCI passent à la trappe tout comme le port USB 3.1 Type-C, et le codec audio passe cette fois à l'ALC887. Elle est également déclinée en B350GT3, on perds alors comme en GT5 2 SATA et 1 connecteur interne USB 3.0.

Les cartes mères AM4 pour Ryzen se dévoilent

Publié le 05/01/2017 à 12:16 par Frédéric Cuvelier

Après la conférence New Horizon il y a trois semaines la communication d'AMD autour de son Ryzen franchit une nouvelle étape.

Alors que ses prochains processeurs Ryzen sont attendus pour la fin de ce trimestre, AMD profite en effet du CES et de son exposition médiatique pour annoncer, avec les constructeurs partenaires, pas moins de 16 cartes mères AM4 compatibles avec les chipsets X370, B350 et A320.

ASRock, Asus, Biostar, Gigabyte et MSI sont donc de la partie, avec pour certains plusieurs modèles. Sont en effet annoncées les :

  • ASRock X370 Taichi, X370 Gaming K4, AB350 Gaming K4 et A320M Pro4 ;
  • Asus B350M-C
  • Biostar X370GT7, X350GT5 et X350GT3 ;
  • Gigabyte GA-AX370-Gaming K5, GA-AX370-Gaming 5, AB350-Gaming 3 et A320M-HD3 ;
  • MSI A320M Pro-VD, X370 Xpower Gaming Titanium, B350 Tomahawk et B350M Mortar.

 
 

Pour rappel, le X370 se tourne davantage vers les utilisateurs dits "enthousiastes", avec notamment des dispositions en matière en overclocking dont ne dispose les B350 et A320, plus modeste également en matière de connectique même si les détails restent à être connus.

Ces chipsets sont bien évidemment compatibles avec le socket AM4 spécifiques aux futures puces Ryzen mais aussi au APU Bristol Ridge. AMD met en avant la prise en charge de la DDR4 en mode double canal, de l'interface NVMe, des supports de stockage au format M.2, du PCIe 3.0 et de l'USB 3 et 3.1 Gen2, une partie de ces fonctions étant en fait dévolues non pas au chipset mais au CPU.

En plus de ces cartes mères conçus par cinq partenaires différents, AMD annonce avoir placé son Ryzen dans les PC de dix-sept intégrateurs à travers le monde, de la Corée du Sud à la France en passant par la Russie.

Enfin, AMD assure avoir travaillé avec une quinzaine de constructeurs pour apporter à son socket un large choix de solutions de refroidissement (à air ou liquide), mettant notamment en avant les NH-D15 et NH-U12S de Noctua pour lesquels le constructeur fournira pour rappel gratuitement l'adaptateur nécessaire.

Tous ces produits arriveront naturellement sur le marché au moment de la sortie de Ryzen, avant la fin du trimestre promet AMD.

A défaut de lancement des Ryzen la firme de Sunnyvale cherche donc à rassurer quant à l'existence d'un écosystème déjà opérationnel autour de son Ryzen. Une puce à propos de laquelle les attentes sont importantes, qu'elles émanent des utilisateurs ou des investisseurs.

Accord de licence Nvidia-Samsung

Publié le 03/05/2016 à 14:22 par Guillaume Louel

NVIDIA Logo 2010 En 2013, Nvidia avait commencé à parler de proposer des licences pour ses technologies. Quelque chose que nous avions interprété, logiquement, en la volonté pour Nvidia de proposer des blocs d'IP pour les autres fabricants de SoC ARM. L'écosystème ARM fonctionne pour rappel sur un modèle ouvert, un designer de SoC comme Mediatek piochant dans le catalogue des différents acteurs, ARM proposant par exemple de nombreux cores CPU - les Cortex - mais aussi des GPU - les Mali - des interconnexions et des contrôleurs mémoires, tandis que d'autres comme Imagination Technologies proposent plus spécifiquement des GPU (les PowerVR). Le designer de SoC assemble ces blocs (payant les licences nécessaires), parfois avec des blocs d'IP propres pour terminer son design de puce, qui sera fabriqué chez un fondeur tiers comme TSMC par exemple.

Nvidia proposait à l'époque ses SoC Tegra en accolant des blocs CPU développés par ARM à ses propres blocs GPU GeForce. Les dernières générations avaient cependant reçu un accueil frileux auprès des constructeurs de smartphones et de tablettes, le marché des SoC étant excessivement compétitif (Depuis, Nvidia s'est recentré en fabricant ses propres produits et en visant le marché automobile ou les contraintes de puissance, souvent pointés comme problématiques, sont moins importantes). Le nom officieux de la licence (« licence kepler ») semblait confirmer la volonté de Nvidia.

En coulisse cependant, Nvidia tentait de négocier un tout autre type d'accord auprès des constructeurs de SoC, souhaitant obtenir des royalties pour des brevets qu'ils jugeaient essentiels à la création de GPU, et qu'ils pensaient enfreints par leurs concurrents. Une stratégie lucrative dans le mobile lorsqu'elle réussit, on sait par exemple que Microsoft obtient de chaque constructeur de smartphone Android des royalties (un montant variable estimé à 3.41 dollars pour Samsung en 2013, et 5 dollars pour HTC ) pour certaines de ses technologies (comme le système de fichiers FAT32, plus de 310 brevets sont concernés d'après une liste ayant fuité en 2014 ).

Dans le cas de Nvidia, les négociations ont été infructueuses (et coûteuses, on notera par exemple qu'à compter de cette période, les GPU Nvidia ont complètement disparus des gammes Apple) qui ont culminé en septembre 2014 par un dépôt de plainte de Nvidia auprès de l'ITC (U.S. International Trade Commission). Cette plainte envers Samsung et Qualcomm demandait le retrait du marché américain de produits qui enfreignaient, selon Nvidia, leurs brevets.


Un des brevets "essentiels" de Nvidia concernait le Transform&Lighting, une technologie ayant disparue des GPU modernes

En octobre 2015, l'ITC avait statué de manière défavorable sur la plainte de Nvidia, un jugement que nous vous avions relaté en détail dans cet article. Le résultat de ce jugement avait été entériné définitivement en décembre : ni Samsung, ni Qualcomm, n'enfreignaient les brevets de Nvidia.

Bien que Samsung et Qualcomm étaient directement visés (parce qu'ils produisent les SoC et que ces derniers étaient visés par l'interdiction d'importation), techniquement ce sont les GPU ARM (Mali), Imagination Technologies (PowerVR) et Adreno (Qualcomm) qui enfreignaient potentiellement les brevets. Ce jugement empêche donc toute procédure du type de la part de Nvidia contre d'autres fabricants de SoC qui utiliseraient ces mêmes coeurs graphiques.

Conséquences coûteuses

En parallèle, Samsung avait bien évidemment contre attaqué Nvidia (et l'un de ses clients, Velocity Micro) auprès de l'ITC (la plainte est ici ). En décembre dernier, nos confrères de Bloomberg  rapportaient que l'ITC avait jugé en première instance que trois brevets de Samsung avaient été enfreints par Nvidia.

Un jugement définitif était attendu hier, pouvant entraîner dans la foulée une interdiction d'importation aux états unis de produits Nvidia. Cependant, comme le relate une fois de plus Bloomberg , quelques heures avant l'annonce définitive de l'ITC, Nvidia et Samsung ont annoncé un accord croisé de licence mettant un terme à leurs différentes procédures. Le communiqué  est particulièrement avare en détails, indiquant simplement qu'il se limite à quelques brevets (il ne s'agit pas d'un accord de licence croisé « large ») et qu'il n'y aurait pas eu de compensation additionnelle (comprendre financière) en contrepartie. Etant donné la position de faiblesse de Nvidia au moment de la négociation, on imagine que d'autres concessions ont été faites, mais ces dernières resteront, d'après le communiqué, secrètes.

Il était bien évidemment dans l'intérêt de Nvidia d'éviter un retrait du marché de ses produits. La plainte originale visait spécifiquement les tablettes Nvidia Shield, même si Samsung avait étendu le cadre de sa plainte à Biostar et ECS (on ne sait pas exactement pour quels produits). Nvidia va également pouvoir tourner la page de cette stratégie de « licence kepler » mal pensée dès l'origine.

Pour Samsung, dont le département légal est rôdé, la normalisation des relations entre les deux sociétés sera une bonne chose, d'autant que Nvidia semble travailler avec Samsung Foundries pour produire certaines de ses puces, quelque chose qui avait été noté dans un document administratif l'année dernière. Bien évidemment, Samsung Foundries a longtemps produit des puces pour Apple tout en entretenant des relations légales hautement conflictuelles, même si là aussi, ces deux dernières années, les deux sociétés ont progressivement  normalisé leurs relations .

Biostar A68N-5000, mini-ITX avec Kabini fanless

Tags : AM1; AMD; Biostar; Kabini;
Publié le 21/04/2014 à 18:03 par Marc Prieur

Biostar annonce une carte mère originale, l'A68N-5000 . Alors que Kabini a débarqué en force il y a peu sur desktop avec le lancement de la plate-forme AM1, Biostar a ici fait le choix d'utiliser une déclinaison portable, l'A4-5000 lancé il y a quasiment un an et doté d'un TDP de 15 watts là ou les versions AM1 sont à 25 watts, même pour le Sempron 3850 pourtant moins véloce (1.3 GHz pour les 4 cœurs et 450 MHz pour le GPU contre 1.5 GHz et 500 MHz pour l'A4-5000).


On ne dispose bien entendu plus de la possibilité d'une upgrade, mais il faut dire que celle-ci est relativement réduite et se limitera a priori à la génération suivante, Beema, dont on attend des gains de l'ordre de 10 à 20%. Mais en contrepartie le tout est intégré, avec on l'espère un prix global moindre et un refroidissement sans ventilateur, à l'instar de ce qui se fait chez Intel avec les Bay Trail-D tels que les Celeron J1800 et J1900.

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