1er test de l'i-RAM de Gigabyte
Publié le 30/06/2005 à 13:42 par Marc Prieur
HKEPC est le premier à avoir pu tester l’i-RAM de Gigabyte, qui est pour rappel une carte PCI faisant office de Ramdisk et qui accepte jusqu’à 4 Go de DDR200 qui sont connectés au système via une interface SATA.
Les performances affichées par l’i-RAM correspondent à celles fournies par Gigabyte que nous avions commentés dans cette actualité.
Par rapport à un disque 7200.7 80 Go en SATA, on passe par exemple de 4122 à 57699 au test disque dur de PCMark04, ou encore de 35200 à 191000 sous le test disque dur Winbench99. Les résultats affichés sous HD Tach sont très bon puisque la lecture séquentielle s’effectue à 131.2 Mo /s, et que le temps d’accès affiche surtout un très joli 0.1ms. En fait c’est surtout ce temps d’accès qui explique les très bonnes performances l’i-RAM en applicatif, puisque le débit ne baisse quasiment pas même si les données ne sont pas lues de manières séquentielles, ce qui n’est pas le cas avec un disque classique.
Il ne faut toutefois pas perdre de vue que si le « disque dur » ne sera du coup plus le facteur limitatif si il est constitué d’un i-RAM, d’autres facteurs interviennent sur les performances même dans des cas ou le disque dur est utilisé. Par exemple, si le chargement de Windows prends 13,17 secondes, il n’est pas 10 fois plus rapide sur l’i-RAM : on tombe à 6,42 secondes.
HKEPC a aussi évalué l’autonomie. Pour rappel, elle est censée être illimitée PC éteint tant qu’il reste connecté au secteur, les 375 mA disponibles par le 3.3V AUX pour le PCI suffisant à maintenir les données contenues dans les 4 Go de mémoire d’après Gigabyte. En cas de coupure ou de transport du PC, Gigabyte annonce une autonomie de 16h du fait de l’intégration d’une batterie sur la carte, cette batterie se rechargeant en approximativement 5 heures.
En pratique ces dires sont vérifiés. Par exemple, après avoir retiré l’i-RAM du PC pendant 12 heures, les données sont toujours là. Le même test d’une durée de 24 heures entraîne par contre et logiquement une perte définitive des données. Il en va de même si l’on s’amuse débrancher la batterie alors que l’i-RAM n’est pas alimenté par le PCI, ou si on retire une ou des barrettes mémoire ce qui est tout à fait logique.
Même si il est difficile de conclure sur un tel produit dans une utilisation sur le long terme, l’i-RAM semble tenir ses promesses, avec les limitations qui sont bien sûr inhérentes à ses caractéristiques. La première d’entre elle se situe au niveau de la capacité, soit 4 Go. De même, une batterie n’est pas inusable et pour le moment il ne semble pas y avoir de système de surveillance du niveau de charge.
Les têtes brûlées verront dans l’i-RAM un disque système, les passionnés un disque temporaire (pour le swap ou des fichiers de travail) et les autres ... un gadget.
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