AMD annonce FreeSync 2 avec HDR et LFC

Tags : AMD; FreeSync; HDR;
Publié le 03/01/2017 à 15:00 par
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AMD profite du CES pour annoncer la seconde génération d'écrans FreeSync. Alors que les premiers ont permis d'améliorer la fluidité, les seconds vont s'attaquer au support de la HDR avec une latence réduite.

Les écrans HDR devraient enfin se multiplier en 2017 et il faut donc s'attendre à différentes initiatives pour améliorer et faciliter leur support. C'est AMD qui ouvre le bal avec FreeSync 2 pour proposer une expérience vidéoludique optimale dans ce mode. Un mode HDR qui selon nous apporte beaucoup plus de richesse aux jeux vidéo que la 4K par exemple.

Pour rappel, la HDR (High Dynamic Range) permet d'augmenter la plage dynamique des images affichées. De quoi booster le contraste et autoriser des espaces colorimétriques plus riches, à condition d'être équipé d'un de ces futurs moniteurs. HDR, futur ? Mais les jeux ne sont-ils pas à peu près tous HDR depuis le premier Far Cry de 2005 ? Certes, ils construisent effectivement l'imagent en HDR mais en fin de processus elle est convertie en image SDR affichable par les écrans classiques à travers un procédé appelé tone mapping.

Avec un écran HDR une image plus riche peut être affichée mais le tone mapping reste nécessaire. Les GPU construisent en général les images HDR avec une précision de 16-bit (par canal), mais elle peut être de 32-bit pour certains éléments ou de 10-bit pour d'autres. De leur côté les premiers écrans seront de type 10-bit mais du 12-bit est également prévu. Par ailleurs, notamment à cause des différents types de dalles, tous ces écrans ne proposeront pas des caractéristiques similaires en termes d'espace colorimétrique et de contraste.

Du coup les moteurs de jeu qui supportent l'affichage HDR ne peuvent pas proposer une image directement adaptée à ces écrans. Ils vont construire l'image en HDR, comme pour l'affichage classique, et lui appliquer, par exemple un filtre de tone mapping de type HDR 16-bit vers HDR 10-bit générique. L'écran va recevoir cette image et lui réappliquer un second filtre de tone mapping cette fois spécifiquement calibré pour ses spécificités. Cette approche n'est évidemment pas optimale !

FreeSync 2 s'attaque à ce problème de façon assez logique. L'écran va communiquer ses spécificités en matière de HDR aux pilotes, qui vont les mettre à disposition du moteur de jeu à travers une API spécifique. Un moteur de jeu qui disposera alors des bons paramètres pour calibrer son algorithme de tone mapping de manière à ce qu'il génère une image HDR "native", directement affichable par l'écran.

L'intérêt principal est de réduire la latence d'affichage en évitant un traitement de plus au niveau de l'écran. Mais il est également qualitatif puisque le moteur de jeu vidéo travaille en général sur une image HDR de précision plus élevée par rapport à ce dont dispose un contrôleur (scaler) d'écran HDR lorsqu'il se charge du tone mapping.

AMD indique que les écrans certifiés FreeSync 2 devront être capables au minimum de doubler la luminosité perçue et l'espace colorimétrique par rapport au sRGB, de gérer les transisitions vers le mode HDR natif de façon transparente et de respecter une latence réduite (mais non précisée).

Par ailleurs, petit bonus bienvenu, AMD resserre les spécifications par rapport au support de la fréquence de rafraîchissement variable qui sera évidemment toujours de la partie mais qui devra s'accompagner obligatoirement du support du mode LFC, qui pour rappel est l'élément garant de la fluidité sur une large plage de performances.

AMD précise que toutes les Radeon compatibles FreeSync supporteront également FreeSync 2. Les premiers écrans FreeSync 2 sont attendus avant mi 2017, soit tout juste à temps pour Vega, et nous pouvons supposer que Nvidia proposera d'ici-là une initiative similaire.

Vous pourrez retrouver l'intégralité de la présentation d'AMD ci-dessous :

 
 

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