SSD Samsung MLC 64 Go

Publié le 08/12/2008 par
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IOMeter
IOMeter est utilisé pour simuler la charge dans un environnement multi utilisateur, en l’occurrence en utilisant une charge de type serveur de fichier constituée à 80% de lecture et 20% d’écriture le tout de manière 100% aléatoires sur le disque. Dans ce type de cas le NCQ peut être particulièrement avec un disque dur utile puisque le nombre de commandes concurrentes est multiple. Dans le cadre de ce test nous avons mesuré les performances, exprimées en entrées / sorties par seconde (IO/s) avec 1, 2, 4, 8, 16, 32, 64 et 128 commandes simultanées.

Bien entendu, un SSD, et encore moins un SSD MLC, n’est pas destiné à faire office de serveur de fichier. Toutefois cette charge fortement aléatoire permet d’avoir une autre vision des performances des disques.


Le Samsung MLC affiche ici des performances assez bizarres puisqu’elles partent de très haut avec une seule commande simultanée pour ensuite se stabiliser à 4 commandes et au delà. Dans ce scénario on atteint tout de même des niveaux supérieurs aux disques classiques, exceptions faites du VelociRaptor qui profite alors du NCQ pour prendre les devants. Côté SSD, ceux à base de JMicron JM602 sont largués dans ce test mêlant écriture et lectures purement aléatoires. Les SSD SLC, à savoir le Mtron et surtout le Samsung, sont au dessus du Samsung MLC sauf lorsqu’il s’agit de travailler sur 1 à 2 commandes simultanées.

Afin de vérifier le comportement du Samsung MLC avec des accès aléatoires, nous avons utilisé I/O Meter avec des accès de 4 Ko :


En lecture, les SSD dominent outrageusement le VelociRaptor, et pour cause, ils ne sont que peu impactés par le caractère aléatoire ou séquentiel des accès. Le MOBI 3500 est le plus véloce, suivi du Samsung SLC, du Samsung MLC et de l’OCZ Core V2, qui offrent tous un excellent niveau de performances.


En écriture les choses se gâtent pour les SSD dès lors que l’on ne travaille plus en séquentiel. Dès 25% d’écritures aléatoires, les performances de l’OCZ Core V2 s’effondrent. Le Samsung MLC est alors le meilleur SSD, derrière le VelociRaptor toutefois. A 50% d’écritures aléatoires et au-delà il cède cette place au Samsung en SLC, et se place même derrière le Mtron MOBI 3500. L’écart reste toutefois réduit et les performances sont loin d’être dramatiques comme c’est le cas sur l’OCZ Core V2 à base de contrôleur JMicron.
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