SSD Samsung MLC 64 Go

Publié le 08/12/2008 par
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MLC vs SLC
Pour rappel, comme nous l'indiquions dans notre premier article dédié aux SSD, les cellules mémoire contenues dans la mémoire Flash s’usent ! En sus des performances, c'est ici que se trouve la plus grosse différence entre les puces MCL et SLC.

En effet, les SLC, qui stockent un bit par transistor, sont annoncées comme supportant 100.000 cycles d’effacement / écriture, contre seulement 10.000 pour les MLC, qui ont a contrario pour avantage d’être moins onéreuse à capacité égale, puisque pour une même taille physique on double la capacité. Des mécanismes tels que le wear leveling permettent d'uniformiser l'usure des cellules contenues dans le SSD, ceci afin de maximiser sa durée de vie, alors qu’un cache en écriture permet pour sa part d’avoir une amplification en écriture réduite : la flash travaillant par bloc de 128 Ko, même une écriture de 1 Ko entraine la réécriture complète d’un bloc.
Le test
Pour ce test, nous avons comparé le SSD Samsung MLC à un SSD Silicon Power tout d’abord, qui utilise un JMicron JMF602 et le même design que celui employé par tous les SSD d’entrée de gamme (tel que l’OCZ Core V1), un OCZ Core V2, toujours en JMF602 mais plus véloce (le SuperTalent OX utilise le même design), mais aussi le SSD Samsung 64 Go SLC, le MCCOE64G5MPP, également vendu sous les marques G.Skill et OCZ, ainsi que le MOBI 3500.

Ont également été rajoutés à titre indicatif les performances d’un VelociRaptor, d’un disque 3"1/2 Samsung SpinPoint F1 640 Go et d’un disque 2"1/2 Samsung SpinPoint M5 160 Go.

Diverses mesures ont été effectuées au cours de ce comparatif. Tout d’abord, nous nous sommes intéressés aux performances « synthétiques » des disques : débit du cache, débit séquentiel, temps d’accès moyen. Viennent ensuite des tests un peu plus applicatifs, à savoir un indice de performance applicatif basé sur PC Mark Vantage, une simulation de charge de type serveur de fichier via IOMeter et enfin de l’écriture, la lecture, la copie proche (sur la même partition) et la copie lointaine (sur une partition qui débute à 50% du disque) de divers ensembles de fichiers. Ces fichiers sont composés de la sorte :

- Gros : 13.2 Go pour 6 fichiers (2.2 Go de moyenne)
- Moyens : 7.96 Go pour 10480 fichiers (796 Ko de moyenne)
- Petits : 2.86 Go pour 68184 fichiers (44 Ko de moyenne)

La source ou la cible lors de la lecture ou de l’écriture sur le disque est un RAID de deux disques Raptor 150 Go de manière à ne pas être limité de ce côté. Ce type d’information est bien entendu intéressant puisque si le débit séquentiel donne une idée des performances lors de la copie de gros fichiers, les choses seront différentes avec des petits fichiers.

La machine de test était basée sur un chipset X38 monté sur une carte mère P5E d’ASUSTeK, et les ports Serial ATA étaient configurés dans le bios en AHCI (Advanced Host Controller Interface) afin de disposer du NCQ, le tout fonctionnant sous Vista SP1.
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