Mtron MOBI 3500
Publié le 01/12/2008 par Marc Prieur
Rappel sur le JMicron JMF602Dans notre introduction, nous pointions du doigt les trop nombreux MLC abordables combinant Flash NAND MCL et contrôleur JMicron JMF602. En effet, si la MLC en elle-même n’est pas problématique bien que moins performante que la SLC, la puce JMicron JMF602 a démontré des limites évidentes dans le domaine de l’écriture comme nous l’avons déjà montré dans cet article.
Lors d’écritures aléatoires, la petite mémoire cache intégrée au contrôleur est vite dépassée si bien qu’elle ne peut plus masquer des latences qui peuvent être énormes, pouvant atteindre les 900ms. En pratique, on en arrive sur ces SSD, à des installations qui peuvent s’avérer très lentes par exemple, voir de véritables microcoupures visibles lors de l’utilisation de la machine. Il est possible de compenser ce défaut en utilisant un contrôleur SATA doté de son propre cache, comme c’est le cas des cartes RAID spécialisées, mais ce n’est à notre sens qu’une rustine.
Le testPour ce test, nous avons comparé le MOBI 3500 à divers SSD. Un SSD Silicon Power tout d’abord, qui utilise un JMicron JMF602 et le même design que celui employé par tous les SSD d’entrée de gamme (tel que l’OCZ Core V1), un OCZ Core V2, toujours en JMF602 mais plus véloce (le SuperTalent OX utilise le même design), mais aussi le SSD Samsung 64 Go SLC, le MCCOE64G5MPP, également vendu sous les marques G.Skill et OCZ.
Ont également été rajoutés à titre indicatif les performances d’un VelociRaptor, d’un disque 3"1/2 Samsung SpinPoint F1 640 Go et d’un disque 2"1/2 Samsung SpinPoint M5 160 Go.
Diverses mesures ont été effectuées au cours de ce comparatif. Tout d’abord, nous nous sommes intéressés aux performances « synthétiques » des disques : débit du cache, débit séquentiel, temps d’accès moyen. Viennent ensuite des tests un peu plus applicatifs, à savoir un indice de performance applicatif basé sur PC Mark Vantage, une simulation de charge de type serveur de fichier via IOMeter et enfin de l’écriture, la lecture, la copie proche (sur la même partition) et la copie lointaine (sur une partition qui débute à 50% du disque) de divers ensembles de fichiers. Ces fichiers sont composés de la sorte :
- Gros : 13.2 Go pour 6 fichiers (2.2 Go de moyenne)
- Moyens : 7.96 Go pour 10480 fichiers (796 Ko de moyenne)
- Petits : 2.86 Go pour 68184 fichiers (44 Ko de moyenne)
La source ou la cible lors de la lecture ou de l’écriture sur le disque est un RAID de deux disques Raptor 150 Go de manière à ne pas être limité de ce côté. Ce type d’information est bien entendu intéressant puisque si le débit séquentiel donne une idée des performances lors de la copie de gros fichiers, les choses seront différentes avec des petits fichiers.
La machine de test était basée sur un chipset X38 monté sur une carte mère P5E d’ASUSTeK, et les ports Serial ATA étaient configurés dans le bios en AHCI (Advanced Host Controller Interface) afin de disposer du NCQ, le tout fonctionnant sous Vista SP1.
Introduction
Performances synthétiques
Sommaire
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