NVIDIA nForce4 SLI Intel Edition - Preview

Publié le 05/04/2005 par
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Réseau
Nous passons maintenant aux tests de l’interface réseau via NTTCP, un utilitaire développé par Microsoft qui permet de générer du trafic sur un réseau. Contrairement à NVIDIA, Intel n’intègre pas un tel contrôleur au sein de son chipset. Cette tâche incombe donc à des contrôleurs externes et interfacés en PCI ou en PCI Express.

Nous comparons ici l’interface réseau du nForce 4 Intel Edition à celle de l’Intel Pro 1000, interfacé en PCI, qui est intégré sur l’ABIT Fatal1ty AA8XE, et à celle du Marvell 88E8053 (PCI Express) utilisé sur la P5AD2-E Premium. Comme pour les tests suivants, nous utilisons ici un Pentium 4 HT à 2.8 GHz.


En terme de débits tout d’abord, on notera que même en réception simple la puce Intel interfacée en PCI sur la carte ABIT est en retrait, alors que la puce Marvell fait aussi bien. En émission + réception l’Intel fait moins bien qu’en réception simple du fait d’un débit en émission inférieur, alors que bizarrement le Marvell fait moins bien que le nForce 4 alors que dans notre dernier test sur AMD il faisait aussi bien. En fait, il semble que la limitation en débit soit liée au taux d’utilisation processeur.

Du fait de l’HyperThreading, lorsqu’une application single thread tel que l’est à priori le driver Marvell consomme tout le temps processeur à sa disposition, le taux d’utilisation processeur n’est pas indiqué à 100% mais à 50%. On en est ici assez proche et on peut penser que c’est ce qui limite la montée en bande passante (la configuration de test à base de la carte mère ASUS étant démontée, nous n’avons malheureusement pas pu nous en assurer en pratique). Pour continuer sur le taux d’utilisation processeur, on notera que le nForce 4 est nettement moins gourmand que la solution Marvell. La solution Intel s’en tire pour sa part assez bien même si elle prend un peu plus de ressources.

Il faut noter qu’en sus d’une gestion réseau moins gourmande en terme d’utilisation processeur, NVIDIA propose un Firewall accéléré en hardware qui à l’avantage de ne quasiment pas prendre de ressources lors qu’il est activé (cf. ce test). Reste que dans le cadre d’une utilisation peu intensive du réseau tel que le surf sur Internet ce ne sera pas un avantage flagrant, et que lorsque les débits sont plus importants comme c’est le cas d’un réseau local il y’a généralement des firewall matériels sur les routeurs situés en amont.
Serial ATA & RAID
On enchaîne avec les tests d’un autre contrôleur, le Serial ATA. Pour ce faire nous avons utilisé un à trois disques Western Digital Raptor WD740GD, en disque simple ou RAID.

Quatre mesures sont effectuées : le taux d’utilisation processeur lors de la copie de données d’un Raptor vers un autre Raptor ou vers le RAID 0 de 2 Raptor, le débit en lecture en début de piste ainsi qu’un test applicatif. En sus, dans le cadre des disques sans RAID, nous mesurons le débit lors d’une copie de disque à disque, le chiffre indiqué étant le débit cumulé. Pour le test applicatif, nous avons utilisé notre propre test avec un utilitaire qui nous permet d’une part d’enregistrer les accès effectués au cours de l’utilisation du PC et de reproduire ensuite ces accès sur des disques. Les accès correspondent à ceux effectués sous Content Creation Winstone 2004, qui utilise Photoshop 7, Premiere 6.5, Director MX 9, Dreamweaver MX 6.1, WM Encoder 9, Lightwave 7.5 et WaveLab 4.


En Serial ATA simple, on notera que l’i925XE consomme un peu moins de temps processeur que son homologue, les choses revenant à l’équilibre dans le cadre du RAID, qui ne prend pas de ressources supplémentaire à débit équivalent sur nForce 4. En terme de performances, si le débit en SATA simple lors d’une copie est légèrement à l’avantage d’Intel, les tests applicatifs font ressortir NVIDIA vainqueur.

Puisque nous disposions de 3 disques Raptor 74 Go, nous avons également tenté d’essayer le RAID 5 proposé par NVIDIA. Premier bon point, en lecture les performances sont là puisque nous atteignons les 136.4 Mo /s en début de piste, soit l’équivalent d’un RAID 0. En écriture toutefois, les résultats obtenus sont tout bonnement catastrophiques. En l’état actuel des choses, on peine en effet à dépasser les 10 Mo /s, et il en résulte des performances globales du RAID 5 catastrophiques (en fait, l’indice de performance pratique est au niveau d’un disque USB 2.0).


Autre soucis, moins problématique, après la perte d’un disque et le branchement d’un nouveau disque à chaud, si l’on demande une reconstruction du RAID 5, celle-ci démarre mais bloque à 0%. Il faut en fait rebooter pour que celle-ci démarre réellement. Bref, côté RAID 5, NVIDIA semble encore avoir un peu de travail afin d’obtenir une solution utilisable.
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