Actualités informatiques du 24-03-2014

Flux XML des news Flux XML avec la liste des 20 dernières actualités.

GDC: Direct3D 12 et support matériel, logiciel

Publié le 24/03/2014 à 19:38 par
Imprimer

Durant les sessions de la GDC consacrées à Direct3D 12, Microsoft et ses partenaires se sont abstenus de rentrer dans trop de détails concernant le support matériel et logiciel. Nous avons cependant pu nous entretenir avec de nombreux ingénieurs et architectes de Microsoft et ses partenaires, qu'ils soient concepteurs de GPU ou de moteurs graphiques. Si tout le monde préfère éviter une déclaration officielle sur les points délicats, nous avons pu en apprendre un peu plus, notamment au sujet de ce qui devrait se passer pour Windows 7...

Il faut tout d'abord bien comprendre que Microsoft a dévoilé Direct3D 12 bien plus tôt dans son processus de développement qu'à l'accoutumée. Les détails sont ainsi toujours en cours de discussion et pourraient être amenés à évoluer même si tout le monde est d'accord pour nous dire que les points principaux sont fixés.


Pour finaliser les spécifications de son API, Microsoft explique avoir voulu intégrer beaucoup plus de retours de ses partenaires, notamment au niveau logiciel. Ainsi, des débuts de portage de moteurs vers Direct3D 12 ont été entrepris avant la finalisation de ses spécifications, de manière à profiter de cette expérience pour les fixer. Microsoft entend s'assurer d'éviter que de bonnes idées sur le papier deviennent des problèmes en pratique, et surtout, que les développeurs conservent leur préférence pour Direct3D dans le monde PC.

Une API avec un niveau d'abstraction globalement plus bas ouvre de nombreuses portes, donne bien plus de marge de manœuvre aux développeurs en faisant disparaître la plupart des limites actuelles. Sans rentrer dans le détail, Microsoft a cependant indiqué que certaines limites artificielles pourraient être imposées notamment pour éviter que les développeurs ne fassent des choses néfastes pour le rendement énergétique, un point important dans le cadre de l'utilisation de Direct3D 12 dans le monde des tablettes ou dans un futur Windows Phone. Microsoft profite à ce sujet de l'arrivée de Qualcomm dans le premier cercle des partenaires de développement de son API.

Selon plusieurs sources, Direct3D 12 et Direct3D 11 devraient continuer à évoluer en parallèle, tous les développeurs n'étant pas prêts à passer directement à un nouveau type d'API qui leur donne plus de responsabilité. Le niveau de support matériel devrait d'ailleurs être cette fois totalement découplé de la version de l'API. Ainsi il n'est pas impossible de voir de nouveaux niveaux de fonctionnalités pour Direct3D 11 qui s'arrête actuellement au 11_1.

Au niveau du support matériel de Direct3D 12, Microsoft a précisé qu'il était possible dès le niveau de fonctionnalité 9_3. Par contre, pour supporter Direct3D 12, en plus de supporter les fonctionnalités graphiques liées au niveau matériel minimum, l'architecture du GPU devra être capable de certaines choses. Le point principal est l'inclusion d'une MMU (Memory Management Unit) pour virtualiser et protéger la mémoire vidéo/système, ce qui est logique compte tenu de la manière dont fonctionne Direct3D 12. C'est la raison pour laquelle AMD et Nvidia ne peuvent pas proposer un support pour Direct3D 12 qui remonte aussi loin en arrière que leurs GPU de classe 9_3. Par contre dans le monde mobile il existe des GPU 9_3 relativement récents qui incluent une MMU et qui pourront donc supporter Direct3D 12. Rappelons qu'AMD a annoncé un support de la nouvelle API pour tous ses GPU GCN, Nvidia pour tous ses GPU depuis la génération Fermi et Intel pour les CPU Haswell. Dans le cas de Qualcomm, ses GPU récents sont capables du support et il sera proposé au cas par cas suivant les demandes de ses clients. Enfin, la Xbox One supportera Direct3D 12.

Y aura-t-il de nouveaux niveaux de fonctionnalités matérielles ? Bien entendu, Microsoft a d'ailleurs cité quelques exemples dès sa première conférence avec la rastérisation conservative et le blending programmable, mais tout en insistant sur le fait que, dans un premier temps, cela serait secondaire. Le but principal est d'apporter sous Windows une API avec overhead réduit et le plus gros des efforts est concentré sur ce point.

Il pourrait y avoir des niveaux 11_x supplémentaires et des niveaux 12_x, soit directement soit par la suite (Direct3D 12.1…). Il n'est d'ailleurs pas impossible que ces derniers soient rendus disponibles sous Direct3D 11. Les détails à ce niveau sont toujours en cours de finalisation, notamment entre ce qui fera l'objet d'un nouveau niveau ou de "caps". Nvidia indique que ses GPU Maxwell sont capables d'aller au-delà des niveaux de fonctionnalités actuels, sous-entendant qu'ils supporteront un éventuel niveau 12_0. Un point étrange alors même que le niveau 11_1 n'est pas supporté. Nous devrions en savoir plus cet été.

L'autre grande question concerne le support logiciel. Microsoft se contente d'indiquer discrètement dans une slide que les pilotes WDDM 2.0, qui devraient être spécifiques à Windows 9, apporteront des réductions du surcoût CPU de la gestion des commandes de rendu. Ce qui sous-entend que d'autres modèles de pilotes WDDM qui apporteraient moins de réduction pourraient être supportés. D'un autre côté, lors d'une session Direct3D 12 organisée en dernière minute par AMD, Johan Andersson (Frostbite Engine, EA/DICE) a clairement affiché son souhait d'un support de Direct3D 12 sous Windows 7, espérant que Microsoft en saisisse l'intérêt. Officiellement, c'est tout ce qui est ressorti des présentations.

En coulisses, les langues se délient quelque peu. En réalité tout le monde serait convaincu de la nécessité de proposer Direct3D 12 sous Windows 7, et particulièrement l'équipe DirectX de Microsoft qui y voit un bon moyen d'inciter les développeurs à passer rapidement vers la nouvelle API. De quoi également renforcer l'influence de Microsoft et de la plateforme Windows dans le monde du jeu vidéo, notamment par rapport à la menace que représente Steam OS.


Microsoft a déjà pris soin de s'assurer auprès des fabricants de GPU que tout cela était réaliste au niveau des pilotes et que les barrières éventuelles pouvaient être facilement contournées. Le seul frein actuel à l'annonce du support de Windows 7 et à la finalisation de son implémentation serait le management supérieur de Microsoft, qui resterait hésitant par rapport à son premier réflexe de vouloir associer les nouveautés à un nouvel OS. Tout le monde semble cependant convaincu qu'il ne s'agit que d'une question de temps avant que les responsables ne se résolvent à accepter l'évidence.

Selon tous nos interlocuteurs, sauf énorme surprise, le support de Direct3D 12 devrait donc bien être proposé sous Windows 7. Par contre il n'est pas certain que toutes les nouvelles fonctionnalités le soient. Microsoft pourrait ainsi opter pour un compromis de type Direct3D 11 et 12 limités aux niveaux de fonctionnalités 11_x sous Windows 7 avec de futurs niveaux 12_x exclusifs à Windows 9, ce qui serait un moindre mal. Affaire à suivre donc…

Un AMD FX Richland en FM2 pour les OEM

Tags : AMD; AMD FX; Richland;
Publié le 24/03/2014 à 18:54 par
Imprimer

Nos confrères de Guru 3D  ont repéré un thread du forum  de Hardware Canucks ou a été posté une capture d'un processeur assez particulier, un AMD FX 670K… pour socket FM2. Ce processeur a été trouvé dans une machine HP Pavillon 500-266ea dont la fiche technique le présente comme APU FX-670K avec Radeon HD 8670D intégrée, pour une fréquence de 3.7 GHz, quelque chose qui ressemble à première vue à un APU Richland A10-6700.


On se souviendra qu'il existe bien un APU Richland avec un nom proche, l'Athlon X4 760K lancé en juin dernier et qui – comme tous les Athlon jusqu'ici – est dépourvu de GPU intégré. La fréquence ne semble cependant pas correspondre, 3.7 GHz contre 3.8 GHz et d'après la fiche technique d'HP, cet APU « FX » aurait bel et bien son GPU intégré d'actif ce qui n'est pas le cas de l'Athlon.

Quelque chose qui reste cependant à vérifier puisque branché sur une autre carte mère, cet APU un peu spécial ne voit pas son GPU intégré reconnu. S'agit-il d'une erreur sur la fiche technique d'HP, ou d'un problème de détection par la carte mère de cette référence jusqu'ici inconnue ?

Nous avons contacté AMD pour essayer d'en savoir plus et dans l'attente de leur réponse, on ne peut que s'étonner des choix de nommages récents opérés par le constructeur. S'il n'est pas rare de voir des processeurs « originaux » dans des machines OEM, l'utilisation de la marque FX pour un APU est une nouveauté. Ce n'est pas le premier mélange de marque qu'opère AMD ces derniers temps, on se souvient aussi de l'annonce de la plateforme AM1 en début de mois ou des APU Kabini desktop seront vendues sous les marques Sempron et Athlon, avec GPU intégré. On notera d'ailleurs que les Athlon AM1 commencent à être disponible outre atlantique d'après nos confrères de CPU-World  qui les ont repérés. Le lancement officiel de la plateforme avait été annoncé par AMD pour le début du mois d'avril.

Accord de licence Nanya-Rambus

Tags : Nanya; Rambus;
Publié le 24/03/2014 à 18:01 par
Imprimer

Après Hynix et Micron, Nanya annonce aujourd'hui - par un communiqué de presse  - avoir signé également un accord de licence de brevets avec Rambus. Le fabricant taiwanais de mémoire avait été un temps partenaire de Micron, entre 2008 et 2013 via la joint-venture Inotera (que Micron avait récupéré à Qimonda/Infineon) avant de s'en séparer en 2013.

La marque continue à opérer sa propre usine de wafers 300mm en 30nm et est numéro quatre du marché de la mémoire derrière les mastodontes que sont Samsung, Micron et Hynix. La part de marché de Nanya s'élevait à 4.3% au quatrième trimestre 2013 selon nos confrères de DRAMexchange .

Les termes de l'accord entre Nanya et Rambus sont confidentiels (on se souvient qu'avec Hynix et Micron le montant des accords avait été très fortement réduit par rapport aux prétentions de Rambus), on sait simplement que l'accord couvre l'utilisation des « technologies » de Rambus jusqu'en 2018.

Top articles