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Toshiba lance l'OCZ RD400

Publié le 25/05/2016 à 00:23 par Marc Prieur

Toshiba annonce aujourd'hui l'OCZ RD400. Au format M.2 et utilisant une interface PCIe x4 Gen3, ce SSD utilise le protocole NVMe 1.1b. Il est disponible en deux versions, associé ou non à une carte adaptatrice pour un slot PCIe x4.

Vous aurez noté notre formulation, c'est bien Toshiba qui annonce ce SSD, preuve si il le fallait du changement de stratégie opéré par Toshiba pour OCZ. L'OCZ RD400 est en fait la déclinaison retail du Toshiba XG3 qui est lui réservé au marché OEM. Il utilise un contrôleur Toshiba, le TC58NCP070GSB, qui n'a a priori rien en commun avec le contrôleur NVMe JetExpress que développait OCZ à une époque et qui semble donc abandonné. Côté NAND on retrouve de la MLC 15nm Toshiba.

 
 

Les performances annoncées sont élevées, voici ce qu'il en est respectivement pour le débit en lecture, écriture, IOPS aléatoire 4K en lecture puis écriture et endurance :

  • 128 Go : 2200 Mo/s, 620 Mo/s, 170K IOPS, 110K IOPS, 74 To
  • 256 Go : 2600 Mo/s, 1150 Mo/s, 210K IOPS, 140K IOPS, 148 To
  • 512 Go : 2600 Mo/s, 1600 Mo/s, 190K IOPS, 120K IOPS, 296 To
  • 1024 Go : 2600 Mo/s, 1550 Mo/s, 210K IOPS, 130K IOPS, 592 To

Il faut rappeler qu'en pratique rare sont les usages qui profiteront de telles performances pour creuser l'écart face à un SSD SATA classique. La garantie est de 5 ans, le RD400 bénéficie bien entendu du logiciel OCZ SSD Utility (ex. OCZ Toolbox) et du programme de garantie avancé (ex. ShieldPlus) qui permet d'obtenir un échange anticipé et une prise en charge des frais de ports. Côté tarif il faut compter environ 120, 185, 340 et 810 € selon la capacité, avec 20 € en sus pour la version avec carte PCIe x4.

CES: OCZ Trion 150 et RevoDrive 400 en 15nm

Publié le 18/01/2016 à 04:39 par Damien Triolet

OCZ mettant en avant au CES deux futurs SSD basés autour de la NAND Toshiba 15nm, en version TLC pour le Trion 150 et en version MLC pour le RevoDrive 400.

Ce 15nm de Toshiba a pour avantage de proposer la densité actuellement la plus élevée sur le marché, tout du moins pour des puces de type "planaires". Les NAND 3D peuvent en effet faire mieux même si Toshiba indique être compétitif par rapport à la V-NAND de Samsung. De quoi permettre de tirer vers le bas le prix au Go des SSD.

Le Trion 150 est le successeur direct du Trion 100 avec pour évolution principale le passage de la TLC A19nm à la TLC 15nm. Les spécifications officielles ne changent pas avec 550 et 530 Mo/s annoncés en lectures/écritures séquentielles (tant qu'elles se font dans le cache SLC) et OCZ parle toujours d'un contrôleur Toshiba sans donner plus de détails.

Pour rappel, sur le Trion 100 ce contrôleur est probablement un Phison 10 renommé avec un firmware personnalisé par Toshiba. OCZ n'a pas pu nous indiquer s'il s'agissait exactement du même contrôleur, mais parle d'un débit qui aurait été doublé de 90 à 180 Mo/s lorsque les écritures séquentielles se font en dehors du cache SLC.

Tout comme son prédécesseur, le Trion 150 sera décliné en versions 120, 240, 480 et 960 Go avec des tarifs encore plus agressifs. La disponibilité est prévue pour le premier trimestre et ces SSD seront accompagnés d'une garantie ShieldPlus de 3 ans.

Ensuite, OCZ présente officiellement le RevoDrive 400, déjà aperçu lors de l'IDF. Au format M.2, interfacé en PCIe 3.0 4x et exploitant le protocole NVMe 1.1b, ce SSD embarque un contrôleur Toshiba (mais là aussi nous ne savons pas de quel contrôleur il s'agit réellement) associé à de la NAND Toshiba MLC 15nm. Des versions 128 Go, 256 Go, 512 Go et 1 To sont prévues pour ce premier trimestre avec une garantie ShieldPlus de 5 ans.

 
 
OCZ annonce des débits de 2400 Mo/s et de 1500 Mo/s en lectures et écritures séquentielles et jusqu'à 210 000 IOPS et 140 000 IOPS en lectures et écritures aléatoires. En pratique, sur le modèle 512 Go, nous avons pu observer près de 2700 Mo/s en lectures et près de 1600 Mo/s en écritures.

Concernant la surchauffe du contrôleur et donc un éventuel ralentissement des performances, OCZ indique qu'un simple pad thermique placé entre le contrôleur et le PCB de l'adaptateur PCI Express suffit à maintenir un niveau de performances maximal dans la majorité des situations.

Enfin, OCZ tient une nouvelle fois à insister sur le fait que la société a changé depuis sa réorganisation et son rachat par Toshiba. OCZ réexplique avoir fait table rase du passé, avoir fait de la fiabilité une priorité, avoir mis en place une garantie solide et avoir progressivement fignolé son utilitaire SSD Guru pour assurer un meilleur support et rassurer l'utilisateur.

Difficile de ne pas sentir une certaine frustration d'OCZ par rapport à des efforts qui tardent à porter leurs fruits sur certains marchés, comme en France où le consommateur a beaucoup de mal à oublier les errements passés. D'un côté la société comprend le ressentiment que peuvent avoir certains utilisateurs, mais d'un autre commence à s'impatienter face à cette longue traversée du désert.

Comme nous l'avons répondu à OCZ, en ce qui nous concerne, d'une part c'est une bonne chose que le consommateur n'ait pas la mémoire trop courte, et d'autre part un pas important dans la bonne direction serait de jouer la transparence par rapport aux contrôleurs exploités ainsi que par rapport aux débits réels en dehors du cache SLC, peu importe ce que communique ou ne communique pas la concurrence.

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