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Afficher sous forme de : Titre | FluxCore i7-2600, Core i5-2500 et 2400
Expreview et Computerbase ont compilé les informations issues des dernières roadmap Intel concernant les futurs Sandy Bridge LGA1155, qui porteront la dénomination commerciale de Core i7/i5/i3 2000. Voici les modèles prévus à ce jour :

Décortiquons ces dénominations qui ne sont pas facilement abordables au premier coup d’œil et qui risque une nouvelle fois de perdre tout le monde. Voici la première grande ligne qui ressort de cette gamme :
- Core i7 2000 : 4 core avec HyperThreading et Turbo
- Core i5 2000 : 4 core sans HyperThreading et avec Turbo
- Core i3 2000 : 2 core avec HyperThreading et sans Turbo
On a pour rappel à l’heure actuelle :
- Core i7: 4 core avec HyperThreading et Turbo
- Core i5 : 4 core sans HyperThreading ou 2 core avec HyperThreading, avec Turbo
- Core i3 : 2 core avec HyperThreading et sans Turbo
Malheureusement un grain de sable vient se mettre dans cette gamme, il s’agit du modèle 2390T, puisqu’il s’agit d’un 2 core avec HyperThreading, donc un i3, mais avec Turbo ! Selon ComputerBase, ce serait un i5, selon Expreview, un i3 … ce qui n’est pas simple dans un cas comme dans l’autre, et on se demande quelle mouche a piqué Intel pour compliquer ainsi sa gamme alors qu’il aurait pu en profiter pour la simplifier par rapport à l’actuelle qui combine deux die différent au sein des i5.
On trouve ensuite des numéros de modèles composés de 4 chiffres et d’une lettre optionnelle. Cette dernière définie le type de CPU :
- K : Destiné à l’overclocking, coefficient libre
- S : TDP réduit à 65W, contre 95W pour les i7/i5 normaux
- T : TDP réduit à 45 ou 35W
Là ou les choses se compliquent encore, c’est que si les K ne se distinguent des normaux que de part leur coefficient, les S voient leur fréquence nominale réduite même si le Turbo est équivalent, alors que les T voient ses deux fréquences réduites, mais avec des chiffres précédent la lettre identique. Ainsi un Core i5-2500T est à 2.3 / 3.3 GHz alors qu’un i5-2500 est à 3.3 / 3.7 GHz, pour des TDP respectifs de 45 et 95 watts.
Pour finir, on peut voir que les fréquences de base nettement plus élevées que sur les CPU actuels. Alors que le Core i7-870 est à 2.93 GHz, on atteint ici 3.4 GHz sur le Core i7-2600. De même, le Core i5-760 était à 2.8 GHz, le Core i5-2500 à est 3.3 GHz. En sus d’un IPC amélioré, voilà qui devrait apporter des gains de performances significatifs !
Sandy Bridge : Intel veut contrôler l'oc !
Avec l’arrivée du futur Sandy Bridge, Intel aurait décidé de changer de stratégie vis-à-vis de l’overclocking tel que nous le connaissons à l’heure actuelle. La plate-forme LGA1155 architecturée autour du futur chipset Cougar Point (P67) se passera en effet de PLL externe et toute la gestion des fréquences sera intégrée au sein du PCH. Toutes les fréquences seraient liées, si bien que la nouvelle fréquence de base, la DMICLK, ne pourrait pas être overclockée de plus de 2-3% sans provoquer des problèmes sur les autres bus tels que l’USB ou le SATA !

L’overclocking serait toutefois encore de la partie, mais contrôlé par Intel. Le géant de Santa Clara compte ainsi vendre des processeurs qui seraient libérés de contraintes au niveau du coefficient multiplicateur, comme c’est le cas de l’actuelle gamme "K". Ces CPU pourraient atteindre un coefficient maximal de 57, soit 7,6 GHz si la vitesse de base reste à 133.33 MHz. D’autres modèles seraient partiellement débloqués, sans que la limite du coefficient soit actuellement fixée. Côté mémoire, à condition d’avoir un chipset de type P67, il sera possible d’atteindre la DDR3-2133.

La future plate-forme haut de gamme LGA2011, architecturée autour des Sandy Bridge E et du chipset Patsburg (X68) sera pour sa part dépourvue de ses limitations puisque la gestion des fréquences sera plus classique, ce qui permettra un overclocking par la DMICLK. Côté coefficients CPU, Intel compte proposer des versions XE débridées jusqu’à x57 et des versions standards qui ne le seront pas du tout.
A l’approche de chaque sortie d’une nouvelle architecture, les rumeurs sur la volonté d’Intel de mettre fin à l’overclocking reviennent. Cette fois, c’est différent puisqu’il est question d’un o/c différent, abandonnant la possibilité de l’o/c par le bus au profit d’un unique o/c via le coefficient sur plate-forme LGA1155. Cela va donc permettre à Intel d’avoir plus de contrôle sur l’overclocking final en le limitant sur les CPU partiellement débridés et de vendre plus cher les CPU débloqués. A moyen terme, en étant pessimiste, on peut penser qu’Intel pourrait aller plus loin avec une seconde étape bridant complètement les CPU LGA1155, laissant l’overclocking à la plate-forme LGA2011 plus onéreuse.
A défaut de mettre fin à l’overclocking, Intel compte donc en reprendre le contrôle. Reste donc à savoir ce qu’il en fera, et si les fabricants de cartes mères ne trouveront pas le moyen de redonner la main aux utilisateurs sur LGA1155 d’ici à la sortie de Sandy Bridge.
Sandy Bridge plus tôt ? Non !
Lors de l’annonce des résultats d’Intel, Paul Otellini, le CEO de la société, a indiqué qu’ils avaient accélérer la montée en puissance des usines 32nm destinées à la produire Sandy Bridge en vue de satisfaire une demande estimée comme très forte.

Contrairement à beaucoup de mauvaises interprétations, cela ne signifie toutefois pas qu’Intel lancera le Sandy Bridge plus tôt que prévu. Intel a d’ailleurs précisé après coup qu’il s’agissait bien de la fabrication d’un nombre plus important de pièces après le démarrage de la production. Sandy Bridge devrait entrer en production en fin d’année, comme déjà annoncé.
Pour rappel, Sandy Bridge est la nouvelle architecture d’Intel. Gravée en 32nm, il sera en premier lieu décliné en un die intégrant un CPU quad core et un core graphique. Intel annonce un IPC et une gestion de l’alimentation améliorés. Sandy Bridge prendra place au sein de nouveaux Socket, le LGA1155 et le LGA2011.
Computex: les cartes-mères socket 1155
A l’approche du lancement des CPUs Sandy Bridge, qui est prévu pour la fin de l’année, de nombreuses cartes-mères basées sur les chipsets série 6 d’Intel, les P67 et H67, étaient exposées lors du Computex. Pour rappel ces chipsets, qui ne sont en quelques sortes que des southbridges, accompagneront le nouveau socket 1155 et se différencieront au niveau de la prise en charge ou pas du core graphique intégré qui ne sera utilisable que sur le H67.
Par ailleurs, Intel aurait introduit une limitation artificielle au niveau du PCI Express. Ainsi, bien que pris en charge directement par le CPU, Intel interdirait l’utilisation de 2 ports 8x sur le H67 qui ne pourrait supporter que la configuration de type 1x 16x, comme c'est déjà le cas sur le H55. Le P67 pourra, lui, dans tous les cas, exploiter les deux configurations. Nous avons cependant pu apercevoir plusieurs cartes-mères H67 équipées de 2 ports PCI Express 16x, dont le second était câblé en 8x. Interrogés à ce sujet, les fabricants nous ont indiqué qu’il s’agissait de prototypes et que des discussions étaient toujours en cours avec Intel.
Vous noterez par ailleurs que si le SATA 6 Gbps est bien supporté par les P67/H67, il n’en est rien de l’USB 3.0, ce que regrette une grande partie de l’industrie. Les fabricants doivent donc toujours avoir recours à un contrôleur additionnel. Inutile de dire que le support de l’USB 3.0 sur cette génération de cartes-mères sera un point important voire obligatoire. Tous les modèles ne l’intègreront cependant pas.
Voici un récapitulatif des modèles exposés. Vous remarquerez que Gigabyte est absent, le fabricant n’ayant eu aucune carte à nous présenter bien qu’il semblait disposer de prototypes basés sur le P67 et sur le H67.
Asrock

Asrock P67 Extreme3 avec support de l’USB 3.0 et 3 ports PCI Express 16x, dont un câblé en 16x, un autre en 8x et le dernier en 4x, connecté au soutbridge. Vous remarquerez qu’avec seulement 3 ports PCI Express dont un en 4x, Asrock annonce un support du 3-way SLI/CrossFire et du quad SLI/CrossFire…
Asus






Asus P8P67D (USB 3.0, un port PCI Express 16x), Asus P8P67D EVO (USB 3.0, PCIe 16x + 8x), Asus P8P67D Deluxe (=P8P67D EVO + dual LAN)
Asus P8P67D LX (=P8P67D – eSATA), Asus P8H67D-M Pro et Asus P8H67D-M (= P8H67D6M Pro – IEEE 1394).
Biostar


Biostar TP67XE (PCIe 16x + 8x, USB 3.0) et Biostar TH67XE (PCIe 16x + 8x, USB 3.0).
ECS







ECS P67H2-A (NF200, 3 PCIe 16x, 4 USB 3.0), ECS P67H2-A2 (PCIe 16x + 8x, 4 USB 3.0), ECS P67H2-A3 (PCIe 16x + 8x, 2 USB 3.0)
ECS P67H2-M (PCIe 16x, 2 USB 3.0), ECS H67H2-M (PCIe 16x, 2 USB 3.0), ECS H67H2-LM (PCIe 16x) et ECS H67H2-AM (PCIe 16x).
Vous remarquerez que pour 2 de ses 3 cartes P67 ATX, ECS fait appel à des contrôleurs USB 3.0 EtronTech au lieu des contrôleurs Nec classiques.
MSI


MSI P67A-GD65 (PCIe 16x + 8x, USB 3.0), MSI H67MA-GD65 (PCIe 16x + 8x, USB 3.0).
Sandy Bridge : Incompatibilité LGA1156 confirmée!
Si Intel a présenté il y’a peu un wafer de son futur Sandy Bridge à l’occasion de l’IDF Pékin, le fondeur a également livré récemment des dizaines de prototypes à ses partenaires. Un d’entre eux a publié sur le forum XtremeSystems des premières photos. On y voit le processeur, seul et monté dans un Socket "LGA115x" (en fait le futur LGA1155). Il s’agit ici d’une version dual-core à 2.4 GHz.

Cette première photo nous permet de réaffirmer l’incompatibilité entre LGA1155 et LGA1156. Les détrompeurs que l’on trouve de chaque côté du processeur sont en effet placé plus haut, puisqu’il n’y a plus que 3 points de contact au dessus sur celui de gauche et 4 points sur celui de, soit deux de moins de part et d’autre que sur LGA1156 ! Il sera donc impossible, de placer un processeur LGA1155 dans un Socket 1156, et vice-versa.

Bit-tech publie d’ailleurs un diagramme clair montrant cette différence. Le LGA1156, lancé en septembre 2009, n’aura donc qu’une durée de vie d’un peu plus d’un an … voilà donc une très mauvaise habitude qu’Intel reprend ! Reste maintenant à savoir si AMD saura en profiter, en confirmant par exemple la compatibilité entre son futur Bulldozer les actuelles cartes mères AM3.