Sandy Bridge : Intel veut contrôler l'oc !

Publié le 26/07/2010 à 11:05 par / source: HKEPC
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Avec l’arrivée du futur Sandy Bridge, Intel aurait décidé de changer de stratégie vis-à-vis de l’overclocking tel que nous le connaissons à l’heure actuelle. La plate-forme LGA1155 architecturée autour du futur chipset Cougar Point (P67) se passera en effet de PLL externe et toute la gestion des fréquences sera intégrée au sein du PCH. Toutes les fréquences seraient liées, si bien que la nouvelle fréquence de base, la DMICLK, ne pourrait pas être overclockée de plus de 2-3% sans provoquer des problèmes sur les autres bus tels que l’USB ou le SATA !


L’overclocking serait toutefois encore de la partie, mais contrôlé par Intel. Le géant de Santa Clara compte ainsi vendre des processeurs qui seraient libérés de contraintes au niveau du coefficient multiplicateur, comme c’est le cas de l’actuelle gamme "K". Ces CPU pourraient atteindre un coefficient maximal de 57, soit 7,6 GHz si la vitesse de base reste à 133.33 MHz. D’autres modèles seraient partiellement débloqués, sans que la limite du coefficient soit actuellement fixée. Côté mémoire, à condition d’avoir un chipset de type P67, il sera possible d’atteindre la DDR3-2133.


La future plate-forme haut de gamme LGA2011, architecturée autour des Sandy Bridge E et du chipset Patsburg (X68) sera pour sa part dépourvue de ses limitations puisque la gestion des fréquences sera plus classique, ce qui permettra un overclocking par la DMICLK. Côté coefficients CPU, Intel compte proposer des versions XE débridées jusqu’à x57 et des versions standards qui ne le seront pas du tout.

A l’approche de chaque sortie d’une nouvelle architecture, les rumeurs sur la volonté d’Intel de mettre fin à l’overclocking reviennent. Cette fois, c’est différent puisqu’il est question d’un o/c différent, abandonnant la possibilité de l’o/c par le bus au profit d’un unique o/c via le coefficient sur plate-forme LGA1155. Cela va donc permettre à Intel d’avoir plus de contrôle sur l’overclocking final en le limitant sur les CPU partiellement débridés et de vendre plus cher les CPU débloqués. A moyen terme, en étant pessimiste, on peut penser qu’Intel pourrait aller plus loin avec une seconde étape bridant complètement les CPU LGA1155, laissant l’overclocking à la plate-forme LGA2011 plus onéreuse.

A défaut de mettre fin à l’overclocking, Intel compte donc en reprendre le contrôle. Reste donc à savoir ce qu’il en fera, et si les fabricants de cartes mères ne trouveront pas le moyen de redonner la main aux utilisateurs sur LGA1155 d’ici à la sortie de Sandy Bridge.

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