Actualités informatiques du 30-06-2005

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Nouvelle mémoire GeIL

Publié le 30/06/2005 à 19:09 par
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GeIL vient de donner plus de détails sur sa nouvelle gamme de mémoire dénommée GeIL ONE, qui avait déjà été pré-annoncées au Computex. Deux types de mémoire la compose pour l’instant : les S, basées sur des puces Samsung TCCD, et les W, basées sur des puces Winbond BH, et dans les deux cas on retrouve des kits 2x256 Mo et 2x512 Mo. Les versions S sont spécifiées pour des latences de 1.5-2-2-5 à 200 MHz, et 2.5-4-4-7 à 300 MHz. Pour les versions W on a droit à 1.5-2-2-5 à 200 MHz et 2-2-2-5 à 250 MHz.


Reste que d’une part, le CAS 1.5, qui est certes supporté par les Athlon 64, n’offre pas vraiment de gain en pratique, et que de plus GeIL ne spécifie pas les tensions auxquels ces timings sont certifiés ! Le constructeur se contente d’indiquer pour les mémoires S qu’elles peuvent fonctionner dans l’intervalle 2.55-2.85V, contre 2.55-3.6V pour les mémoires W ...

SLI sur un PCI-E x16 chez ULi

Publié le 30/06/2005 à 14:04 par
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Bien qu’équipée d’un unique slot PCI Express x16, le bios de la carte mère ULi M1695, un chipset destiné à la plate-forme Athlon 64, permet notamment de configurer les lignes PCI Express de manière à disposer de deux ports x8. Comment est-ce possible ?

Tout « simplement » en utilisant une riser card dédiée, qui vient se connecter au sein du port x16 et rends alors disponibles deux ports x16 câblés en x8. Il est ainsi possible de connecter deux cartes graphiques !


Peu élégante, cette solution qui a pu être testée par OCWorkbench  rend impossible l’utilisation des autres slots de la carte mère. D’autres problèmes pratiques interviennent : par exemple, il n’y aucun mécanisme de rétention pour les cartes, ce qui signifie que dans un boîtier tour elle seront maintenues têtes en bas par le saint esprit. On peut aussi mentionner les coups de scie circulaire qu’il faudra donner dans le boîtier afin de laisser place aux équerres des cartes et à leurs sorties vidéos.

Cette riser card est plus une démonstration technologique qu’un produit final, et il faut donc espérer qu’elle le reste. Elle permet en fait de démontrer les performances en mode SLI de ce chipset, qui sont dans le pire des cas inférieures de seulement 2% au nForce 4. Seul problème, il faut utiliser des drivers qui permettent le SLI sur des chipsets autres que NVIDIA, ce qui n’est pas le cas pour le moment des drivers récents.

Le M1695 promet en tout cas une très bonne évolutivité en terme de carte graphique, puisque couplé au southbridge M1567 il permet en sus de supporter nativement l’AGP 8x. Seul regret, ce type de solution arrive somme toute un peu tard ...

1er test de l'i-RAM de Gigabyte

Publié le 30/06/2005 à 13:42 par
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HKEPC  est le premier à avoir pu tester l’i-RAM de Gigabyte, qui est pour rappel une carte PCI faisant office de Ramdisk et qui accepte jusqu’à 4 Go de DDR200 qui sont connectés au système via une interface SATA.


Les performances affichées par l’i-RAM correspondent à celles fournies par Gigabyte que nous avions commentés dans cette actualité.

Par rapport à un disque 7200.7 80 Go en SATA, on passe par exemple de 4122 à 57699 au test disque dur de PCMark04, ou encore de 35200 à 191000 sous le test disque dur Winbench99. Les résultats affichés sous HD Tach sont très bon puisque la lecture séquentielle s’effectue à 131.2 Mo /s, et que le temps d’accès affiche surtout un très joli 0.1ms. En fait c’est surtout ce temps d’accès qui explique les très bonnes performances l’i-RAM en applicatif, puisque le débit ne baisse quasiment pas même si les données ne sont pas lues de manières séquentielles, ce qui n’est pas le cas avec un disque classique.


Il ne faut toutefois pas perdre de vue que si le « disque dur » ne sera du coup plus le facteur limitatif si il est constitué d’un i-RAM, d’autres facteurs interviennent sur les performances même dans des cas ou le disque dur est utilisé. Par exemple, si le chargement de Windows prends 13,17 secondes, il n’est pas 10 fois plus rapide sur l’i-RAM : on tombe à 6,42 secondes.

HKEPC a aussi évalué l’autonomie. Pour rappel, elle est censée être illimitée PC éteint tant qu’il reste connecté au secteur, les 375 mA disponibles par le 3.3V AUX pour le PCI suffisant à maintenir les données contenues dans les 4 Go de mémoire d’après Gigabyte. En cas de coupure ou de transport du PC, Gigabyte annonce une autonomie de 16h du fait de l’intégration d’une batterie sur la carte, cette batterie se rechargeant en approximativement 5 heures.

En pratique ces dires sont vérifiés. Par exemple, après avoir retiré l’i-RAM du PC pendant 12 heures, les données sont toujours là. Le même test d’une durée de 24 heures entraîne par contre et logiquement une perte définitive des données. Il en va de même si l’on s’amuse débrancher la batterie alors que l’i-RAM n’est pas alimenté par le PCI, ou si on retire une ou des barrettes mémoire ce qui est tout à fait logique.

Même si il est difficile de conclure sur un tel produit dans une utilisation sur le long terme, l’i-RAM semble tenir ses promesses, avec les limitations qui sont bien sûr inhérentes à ses caractéristiques. La première d’entre elle se situe au niveau de la capacité, soit 4 Go. De même, une batterie n’est pas inusable et pour le moment il ne semble pas y avoir de système de surveillance du niveau de charge.

Les têtes brûlées verront dans l’i-RAM un disque système, les passionnés un disque temporaire (pour le swap ou des fichiers de travail) et les autres ... un gadget.

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