Actualités informatiques du 13-08-2010

Seagate et Samsung viennent de s’associer afin de développer un contrôleur destinés à des SSD professionnels. Cet accord porte plus spécifiquement sur l’utilisation de MLC 3x nm de Samsung au sein de futurs SSD Seagate

Les SSD destinés aux entreprises utilisaient jusqu’alors des mémoires SLC, comme c’est le cas du X25-E d’Intel, du P300 de Micron ou du Pulsar de Seagate. Seagate n’est pas le seul à envisager un passage à la MLC, puisque Intel le fera début 2011 avec la MLC 25nm, mais la condition sine qua none est d’avoir un contrôleur capable de maintenir une fiabilité maximale en usage 24/24 7/7 pendant plusieurs années malgré l’utilisation de cette mémoire. Intel tout comme Seagate semble donc confiants dans cette possibilité, qui permettra bien entendu d’abaisser grandement le prix des SSD professionnels.

Attendu depuis quelques mois déjà, le RealSSD P300 de Micron vient enfin d’être annoncé officiellement. Destiné aux entreprises, ce SSD utilise de la mémoire SLC 34nm en lieu et place de la MLC, ce qui permet à Micron d’annoncer qu’il est possible d’écrire 3,5 Po (un petaoctet = 1000 teraoctets) de données sur la version 200 Go, soit 1,9 To par jour pendant 5 ans !

Le contrôleur est comme sur le C300 d’origine Marvell et à la norme SATA 6 Gbits, mais il s’agit d’une version modifiée afin de supporter l’ECC, le CRC, et la mémoire SLC. Trois capacités sont annoncées : 50, 100 et 200 Go, qui embarquent respectivement 64, 128 et 256 Go de mémoire Flash. Une bonne partie de la mémoire Flash est donc réservée pour le wear leveling, le remplacement de bloc défectueux et les optimisations internes du SSD..

Nvidia vient d’annoncer un chiffre d’affaires de 811,2 millions de $ pour son second trimestre fiscal, qui prenait fin le 1er Août dernier, soit une hausse de 4,5% par rapport à l’an dernier mais une baisse de 19% par rapport au trimestre précédent. La marge brute ressort à 16,6%, contre 20,2% un an auparavant et 45,6% trois mois auparavant, ce qui entraine des pertes de 141 millions de $. Il y a un an, les pertes étaient de 105,3 millions, mais NVIDIA était bénéficiaire sur son premier trimestre avec 137,6 millions de bénéfices.

Il faut toutefois préciser que NVIDIA aurait enregistré un bénéfice ce trimestre si une provision de 193,9 millions de $ n’avait pas été enregistrée. Cette dernière est destinée une nouvelle fois à couvrir les frais engendrés par les soucis de fiabilité sur les GPU et MCP de gamme GeForce 8M vendus avant juillet 2008. A l’époque, NVIDIA avait déjà provisionné 196 millions, suivi de 119.1 millions supplémentaires il y a un an. Cette nouvelle provision est là pour couvrir des frais supplémentaires ainsi que ceux qui devraient découler d’un accord suite à une class-action à ce sujet. Au final, cette mésaventure aura donc coûté au moins la bagatelle de 509 millions de $ à Nvidia ...

Pour le trimestre à venir, NVIDIA table sur un retour à la normale, avec un chiffre d’affaires en hausse de 3 à 5% et une marge brute de 46,5 à 47,5% qui ne sera pas plombée par de nouvelles provisions.

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