Actualités informatiques du 09-01-2018

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CES: Les PC Qualcomm Snapdragon 835 en approche

Publié le 09/01/2018 à 23:02 par
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Un peu plus d'un an après la première annonce de Windows ARM en partenariat avec Qualcomm, on commence à voir ces machines s'approcher petit à petit.

Annoncées pour 2017 avec le Snapdragon 835, c'est plutôt courant 2018 que l'on verra débarquer ces machines, le premier semestre étant évoqué par la société, Asus visant plus probablement le premier trimestre. Côté système d'exploitation, les choses semblent s'être compliquées un peu. Une des particularités de l'annonce de Windows 10 ARM était la couche d'émulation Win32 proposée par Microsoft. Quelque chose qui avait fâché Intel qui avait montré ses muscles côté brevets.

Aujourd'hui le message n'est pas particulièrement clair car les trois modèles annoncées, le HP Envy X2, l'Asus NovaGo et le Lenovo Miix 630 (présenté aujourd'hui au CES) sont tous livrés avec Windows 10 S, la version bridée au Windows Store du système d'exploitation de Microsoft. Il s'agit peut être d'une concession effectuée vis à vis d'Intel.

La couche d'émulation Win32 est toujours présente et utilisée pour les applis Win32 du store. Il sera possible de mettre à jour cette version de Windows S ARM en Windows 10 Pro pour ne pas être limité par ces restrictions, la plupart des constructeurs ayant annoncés des programmes de mises à jour gratuits.

CES: Intel ne change pas sa communication de crise

Tags : Intel; VR;
Publié le 09/01/2018 à 18:35 par
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Cette année, c'est à Intel que revenait le rôle d'ouvrir officiellement le CES avec le premier keynote du salon. Et c'est un Brian Krzanich en apparence très détendu qui s'est attelé à la tâche.

Ses premiers mots ont été pour évoquer les failles de sécurité Meltdown et Spectre, et le CEO a continué sur la ligne de communication d'Intel, mélangeant les trois vulnérabilités (Meltdown ne touchant que les processeurs Intel et le Cortex-A75 d'après ARM) et se félicitant de voir que toute l'industrie s'était réunie pour faire face et trouver des solutions. C'est effectivement vrai pour la faille commune Spectre et plus généralement dans le développement de solutions pour contrer les attaques side channel basées sur les mesures de temps. Après Firefox, c'est Apple qui hier a déployé des changements dans son navigateur pour limiter la précision des instructions Javascript de mesure de temps (passant leur granularité a 1ms).

Intel ne change donc pas les grandes lignes de sa communication de crise, mais l'on a noté deux choses surprenantes dans le discours du CEO sur ce sujet. La première concerne le fait que Brian Krzanich ait dit qu'à sa connaissance, ces failles n'avaient pas eu d'impact sur les données de ses clients. Au delà du fait qu'il parait bizarre que le département légal d'Intel ait autorisé cette phrase, en pratique Meltdown est bel et bien exploitable aujourd'hui sur les systèmes d'exploitation non patchés (un PoC exploitable complet est désormais disponible ici sur GitHub , celui utilisé par l'université autrichienne qui a trouvé la faille. Les PoC de Google Project Zero sont disponibles ici ), et il parait bien risqué de tenter d'affirmer que cela n'a eu aucune conséquence concrète.

La seconde concerne une petite inflexion sur la question des performances. Après avoir indiqué que les pertes de performance seraient minimales, Intel a quelque peu changé de discours en indiquant que l'impact sur les performance était très dépendant des charges et qu'ils continuaient a travailler pour limiter ces pertes. En pratique, on a pu voir ces derniers jours que les mises à jour du microcode d'Intel (pour la seconde faille Spectre sur les branchements, spécifiques aux Haswell et supérieurs) semblent avoir un impact parfois plus important que le patch KPTI sur certains types de charges, avec parfois certains problème de stabilité. Et les divers patchs dans les environnements virtualisés semble parfois avoir des impacts plus ou moins sévères, les solutions non virtualisées semblant bien moins impactées aujourd'hui (ce qui n'est pas une très bonne nouvelle pour les fournisseurs de Cloud bien entendu).

On pointera également que Bloomberg  a dévoilé quelques détails supplémentaires sur la vente par Brian Krzanich de ses options/actions dans la société qu'il dirige en novembre dernier. Intel explique que ces ventes sont tout à fait classiques et suivent un plan préétabli en 2015. L'article de Bloomberg  a repris l'historique des ventes d'action du CEO ces dernières années et si la stratégie semblait suivre un plan pré établi, en pratique en novembre elle a significativement divergé avec un nouvel ordre passé fin octobre, le CEO se séparant fin novembre de la moitié de ses actions pour revenir a la position minimale imposée par le comité exécutif d'Intel (250 000 actions).

Comme le pointait il y a quelques jours Matt Levine , il parait fort peu probable que le CEO d'Intel n'ait pas été amplement conseillé sur le potentiel conflit d'intérêt et les questions que cela poserait vis a vis de l'annonce de la faille Meltdown. Au minimum, on peut questionner le signal envoyé aux investisseurs d'Intel par cette position minimale, qui peut être interprétée comme un manque de confiance du dirigeant dans sa société, ou signaler possiblement la fin proche de son mandat. Etant donné la taille des ventes (644135 options et 245753 actions), un ancien membre du SEC (Security Exchange Commission, en charge de ces sujets) interrogé par nos confrères estime qu'il est obligé qu'elle regarde en détail la question. Une chose est certaine, toutes ces discutions n'arrangent pas la communication de crise du constructeur.

Au delà de tout cela, la conférence tenue par Intel était, comme celle de Nvidia la veille, fortement dépourvue d'annonces sur le monde du PC. Les sujets (techniques) qui fâchent comme les retards amples du 10nm, et l'arrivée d'un Whiskey Lake sur les roadmaps semblant retarder encore la prochaine finesse de gravure du constructeur n'ont même pas été approchés.

La majorité de la conférence tournait autour de technologies graphiques (!) comme la capture d'événements sportifs en réalité virtuelle (Intel sera partenaire des prochains Jeux Olympiques d'hiver et produira 15 événements en VR en direct, et 15 à la demande), ou diverses technologies de capture volumétriques (par le biais de plusieurs caméra) pour pouvoir changer dynamiquement le point de vue en recalculant de nouveaux points de vue virtuels (quelque chose d'utilisé dans diverses itérations dans les retransmissions de sports américains). On notera que toutes ces discutions graphiques se sont faites sans mentionner l'arrivée de Raja Koduri, ou même les futurs produits graphiques pour PC qu'Intel devrait développer dans les années à venir.

On notera que le CEO a mentionné la puce de test Loihi qui avait été dévoilée en septembre dernier . Cette puce de test est un accélérateur pour les réseaux neuronaux (en mode training et inference) qui semble surtout servir a replacer le constructeur dans la discussion sur le sujet de l'intelligence artificielle (ou les GPU sont plus massivement utilisés).

Enfin, un prototype de processeur quantique 49 qubit a été montré rapidement sur scène, deux mois après la présentation d'un prototype 17 qubit. Dans son communiqué de presse , Intel estime qu'il faudra probablement encore 5 à 7 ans pour voir des applications concrètes autour de ces puces et qu'un million de qubit semble le minimum pour avoir un intérêt commercial.

CES: Silence sur l'après Pascal chez Nvidia

Publié le 09/01/2018 à 07:45 par
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Alors que le CES ouvrira ses portes officiellement dans quelques heures, les conférences de presse s'enchaînent. Celle de Nvidia (comme d'autres acteurs du monde PC, on le verra) était axée a peu près exclusivement sur les deux autres moteurs de croissance sur lesquels la société mise aujourd'hui : l'intelligence artificielle, et le marché automobile.

Bien peu de mots auront été prononcés au sujet du PC, si ce n'est peut être une bien vague allusion au fait que de "nouveaux produits gaming" seraient lancés cette année. Malheureusement, pas un mot n'a été prononcé par le CEO sur le lancement de l'après Pascal côté GeForce.

On suppose que la déclinaison gaming de Volta pourrait être lancée cette année, même si Nvidia n'est pas particulièrement pressé par la concurrence. La société qui plus est, est l'un des partenaires de TSMC sur le développement du 7nm. Elle pourrait être parmi les premières à proposer des produits sur ce node, possiblement vers la fin de l'année ou le début de l'année prochaine (la primauté allant toujours aux très gros volumes comme Apple, la production de gros GPU se faisant en prime toujours dans un second temps, afin de diminuer les coûts engendrés par les yields assez bas sur les puces larges en début de vie des process).

C'est au final par un communiqué de presse que Nvidia a tout de même annoncé quelques petites nouveautés pour les joueurs. La première concerne GeForce Experience, Nvidia rajoute une fonctionnalité baptisée "Freestyle" qui permet de rajouter, via l'overlay GFE, des filtres au rendu temps réel des jeux. De nombreux filtres (empilables) sont disponibles permettant de "styliser" ses jeux.

Si l'on peut y voir une sorte de gadget, il y a tout de même deux filtres qui pourront avoir leur intérêt. Le premier est un filtre permettant de modifier les couleurs des jeux pour les daltoniens et améliorer leur perception, quelque chose qui pourra être très utile. Le second est un filtre permettant de réduire l'intensité des "bleus", sous la forme d'un mode nuit réglable.

Techniquement, la fonctionnalité n'est pas universelle, elle est pour l'instant limité à certains titres DirectX 11 (une centaine selon le constructeur) qui doivent être whitelistés. Pour ce qui est du coût de ces effets, Nvidia nous a indiqué qu'il peut varier entre 2 et 7% de performances en fonction des filtres.

La seconde nouveauté annoncée est l'arrivée de "Big Format Gaming Display", des écrans 65 pouces 3440x1440 120 Hz compatibles G-Sync et incluant un Nvidia Shield. La proposition est surprenante pour ne pas dire autre chose, et trois partenaires sont annoncés : Asus, Acer et HP. Nous devrions pouvoir vous en dire plus dans les jours à venir.

Il nous est difficile cependant de ne pas y voir un parallèle avec l'arrivée du "Game Mode Variable Refresh Rate", le pendant de l'Adaptative Sync/Freesync intégré dans la norme HDMI 2.1 et que Nvidia ne s'est pas engagé jusqu'à aujourd'hui a supporter (contrairement à son concurrent).

Dernière nouvelle à noter, le service de streaming GeForce Now (toujours en beta) dispose désormais d'un client PC en plus de son client Mac. Le rendu côté serveur peut en prime se faire désormais jusque 120Hz pour certains titres, dans le but de réduire la latence (l'encodeur vidéo éjectant les frames supplémentaires).

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