Actualités mémoires

Micron et Elpida, c'est fait

Tags : Elpida; Micron;
Publié le 31/07/2013 à 16:04 par
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L'américain Micron vient d'annoncer que son acquisition du fabricant de mémoire japonais Elpida, annoncée en juillet 2012, était désormais finalisée. Micron a au passage pris le contrôle de la joint-venture entre Elpida et Powerchip, un fabricant taiwanais de mémoire. Rexchip appartenait à hauteur de 64% à Elpida, et Micron a racheté des parts à Powerchip pour atteindre 89%. De plus, la totalité de la production lui reviendra.


Les usines d'Elpida et Rexchip peuvent graver 185 000 wafers de 300mm par mois, ce qui représente une hausse de 45% des capacités de production de Micron. Micron avait déjà augmenté significativement sa production de DRAM suite au retrait de Nanya, un autre fabricant taiwanais, de leur joint-venture Inotera.

Ces acquisitions permettent à Micron de devenir le numéro 2 mondial de la mémoire, pris en sandwich entre les coréens Samsung et Hynix. Plus de 90% de la production mondiale est désormais entre les mains de ces trois fabricants, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle…


Sur le marché de la DRAM destinée au PC, au premier trimestre Micron et Elpida avaient 13 et 13,8% du marché, contre 26,5% pour Hynix et 37,8% pour Samsung. Sur la DRAM Mobile (LPDDR2 et LPDDR3), Samsung est encore plus dominateur avec 55,8% du marché contre 21,7% à Hynix et 21,2% pour Elpida et Micron (18,5% et 2 ,7%). Ces chiffres sont valables pour le premier trimestre 2013 et proviennent de DRAMeXchange .

DDR3-3100 pour ADATA

Tags : A-Data; DDR3;
Publié le 30/07/2013 à 10:34 par
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ADATA est le premier à lancer de la DDR3 certifiée pour un fonctionnement en DDR3-3100. A cette vitesse, les timings exprimés en cycles sont de 12-14-14-36 avec une tension de 1,65v, cette configuration étant stockée dans un profil XMP.


Ce kit XPG V2 DDR3 3100 est composé de deux barrettes de 4 Go, avec un PCB à 8 couches et un radiateur en aluminium. Particulièrement destiné aux cartes mères à base de Z87 Express ce kit a d'ailleurs reçu une qualification de la part d'ASRock pour sa gamme Z87. Le prix n'est pas indiqué, tout comme la couleur, les barrettes XPG V2 étant généralement disponibles dans deux versions, dorée et grise.

Malheureusement nous avions déjà remarqué dans notre test sur le comportement de la DDR3 sur Ivy Bridge une baisse de la bande passante obtenue en pratique au-delà du réglage DDR3-2400, et sur Haswell ce test de nos confrères de Overclockers.com  ou celui-ci de techPowerUp  laisse penser que c'est le cas au-delà de la DDR3-2666. De quoi rendre complètement inutile le surcoût généralement élevé demandé pour ce genre de kit tant qu'ils ne sont pas exploités correctement !

La DDR3 de plus en plus chère

Tag : DDR3;
Publié le 09/07/2013 à 18:06 par / source: DRAMeXchange
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Les prix de la mémoire DDR3 ont connu une nouvelle montée des prix entre la mi-mai et début juillet, après une période d'accalmie depuis la mi-mars. Alors qu'il fallait compter 1,66$ et 3,14$ pour des puces 256 et 512 Mo DDR3-1600 mi-mai, leur tarif a en effet atteint 1,90$ et 3,71$ début juillet, soit +14,5% et +18,2%.


Depuis fin novembre 2012 la hausse de prix est spectaculaire puisqu'il fallait alors compter 0,82$ et 2,01$, les prix ont donc été multipliés par 2,32 et 1,85. Du coup pour 8 Go de mémoire DDR3-1600 le coût minimal des puces seules est passé à 59,36$, contre 26,24$ en fin d'année passée. Seule petite éclaircie, depuis quelques jours le prix baisse un peu et on est passé à 3,68 et 1,84$ pour les puces 256 et 512 Mo DDR3-1600.

L'année 2012 avait été un peu particulière au niveau du prix de la mémoire, avec une baisse du prix de la DRAM ayant entrainé la banqueroute d'Elpida et son rachat par Micron. Depuis, les concentrations dans le secteur ainsi que le réajustement des capacités de production, avec entre autre la transition de certaines lignes de la DRAM vers la NAND, a permis aux constructeurs de faire remonter le prix de la mémoire malgré un marché atone et de repasser dans le vert, notamment chez Micron.

Sur son trimestre fiscal prenant fin le 29 novembre 2012, la marge brute n'était par exemple que de 12% sur la mémoire, mais elle avait pu grimper à 18% pour le trimestre suivant et 24% pour le trimestre prenant fin le 30 mai. Espérons que contrairement à d'autres marchés ayant également connu une concentration, on pense bien entendu au marché du disque dur, la concurrence permettra de maintenir les prix à un niveau qui permettra à la fois aux entreprises du secteur de la mémoire de disposer des marges nécessaires à leurs lourds investissements et aux clients d'acquérir la mémoire au meilleur prix.

Computex: Toujours plus de MHz pour la DDR3

Publié le 14/06/2013 à 17:28 par
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Lors de nos rencontres sur le Computex avec les différents fabricants de barrettes mémoire, tous nous ont indiqué avoir espoir que la plateforme Haswell redynamise quelque peu un marché qui a tendance à s'essouffler depuis quelques années.

Le support officiel d'une mémoire plus rapide sur les CPU Core de 4ème génération (jusqu'à 2933 MHz) ainsi qu'un overclocking qui gagne quelque peu en flexibilité sur les modèles K leur laisse penser qu'une proportion plus importante d'utilisateurs pourrait opter pour une mémoire plus rapide, ce qui ferait bien entendu leurs affaires.

ADATA, Apacer et Corsair introduisent ainsi des modules qui montent jusqu'à 2933 MHz :

ADATA XPG v2 8 Go x2/x4 : 2933 MHz 12-14-14-36 1.65v
Apacer Thunderbird et Ares 8 Go x2/x4 : 2933 MHz 12-14-14-35 1.65v
Corsair Vengeance Pro 4 Go x4 : 2933 MHz 12-14-14-37 1.65v


Geil et G.Skill, dont nous vous avions déjà parlé il y a quelques jours, poussent jusqu'à 3000 MHz :

Geil EVO Potenza 4 Go x4 : 3000 MHz 12-14-14-36 1.65v
G.Skill TridentX 4 Go x2/x4 et 8 Go x2/x4 : 3000 MHz 12-14-14-35 1.65v


Bien entendu, ces modules sont par ailleurs présentés comme disposant d'un potentiel d'overclocking supplémentaire. Corsair faisait ainsi la démonstration de sa mémoire poussée à 3200 MHz 11-14-14-36 alors que G.Skill montait un peu plus haut mais en augmentant la latence avec du 3252 MHz 13-15-15-35.

Il ne faut cependant pas parler d'euphorie non plus pour le marché de la mémoire, aucun fabricant ne se fait d'illusion sur le fait que ces modules les plus rapides et les plus chers ne puissent représenter autre chose qu'une petite niche, d'autant que le surcoût est éloigné du gain de performances obtenu en pratique. Si celle-ci pouvait s'agrandir légèrement, ce serait déjà suffisant pour relancer quelque peu ce marché et potentiellement aider à tirer légèrement le milieu de gamme vers le haut.

De quoi laisser la course à la mémoire la plus rapide poursuivre son chemin ? Peut-être, certains envisagent déjà de commercialiser des kits qui iront au-delà de 3000 MHz, via un tri encore plus sélectif des puces, voir trouver des arguments pour essayer d'influencer les designs des puces à venir de manière à favoriser de plus hautes fréquences. Mais là aussi, personne ne se fait d'illusion puisque avec l'arrivée programmée de la DDR4, les nouveaux développements sur la DDR3 se font plutôt pour réduire les coûts en vue de la (longue) fin de vie de cette génération de mémoire.

Hynix signe un accord de licence avec Rambus

Publié le 14/06/2013 à 17:15 par
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Le fabricant de mémoire sud coréen Hynix a indiqué cette semaine avoir signé un accord de licence avec la société américaine Rambus concernant l'utilisation de ses brevets concernant les technologies mémoires. Les termes de l'accord sont confidentiels, on sait juste que Hynix paiera 12 millions de dollars par trimestre à Rambus sur une durée de cinq ans, et que cet accord met fin à toutes les procédures judiciaires entre les deux parties.

L'annonce de cet accord peut sembler relativement surprenante, la dernière fois que nous avions évoqué Rambus dans nos colonnes, il s'agissait de leur défaite concernant le procès antitrust qui avait été intenté à Hynix et Micron fin 2011. Trois acteurs de l'industrie continuaient à faire de la résistance à l'époque contre Rambus, à savoir Hynix, Micron et Nvidia.

Nvidia avait finalement abdiqué en février 2012 en signant également un accord sur cinq années dont les termes sont inconnus .


Ne restait depuis que Micron et Hynix, qui avaient obtenu en ce début d'année pourtant une victoire significative : Rambus s'est vu interdit d'utiliser douze de ses brevets dans son procès contre Micron par une cour du Delaware. Une sanction importante appliquée à Rambus en conséquence d'une faute qui ne l'était pas moins : une destruction de preuve qualifiée "intentionnelle, large, cachée et dans le but d'en tirer un avantage" par la juge. Le verdict, disponible ici au format PDF, reprend à partir de sa section II (Background) assez clairement toute l'histoire de l'affaire, de la stratégie commerciale de Rambus à sa mutation en stratégie légale, la participation de la société au JEDEC et ses relations avec Intel. Une lecture claire que l'on vous recommande fortement si vous vous intéressez au sujet.

Le document décrit également très précisément la stratégie de destruction de documents, particulièrement tout ceux qui pouvaient laisser planer un doute sur la validité des dits brevets et toute la stratégie autour des relations avec le JEDEC.

Il est à noter que trois de ses brevets principaux ont été invalidés en septembre 2011 et janvier 2012 . En l'état cependant, Micron reste aujourd'hui le seul acteur de l'industrie à combattre activement Rambus.

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