SSD 2009, acte 2 : OCZ Vertex et Indilinx Barefoot

Publié le 22/04/2009 par
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Performances synthétiques

Mesuré à l’aide de h2benchw, le temps d’accès des SSD est vraiment époustouflant. Les Vertex arrivent à abaisser encore le record pour un SSD MLC avec 0.12ms, contre 0.10ms pour le MOBI 3500.

Nous continuons avec le débit, à l’aide de h2benchw toujours. Contrairement à d’autres logiciels tel que HDTune ou HDTach, ce dernier effectue vraiment un test séquentiel puisqu’il lit ou écrit la totalité du disque, là ou ces logiciels sauteront de zone en zone afin de réduire le temps de test.


Avec un débit en lecture supérieur à 200 Mo /s, les Vertex 30 et 120 Go se placent directement en première place. En écriture les résultats sont également très bons, notamment pour ce qui est du Vertex 120 Go. La version 30 Go est légèrement en retrait comme le laisser deviner ses spécifications mais bon … 159 Mo /s ce n’est déjà pas si mal, non ?

Voici maintenant venu le temps de mesurer le nombre d’accès 100% aléatoires pouvant être supportés par ces systèmes de stockage, ce à l'aide de IOMeter. Il s’agit ici de faire des accès par petit bloc de 4 Ko et de voir le nombre de ces accès que le support est capable de soutenir chaque seconde, dans un premier temps en utilisant un type d’accès séquentiel puis en utilisant un accès aléatoire.


C’est en lecture que les SSD montrent leur grande force, qui est bien entendu inhérente à leur temps d’accès très réduit. Que l’accès soit séquentiel ou aléatoire, les performances restent très bonnes, alors que sur les disques durs classiques le déplacement de la tête de lecture pénalise grandement les performances. On note que les Vertex se comportent extrêmement bien, même si le MOBI 3500 est devant lors de lectures aléatoires.


En écriture les disques durs sont meilleurs, l’avantage étant essentiellement lié au cache. Pour les SSD par contre, les choses se compliquent énormément, d’autant que le test est effectué sur un support dont les pages ont déjà toutes été préalablement remplis de manière séquentielle. Les SSD à base de puce JMicron (OCZ Core V2, OCZ Apex) sont tout simplement catastrophiques, avec un niveau de performances qui ne permet d’assurer aux utilisateurs une utilisation très fluide de la machine (freezes et autres lags …). Autre grosse déception, le Samsung PB22-J que nous avons pu ici tester en version 64 Go offre des performances qui sont également limite : certes, elles devraient être suffisantes pour éviter les lenteurs perceptibles sur les SSD JMicron, mais on est tout de même 2,3 fois en dessous du Samsung PM410 de génération précédente !

Côté Vertex, les performances sont là, avec environ 450 I/O par seconde sur les deux versions testées on et bien au-delà des performances d’un disque dur classique, chose excellente dans ce domaine difficile pour les SSD. Jusqu’alors seul Intel était parvenu à soutenir un niveau de performance élevé dans ce secteur, mais avec une dégradation des performances importante dans le temps, dégradation qu’il est facile de contrer sur le Vertex avec l’utilitaire TRIM. De plus, comme nous l’avons vu dans la partie dédiée aux performances du Vertex dans le temps, il sera tout à fait possible de soutenir plus de 3000 I/O par seconde en écriture aléatoire 4K lorsque le TRIM sera intégré au système d’exploitation.
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