Les nouvelles imprimantes Canon

Publié le 14/09/2005 par
Imprimer
Coût bureautique
Nous avons légèrement modifié le test cette année. Au lieu de travailler sur des pavés rouges, verts, bleus et noirs, nous sommes passés en cyan, magenta, jaune, noir. D’où le double coût rapporté dans les graphiques : ancienne méthode, pour comparer avec la précédente génération d’imprimantes, et le nouveau coût au dessus (en rouge). Comme on le voit, la nouvelle méthode est à l’avantage des imprimantes.

Le coût des nouvelles cartouches monoblocs a considérablement augmenté, mais la quantité d’encre présente à l’intérieur aussi. Du coup, si l’on compare les iP2000 et iP2200, on y gagne quand même au changement (8 % d’économie).


Canon n’a hélas pas très bien fait les choses. L’idée de tuer les compatibles n’est pas officielle chez eux. En fait, le premier avantage des têtes est qu’elles dispensent en principe l’imprimante de lancer des nettoyages des têtes régulièrement, pour les décrasser. Ces nettoyages, qui s’accompagnent d’un gâchis en encre assez conséquent, jusqu’à 15 % du contenu de la cartouche sur la durée de vie complète du consommable, s’entendent quand les têtes sont fixes et restent pendant des années. Ici, on les changera souvent. Or Canon n’a rien revu de ses algorithmes. Contrairement aux périphériques Lexmark et HP, les iP1600 et iP2200 continuent à lancer leurs cycles de nettoyages, ce qui bloque parfois l’imprimante à sa mise sous tension pendant de longues secondes avant qu’elle soit opérationnelle.

Au moins maintenant on ne peut plus avoir de doute : la seule et unique raison à la présence de ces puces est l’interdiction des cartouches compatibles.

Le constat est moins joyeux avec les cartouches séparées. Il n’y a pas plus d’encre mais elles coûtent plus chères que celles de la précédente génération, tout ça à cause de la "nouvelle encre" et de la puce.
Néanmoins, imprimer avec l’iP4200 revient toujours sensiblement moins cher qu’avec une iP1600 ou une iP2200. Ce modèle intéressera donc toujours les plus gros consommateurs de cartouches.

NB : on craignait que l’apparition de puces sur les cartouches bloquent les impressions une fois que l’imprimante estime qu’il lui manque de l’encre, il n’en est rien. Toutes ont tranquillement poursuivi leurs travaux jusqu’à épuisement de toutes les couleurs.
Coût photo
Les sorties tirées sur papier photo en qualité Haute ou Normale sont très proches. Tellement que sur les iP1600 et iP2200, pour gagner un peu de temps et d’argent nous vous conseillons d’imprimer le plus souvent en Normal, ça suffit.

Sur l’iP4200 passer en Normal débraye la cartouche de "Noir photo", qui ne sert plus. La qualité d’impression est un poil moins bonne (très peu verront une différence), on va plus vite et on imprime pour moins cher. Notamment parce qu’on n’a plus à remplacer cette cartouche de noir.

Et là, nouvelle désillusion, contrairement à ce qui s’est passé en bureautique, les nouvelles cartouches se sont toutes révélées plus coûteuses à l’usage que les anciennes.



Sur les cartouches séparées, on s’attendait à un tel résultat au vu des résultats en mode bureautique. Sur les iP1600 et iP2200 en revanche, ça peut surprendre. L’explication, c’est qu’en mode photo on ne fait plus appel à la cartouche de noir, beaucoup plus économique que par le passé. Seule celle de couleur travaille. Ceci + la nouvelle table de couleur + peut-être (Canon évoque cet argument mais il n’est pas sur) une plus grande consommation d’encre dans ce mode = ce coût plus élevé.

Pour information, le coût à la photo rapporté ci-dessus tient compte à la fois du coût en encre et de celui du papier, du PR101 au format 10 x 15 cm (0,45 € l’unité).
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