Les pixels morts des LCD

Publié le 30/09/2004 (Mise à jour le 23/03/2005) par
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Introduction
Il est des caractéristiques que les constructeurs affichent facilement. Il y a le temps de réponse, le taux de contraste, les angles de vision, la fréquence de rafraîchissement… Il en est aussi d´autres sur lesquelles ils sont nettement plus discrets. Par exemple, aborder le problème des pixels morts sur leurs écrans est un sujet très sensible. Et pour cause, vous allez découvrir que les garanties des constructeurs sur ce point ne se valent pas. Mais alors pas du tout !

Si vous comptez acheter un écran prochainement, consultez ici avant les règles pratiquées par chacun. Si vous avez déjà succombé aux joies du LCD, que vous en êtes satisfait pour l´instant ou que vous avez déjà besoin de faire jouer votre garantie, voici les conditions pratiquées par votre constructeurs pour que la garantie puisse jouer.

Vers un avenir tout LCD

Le passage annoncé de la technologie CRT (écrans à tube) aux LCD pose au moins un problème majeur : celui des pixels morts. Comme tous les produits industriels, les écrans LCD sont soumis à différentes normes. La principale est émise par l´organisme international ISO, celui-là même qui édicte les règles ISO 9002, etc. Pour les LCD, la norme qui fait foi est la 13406-2. D´elle découle un bon nombre des caractéristiques des moniteurs : le temps de réponse (voir cet article à ce sujet ), l´angle de vision, le taux de contraste, la luminosité (voir cet article à ce sujet ), etc.

Partant du principe qu´un panneau de cristaux liquides ne saurait être parfait, la norme ISO 13406-2 introduit également une notion de taux d´erreur toléré, fonction de la taille de l´écran.

Qu´est ce qu´un pixel mort ?
La norme définit trois types de défauts.
Le défaut de type 1 désigne les pixels bloqués au "niveau haut", celui de type 2 ceux bloqués au "niveau bas". En clair, on parle respectivement des pixels toujours blancs ou noirs, quelle que soit l´image affichée. D´expérience, c´est gênant, mais on s´y fait. D´autant que la luminosité ambiante des pixels autour d´un autre noir vient masquer le défaut. Reste le troisième type…


Les défauts de "type 3" concernent les sous-pixels. Pour saisir cette notion, il convient de s´approcher un peu de son écran. Plus près. Encore plus près… Là, si vous avez le nez dessus et que vous avez une bonne vue, vous découvrez que chaque pixel est composé de trois points juxtaposés, un rouge, un vert et un bleu. Il s´agit des sous-pixels. Et là vous comprendrez qu´un défaut sur un sous pixel désigne une défaillance d´une de ces composantes rouge, verte ou bleue, ce qui se traduit à l´écran par un point constant rouge, vert ou bleu. Ce qui cette fois est TRES gênant.

Interrogés sur le bien fondé d´un taux de défauts autorisés dans les écrans, ISO nous expliqué que cette norme avait été pensée pour des écrans de petite taille, inférieure à 15 pouces, à destination des industriels. Depuis, les LCD sont rentrés chez les particuliers, les tailles ont explosé, les résolutions disponibles sont d´abord passées à 1024 x 768 sur les 15" LCD, puis à 1280 x 1024 sur les 17 et 19", 1600 x 1200 sur les 20 et 21", jusqu´à 3840x2400 pixels sur des 22" très hauts de gamme.
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