Duel d'écrans : LCD contre CRT

Publié le 24/08/2004 par
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Installation, réglages, connexions
Les deux écrans ne disposent au dos que de prises analogiques, dites VGA ou D-Sub 15 broches. Le FP767-12 aurait peut-être gagné à disposer d´une prise DVI comme c´est le cas sur certains moniteurs, ce ne sera pas le cas. Dans la pratique, cela ne change pas grand-chose. Cela lui ajoute simplement une étape. Il doit s´accorder sur la phase et l´horloge de l´écran, ce que ne font pas les LCD DVI. Comme dans 98 % des cas, cette synchronisation sur le signal émis par la carte graphique se fait sans problème. Dès le premier allumage, l´écran est parfaitement net et bien cadré dans l´écran.


La mise en marche de l´écran Mitsubishi fut plus laborieuse. Il ne s´affichait tout simplement rien à l´écran. Pourtant, en mode clone, la carte détectait bien un moniteur à tube sur son entrée principale. De la même manière, l´écran se considérait comme allumé : sa diode en face avant était verte. Sous Windows en mode clone avec d´un côté cet écran à tube, noir, de l´autre le LCD, on se rendait compte que les paramètres proposés en résolution et fréquence d´affichage étaient aberrants car beaucoup trop élevés. Coup de fil à Nec qui a détecté la panne en une question : la carte graphique sur laquelle le moniteur est installé est-elle une NVIDIA. Oui. Je me confesse, j´utilise une GeForce FX 5950 Ultra pour mes tests. Verdict : c´est un problème connu et regrettable sur cette série, les cartes NVIDIA les formatent ! Et ce n´est pas une blague.

Le problème touche en fait les séries DPro930SB, DPro930SB-BK et FP912SB. Il survient avec toutes les cartes GeForce 2, 3, 4 et FX. Au démarrage de l´ordinateur, les cartes graphiques établissent communément une communication avec l´écran. L´Eeprom du moniteur, en principe une mémoire morte et donc non réinscriptible, envoie à la carte graphique entre autre ses informations VESA : résolution max supportée, fréquence de rafraîchissement, colorimétrie, etc. Ici, cet échange échoue. La carte impose une fréquence non supportée par l´écran, 150 Hz en 1920 x 1440 pixels, et modifie les informations contenues dans l´Eeprom. Cette écriture ne devrait pas être possible. Elle pourrait s´expliquer par le fait que Mitsubishi a choisi d´intégrer une mémoire réinscriptible au lieu de morte pour simplifier ses chaînes de montage. Une même mémoire servirait ainsi à plusieurs lignes d´écrans aux caractéristiques différentes, seules changeraient les informations écrites dessus. Nec reconnaît que le problème vient de chez eux, même si ce souci n´intervient que sur des cartes NVIDIA.
Quelques soient les tords, le résultat est qu´il faut changer l´écran. Le service technique de Nec-Mitsubishi s´en chargera à votre domicile. Les versions mises à jour ne sont plus affectées par ce problème.

Le nouvel écran reçu, les tests peuvent reprendre. L´écran s´allume bien cette fois.
Par défaut, l´image ne mesure que 44 centimètres de diagonale, soit 17,3 pouces. Quelques réglages sont nécessaires. Montre en main, une minute a suffi pour obtenir une image correctement cadrée, plus grande (17,7 pouces de diagonale) sans défaut évident de géométrie. L´OSD n´est pas très esthétique mais il est efficace. Reste à régler après les couleurs.

Installation, avantage une fois de plus à l´écran BenQ. Mais il nous faut quand même insister sur le fait que l´écran Mitsubishi testé est, à notre connaissance, le premier à connaître ce genre de misère de formatage d´Eeprom. En temps normal, on a une image. Il faut juste régler sa géométrie.
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