Preview : ATI Rage Fury MAXX

Publié le 15/11/1999 par
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ati.gif (8135 octets)Si une compagnie semblait ne pas pouvoir concurrencer nVidia sur le plan de la 3D, c´était bien ATI. En effet, le Rage Fury Pro, qui se place en face d´un TNT 2 n´étant toujours pas disponible, il était il y´a encore quelques semaines inconcevables qu´ATI puisse sortir pour Noël un produit capable de rivaliser avec une carte à base de GeForce 256. ATI à donc crée la surprise il y a quelques semaines, en annonçant la Rage Fury MAXX … une carte dotée de deux Rage 128 Pro !

La Technologie

L´avantage de faire fonctionner des chips, voir des cartes, en parallèle est simple : tout en se basant sur une technologie éprouvée, on peut atteindre de nouveau niveau de performances qui ne nécessitent pas le design d´un nouveau chip graphique. Jusqu´alors il existait deux techniques permettant de faire ceci. Chez 3dfx, on utilisait le SLI (Scan Line Interleave) pour faire travailler deux Voodoo 2 en même temps. La méthode était assez simple, puisque chacun des deux chips, ou des deux cartes, calculaient une ligne sur deux. Principal problème, la synchronisation n´etait parfois pas des meilleures lors de scènes rapides, d´ou un léger décalage.

Il y a quelques mois, c´est Metabyte qui avait fait parler de lui avec une nouvelle technologie appelée PGC (Parrallel Graphic Configuration). Cette technologie permettait de faire fonctionner deux cartes dotées d´un même chip graphique en parallèle, chacune des cartes calculant a peu près la moitié de l´image (selon la complexité de la scène). A l´époque tout le monde rêvait de TNT 2 Ultra ou de 3dfx Voodoo 3 utilisant cette technologie. Malheureusement il ne s´agissait en fait que d´un gros Vaporware relayé par certains gros sites anglophones. Ainsi, la technologie PGC n´a jamais vu le jour dans un produit vendu au public. Il faut dire que les problèmes de synchronisation était la encore présent, la séparation entre la partie de l´image calculée par une des cartes et l´autre moitié étant la plupart du temps nettement visible.

ATI à donc mis au point sa propre technologie, dénommée Multiple ASIC Technology. Cette fois ci, chacun des chip effectue successivement le rendu d´une image, ce qui permet en théorie d´éviter les problèmes de synchronisation rencontrés avec les technologies SLI & PGC. Chacun des deux chips dispose bien entendu de sa propre mémoire vidéo, qui stockera donc en double les textures.

1_mini.jpg (21035 octets)2_mini.jpg (24772 octets)

3_mini.jpg (22839 octets)schema_mini.jpg (20191 octets)

Néanmoins cette technologie n´est pas des plus parfaites. Les textures, qui sont stockées en double, sont a priori également chargées via le bus AGP deux fois, une fois dans chaque mémoire vidéo, ce qui devrait saturer le bus AGP lors de scènes assez lourdes.

De plus, mes confrères de Tom´s Hardware on mis en avant un autre problème. A framerate égal, l´impact d´un mouvement effectué par le joueur mettra sera répercuté après deux images, contre une avec une solution single chip comme le GeForce 256. Ainsi, lorsqu´on est à 60 fps, il faudra environ 33.3 ms sur un système doté de Rage Fury MAXX pour répercuter le mouvement du joueur, contre 16.6 ms sur un système doté d´une carte à base de GeForce 256 par exemple. Rien de grave pour 99.9 % de la population, mais un vrai drame pour les fous de Quake. Pour illustrer cette théorie, voici un graphique mis au point par Tom´s Hardware :

lag.gif (52244 octets)

Sommaire
1 - Introduction, la Technologie
2 - La carte, le test
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