Actualités informatiques du 07-12-2000

IBM et Infineon viennent d'annoncer leur association afin de développer conjointement la MRAM. La MRAM, ou Magnetic Random Access Memory, n'utilise pas une charge électrique pour stocker les bits contrairement à la Dynamic Random Access Memory, mais une charge magnétique, comme les disques durs par exemple. Selon IBM et Infineon aurait à la fois les avantages de la SRAM (vitesse - environ 10 nanosecondes de temps d'accès a priori), de la DRAM (haute capacité, coût réduit) et de la Flash Memory (non volatilité), tout en consommant très peu (bon point pour les appareils mobiles donc). Bien entendu la lecture et l'écriture ne se feront pas comme sur un disque dur via un ensemble de bras portant des têtes de lecture / écriture.

En fait, les données sont stockées entre deux couches ferro-magnétiques. Les bits sont codés en orientant les éléments magnétiques, soit dans le sens parallèle ou non-parallèle ce qui crée une différence de potentiel entre les deux couches. Le courant passant en suite dans l'élément lit ces bits, à la manière d'une tête magnéto résistive de disque dur. L'écriture se fait en orientant ces éléments magnétiques au moyen d'un champ magnétique crée entre les deux couches via un lien entre ces deux dernières.

Le principal avantage est l'absence de tout transistor ou capacité qui nécessite d'être alimentée en continu pour garder son état. S'en suit donc une consommation électrique et un dégagement calorifique très fortement réduits. Le principal problème consiste en la présence de très nombreuses couches de métaux, de l'épaisseur de quelques atomes dont le but est de récréer une sorte de relief.

A cause de l'extrême complexité et concentration de ceux-ci (on se rapproche de plus en plus de la nano-techonogie), les premiers produits MRAM ne devraient voir le jour qu'aux environs de 2004 dans le meilleur des cas.

C'était prévisible (Cf news du 1er décembre), la nouvelle génération d'imprimantes Photo d'Epson arrivera le 1er février et sera composée de :

·La Stylus Photo 790 : 1 490 F, 2880 dpi, 5 couleurs, format A4, 8 ppm. Le détail de ses caractéristiques est consultable ici.
·La Stylus Photo 890 : 1 790 F, 2880 dpi, 6 couleurs, format A4.
·La Stylus Photo 1290 : 3 490 F, 2880 dpi, 6 couleurs, format A3+.

Elles apportent toutes trois une amélioration particulièrement appréciable : elles impriment sans marge quelque soit le support d'impression !

A noter également : les Stylus Photo 890 et 1290 sont fournies en standard avec un support rouleau pour des impressions en continu jusqu'à 1m10 de long. Trois largeurs de rouleaux sont disponibles pour la SP 1290 : 10 cm, 21 cm ou 32.9 cm.

Enfin, toutes trois utilisent des cartouches d'encre bénéficiant d'un principe appelé "Intellidge". Son utilité tant au bureau qu'au domicile semble cependant pour le moins limitée : il permet aux utilisateurs de retirer et de remettre une cartouche à tout moment quand, par exemple, ils ont besoin de lancer une impression en volume.
En clair : vous avez un document urgent à imprimer, il fait bien-sur 2 000 pages, et vous êtes convoqué à une réunion. Pas de chance, votre cartouche est aux 2/3 vide. Horreur ! Mais Intellidge est là et vient solutionner votre problème : vous n'avez qu'à mettre une nouvelle cartouche, lancer l'impression et partir vous amuser ailleurs le temps que ça imprime. Et de remettre l'ancienne cartouche une fois l'impression terminée.
Vous me direz que c'est ce que vous auriez fait de toute façon, que votre cartouche soit Intellidge ou non. Soit ! Sachez pourtant que cette cartouche est spécialement faite pour cela car dotée d'un puce et d'une valve supplémentaires dédiées à cette fonction. Maintenant, sachant également que les changements de cartouche impliquent un nettoyage en profondeur des têtes avant impression, et donc de gâcher beaucoup d'encre, je me permets de penser que peu d'utilisateurs profiteront de l'Intellidge.

Disponible au Japon seulement pour l'instant à partir du 15 décembre, le GFORT de NTT DoCoMo est très proche du Cassiopeia E-505F de Casio. Et ce d'autant plus d'ailleurs qu'une bonne partie de sa mécanique vient directement de chez Casio.

Ses caractéristiques : processeur VR4122 cadencé à 150 MHz, 32 Mo de Rom + 32 Mo de RAM, écran TFT 240 x 320 pixels 65 536 couleurs, connecteur d'extensions Compact Flash. Il pèse 300 g et dispose d'une autonomie de 7 heures.
Il coûtera 60 000 yens, soit environ 4 000 F.

Hitachi vient d'introduire au Japon le Flora-ie 55mi. Cet appareil, proche à la fois du notebook, du PDA et du téléphone mobile, est doté d'un connexion Internet et il est équipé d'un processeur Crusoe qui offre l'avantage, aux dire de Dave Ditzel (CEO de Transmetta) de mettre toute la puissance d'un PC à la disposition d'un ordinateur de poche. L'autonomie de ce périphérique devrait se situer autour des 7 heures de travail.

Le produit devrait ensuite être commercialisé aux Etats-Unis, son introduction en Europe n'est pas encore annoncée.

Source : Cnet

Selon Giga.de , les futurs drivers NVIDIA Detonator 7.27 intégreront – tout comme les derniers drivers Voodoo4/5 – le HSR. A titre de rappel, le HSR (Hidden Surface Removal), permet à la carte de ne pas effectuer le rendu des points qui ne seront pas affichés au final (car cachés par des points de même coordonnées X,Y mais d'une cordonnée Z inférieure), et donc de gagner en rapidité de traitement.

Il est tout de même étonnant qu'une société telle que NVIDIA, qui ce dit être avant-gardiste, ne fasse que suivre ces conccurents (3dfx, ATI) sur des domaines tels que le Full Scene Anti Aliasing et le HSR (qui se fait en hardware via l'HyperZ sur le Radeon) ...