Actualités informatiques du 06-11-2008

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Sandisk : vRPM et LDE

Publié le 06/11/2008 à 17:46 par
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Plus actif sur le marché des SSD d’un point de vue communiqué que d’un pont de vue produit, Sandisk annonce deux propositions visant à standardiser un peu les choses coté SSD.

Le LDE, pour Longterm Data Endurance, a pour but d’uniformiser les chiffres de durée de vie des SSD. Basé sur une utilisation classique du SSD, il sera exprimé en Téra-octet et représentera la quantité de donnée pouvant être écrite sur le SSD durant sa durée de vie. Sandisk a pour l’instant proposé le LDE au JEDEC, mais il faut encore que le principe soit adopté, que la charge représentant une utilisation classique soit définie et que le programme destiné à reproduire la dite charge en vue de mesurer le LDE soit écrit. Rien ne permet donc de dire si Sandisk parviendra à imposer le LDE à l’industrie mais ce serait sans aucun doute une très bonne nouvelle.

Le vRPM, pour Virtual RPM, est pour sa part une donnée censée permettre au quidam moyen de comparer les performances d’un SSD aux performances d’un disque dur, Sandisk partant du principe que c’est cette donnée qui est utilisée par ce dernier pour comparer les HDD entre eux. Ce n’est pas faux, cependant, comparer des HDD en fonction de leur RPM n’a jamais été très juste et continuer dans cette voix n’est pas une très bonne idée. Passons.

Pour calculer ce vRPM, il faut calculer, pour une utilisation constituée à 50% d’écritures et de lectures, le nombre d’I/O par seconde moyen. Ce chiffre est ensuite multiplié par 50, et voilà, vous avez votre vRPM. Bon, du coup, en utilisant le même concept, nous apprenons que notre Western Caviar SE 16 640 Go fonctionne à 4145 vRPM sans NCQ, 8330 avec, et que le VelociRaptor est à 7530 vRPM sans, 17790 avec. Magnifique.

ExtremeFFS de Sandisk : magique ?

Publié le 06/11/2008 à 17:15 par
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Alors que Windows 7 est censé apporter des améliorations dans la gestion des SSD et que le système de fichiers UBISF spécifique aux périphériques Flash est déjà intégrés dans les dernières versions du noyau Linux, Sandisk annonce aujourd’hui ExtremeFFS, un système de fichier annoncé comme révolutionnaire et prévu pour 2009.

Sandisk annonce des performances pouvant être multipliées par 100 par rapport aux systèmes existants dans le cadre d’écritures aléatoires, ainsi qu’un découplage entre les emplacements physiques et logiques afin de pouvoir placer au mieux les données. De plus, ExtremeFFS aurait la possibilité d’analyser l’utilisation du SSD afin d’organiser les données pour un accès le plus rapide possible.

Si tout ceci parait beau sur le papier, mais ExtremeFFS ne fait ni plus ni moins ce que font déjà les SSD doté de contrôleurs performants, mais le fait en software au lieu de le faire en hardware. Bien entendu, placer ce système en amont a des avantages en termes de coût, notamment pour des systèmes nécessitant un haut degré d’intégration, mais son intérêt devrait être plus que limité dans nos PC.

9600 GSO, l'entourloupe

Publié le 06/11/2008 à 14:36 par
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Il y’a un mois, un site asiatique dévoilait que NVIDIA avait l’intention de lancer une nouvelle carte sous le nom de GeForce 9600 GSO basée sur une puce nettement moins puissante. Démentie dès le lendemain par NVIDIA France, cette information est finalement … exacte !

En effet, ZOTAC est aujourd’hui le premier à annoncer de telles cartes, ce en trois versions : 512 Mo, 1 Go et 512 Mo overclockée (AMP! Edition). Les deux premières sont cadencées à 650/900 MHz, contre 700/1000 MHz pour la dernière.


Jusqu’à présent, la GeForce 9600 GSO était basée sur un G92, une puce de 754 millions de transistors gravés en 65nm qui équipe également les GeForce 8800/9800. Elle était bien entendu castrée, comme elle l’était sur la GeForce 8800 GS qui était la même solution.

Ainsi, sur une GeForce 9800 GTX, le G92 est cadencé à 675 MHz et dispose de 128 unités de calculs, 64 unités de texturing/filtrage et 16 ROPs, le tout étant accompagné par de la mémoire à 1.1 GHz en 256 bits. Sur la 9600 GSO, le G92 est à 550 MHz, et seuls les 3/4 des unités sont actives, idem pour le bus mémoire qui est en 192 bits.

Désormais, la nouvelle GeForce 9600 GSO sera basé sur un G94, une puce de 505 millions de transistors gravés en 65nm et même en 55nm dans une nouvelle révision. Sur la 9600 GT, cette puce est cadencée à à 650 MHz et dispose de 64 unités de calculs, 32 unités de texturings/filtrage et 16 ROPs, avec en sus de la mémoire à 900 MHz en 256 bits.

Sur la nouvelle GeForce 9600 GSO, le bus mémoire sera toujours à 256 bits, un bon point par rapport à l’actuelle donc, qui entraine une bande passante supérieure de 9%. Par contre, du côté des unités, seuls les 3/4 seront actives … si bien qu’au final l’ancienne 9600 GSO à une puissance de calcul, de filtrage et de texturing 69% supérieure !

Bref, sans aucun doute cette nouvelle GeForce 9600 GSO est nettement moins performante que l’ancienne. Certes, NVIDIA ne pouvait pas lutter contre les Radeon HD 4650/4670 avec une puce onéreuse tel que le G92 et il lui fallait donc une solution moins couteuse offrant un gain de performances significatif par rapport à la GeForce 9500 GT qui n’est pas compétitive. Mais conserver la même dénomination qu’une ancienne carte plus performante est tout simplement mensonger.

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