Actualités cartes mères

ASRock B150M Combo-G, DDR3 ou DDR4 au choix !

Publié le 15/09/2015 à 20:27 par
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ASRock est le premier constructeur à lancer une carte Socket 1151 capable d'accueillir de la DDR4 ou de la DDR3, la B150M Combo-G. Comme son nom l'indique cette carte au format microATX est basée sur le chipset B150 Express et elle offre donc 4 DIMM, deux pour la DDR4 en rouge et deux pour la DDR3 en noir. Bien entendu ces deux types de mémoire ne pourront pas être utilisés simultanément.


La carte intègre par ailleurs un codec Realtek ALC887 pour la prise en charge de l'audio, la carte ne proposant à l'arrière que 3 jacks, et un PHY Intel i219V pour le réseau Gigabit. Côté PCIe on trouve deux ports x16 mais le second est relié en x4 au B150, et un port x1. Côté SATA on trouve 6 ports dont 2 au sein d'un connecteur SATA Express. 6 ports USB 3.0 sont gérés, 4 à l'arrière et deux via un connecteur interne. Le LGA 1151 est alimenté par un étage d'alimentation composé de 6 phases au total.

Le tarif de la carte n'est pas encore connu mais il devrait être modéré vu le positionnement de la carte. Reste à savoir si les utilisateurs trouveront un intérêt dans le fait de disposer de slots DDR3 et DDR4, sachant que la contrepartie est un nombre de DIMM limité par technologie.

ASUS lance un rack USB 3.1 Power Delivery 100W

Tag : USB 3.1;
Publié le 26/08/2015 à 15:21 par
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ASUS lance un produit original, l'USB 3.1 UPD PANEL. Ce rack 5"1/4 permet d'ajouter 2 ports USB 3.1 Type-C au PC, avec un débit théorique de 10Gbit/s (en pratique autour de 800 Mo /s), l'un de type classique peut délivrer jusqu'à 15W (5V, 3A) à un périphérique alors que l'autre est compatible USB Power Delivery 2.0 et peut fournir jusqu'à 100W (20V, 5A).

 
 

Le tout est connecté au PC en PCI Express via le SATA Express ainsi qu'à l'alimentation via deux prises Molex. Ces dernières fournissent à la base du 5V et du 12V, l'USB 3.1 UPD PANEL se charge donc de transformer le 12V en 20V si une telle tension est demandée par le périphérique. Petite originalité le boitier intègre essentiellement une carte fille qu'on peut extraire pour l'intégrer directement sur la carte mère via un port PCIe x1, ce qui permet alors de disposer des ports Type-C à l'arrière de la machine. ASUS précise que le produit est compatible avec ses cartes mères Z170, mais il est possible qu'il fonctionne au moins dans sa version carte fille sur d'autres modèles.

L'UPD PANEL sera disponible début septembre pour 55 €, une version en Type-A et sans Power Delivery 2.0 est également prévue à 45 €. Reste maintenant à trouver quoi faire de ces ports, les périphériques Power Delivery 2.0 étant rares !

IDF: Alpine Ridge et Thunderbolt 3

Publié le 21/08/2015 à 00:05 par
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Au milieu des sessions sur l'USB 3.1, Intel présentait également Thunderbolt 3. Pour rappel, Thunderbolt 3 a été annoncé l'année dernière par Intel et utilise lui aussi le connecteur USB Type-C.

Techniquement, Thunderbolt 3 repose sur ce que l'USB-IF appelle « l'alternate mode », un mode de fonctionnement alternatif qui permet, après négociation, de reconfigurer les quatre canaux de données présents dans les câbles USB Type-C.

L'alternate mode est déjà utilisé pour la gestion du DisplayPort au travers de l'USB. Un autre mode alternate est reconnu aujourd'hui par l'USB-IF, le MHL développé par le MHL Consortium . Le MHL vise plus particulièrement à résoudre les questions de connectivité avec les téléviseurs et autres périphériques grand public, ainsi que l'électronique embarqué dans les automobiles.


Une différence fondamentale entre DisplayPort, MHL et Thunderbolt 3 est que dans le cas des deux premiers, il s'agit de standards ouverts. Pour cela, l'USB-IF a crée une nouvelle classe d'identifiants (les SID) qui peuvent être partagés par les constructeurs qui adhèrent au standard.

Thunderbolt 3 est différent car il s'agit d'une norme propriétaire d'Intel, ce qui veut dire qu'Intel n'utilise pas de SID, mais des VID classiques (Vendor ID). Pour faire simple, seul Intel pourra développer des contrôleurs Thunderbolt à l'avenir car le mode alternatif ne peut s'activer qu'entre des périphériques qui disposent de SID ou de VID identiques. On ne s'attendra donc pas a voir Intel proposer des licences à d'autres constructeurs de contrôleurs USB à l'avenir.


Thunderbolt 3 ajoute également un mode réseau peer to peer, qui est également possible avec l'USB 3.1, mais qui réclame un support dans le système d'exploitation. Un interlocuteur de Microsoft nous a confirmé que Windows 10 ajouterait sous peu un mode réseau via USB, ce qui est une magnifique nouvelle !

D'un point de vue technique, l'idée de Thunderbolt pour rappel est de faire passer des lignes PCI Express, dans le cas du 3, au travers de l'USB, une des rares choses (voir notre article précédent) qui n'a pas été standardisée par l'USB-IF. Interrogé sur le sujet, la question a pourtant bel et bien été envisagée. Dell, HP, et d'autres constructeurs de PC portables avaient commencé à développer un standard ouvert et interopérable en mode alternatif, qui aurait pu être utilisée pour standardiser le fonctionnement de docks par exemple.

Malheureusement l'effort n'a pas abouti et aujourd'hui la seule option pour faire passer du PCI Express par l'USB est Thunderbolt. Officiellement, l'USB-IF ne s'intéresse pas au développement d'une alternative même s'ils ont indiqué que la porte reste ouverte « si il y a de la demande ».


Le contrôleur USB 3.1/Thunderbolt 3 Alpine Ridge d'Intel

Aujourd'hui un seul contrôleur Thunderbolt 3 est « disponible », l'Alpine Ridge d'Intel. En pratique la disponibilité n'est pas encore effective et si Gigabyte a annoncé quelques cartes mères Z170 avec ce contrôleur, elles ne sont pas disponibles aujourd'hui.


La très très lourde Z170 G1 Gaming de Gigabyte dont même les ports SATA Express sont recouverts de métal !

Nous avons croisé quelques cartes sur le stand de Gigabyte mais en ce qui concerne la disponibilité, il semblerait au mieux qu'elle soit effective le mois prochain (Intel n'a pas voulu préciser officiellement mais la disponibilité d'ici un mois a été évoqué par un ingénieur dans les allées).


En pratique l'intérêt de Thunderbolt pourra se faire pour des docks, c'est le cas d'un portable MSI qui était montré avec un dock externe qui en plus d'avoir divers ports incluait un GPU graphique mobile AMD. Ce dock gère en même temps l'USB-PD pour charger le portable.


Une autre option montrée est un cas que l'on a vu de nombreuses fois au fil des années, celui d'utiliser une carte graphique desktop avec un portable. Un boitier de ce type était montré avec une Radeon R9 270 a l'intérieur. En pratique on reste limité à une connexion PCI Express x4.


Globalement notre avis ne change pas sur Thunderbolt. Si l'idée de partager des lignes PCI Express est excellente, Thunderbolt ne fait que fragmenter le futur écosystème de l'USB 3.1/Type-C. La stratégie d'Intel sera très probablement contre-productive a l'avenir et si le constructeur se vante dans ses présentations du fait que seul ses ports Thunderbolt 3 gèrent « toutes » les options de l'USB Type-C, en pratique cela ne fait qu'ajouter à la confusion. D'autant plus problématique quand ses propres contrôleurs sont en retard !

Il serait salutaire que l'USB-IF poursuive son effort de développement d'un standard d'encapsulation du PCI Express ouvert, pour mettre un terme définitif à l'aventure propriétaire Thunderbolt.

IDF: L'USB Type-C en route pour l'universalité

Publié le 20/08/2015 à 19:31 par
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Une des sessions les plus intéressantes auxquelles nous avons pu assister concernait l'USB, et plus spécifiquement les standards autour du nouveau connecteur plat et reversible Type-C, et de la norme de chargement (USB PD 2.0/2.1).

De nombreux sujets ont été couverts mais on retiendra quelques grandes lignes. D'abord, la volonté de l'USB-IF (et d'Intel) de faire du connecteur USB Type-C le connecteur universel pour les 20 prochaines années ne fait aucun doute.

Au delà de l'augmentation du débit (10 Gb/s pour le 3.1 « Gen2 »), l'USB couvre de plus en plus d'utilisations. Le choix de DisplayPort d'utiliser les connecteurs USB Type-C devrait contribuer grandement à cette vision, même si l'on attend encore de voir des implémentations côté cartes graphiques et côté écrans.

Le prochain endroit ou l'USB Type-C devrait arriver en masse est celui des casques audio. L'USB-IF travaille actuellement sur la remise à niveau du protocole audio (USB Audio Device Class) pour permettre de transférer le son plus facilement de manière numérique, et surtout d'une manière beaucoup plus simple à implémenter dans les périphériques. Le but est relativement simple : proposer une alternative aux prises jacks analogiques. La finalisation de la norme est prévue pour les prochains mois, en s'assurant qu'un minimum de travail sera requis dans les périphériques pour permettre de réaliser des casques et oreillettes dans les années à venir sans avoir un surcout important sur le prix de fabrication.

Au delà des types de périphériques gérés par l'USB Type-C, le connecteur lui même a été prévu pour l'avenir. Nous avions déjà eu l'occasion d'en parler, les câbles USB Type-C incluent deux paires de lignes de données haute vitesse, dont seulement une seule est utilisée actuellement pour l'USB 3.1 Gen 2. Le mode Gen2 (10 Gbit/s) requiert une vitesse de transfert de 5 GHz, cependant les cables USB Type-C sont actuellement validées pour pouvoir supporter un minimum de distorsion à des fréquences plus élevées.

Les ingénieurs de l'USB-IF sont assez confiants sur le fait que tous les câbles Type-C actuels devraient pouvoir au minimum supporter une future fréquence de 10 GHz, et, si tout va bien, de 20 GHz. 20 GHz reste un challenge et si des normes ont été mises en place, il n'est pas dit qu'elles soient suffisantes pour la future implémentation de l'USB 20 GHz. L'USB-IF, même s'il ne s'y engage pas, pense avoir mis toutes les chances de son côté.

Techniquement on devrait donc pouvoir, avec la première génération de câbles à venir, voir arriver deux à trois nouvelles générations d'USB. Le choix technique de viser plus haut que nécéssaire est une très bonne chose et l'on ne peut que féliciter l'USB-IF sur ce choix !

 
 

Un autre point important à été évoqué : la sécurité. La première spécification de l'USB date de 1996, et malheureusement le modèle de sécurité n'a pas réellement évolué depuis. Avec les prises et chargeurs qui se multiplient (dans les lieux publics, transports en commun, etc) et les capacités qui explosent en nombre, de nombreux nouveaux vecteurs d'attaques ont été développés ces dernières années. Le plus simple est celui d'un chargeur USB qui ne fait pas que charger, et accède a la machine hôte en insérant par un biais ou un autre un malware. On a également vu des clefs USB dont le firmware était altéré pour insérer un device additionnel (en plus du « Storage Device » USB) capable de corrompre le système.

Une partie du problème de sécurité vient des systèmes d'exploitations évidemment, mais aussi de l'aspect universel de l'USB ou tout à été fait pour que les connexions soient les plus transparentes possibles. Un protocole d'authentification et des recommandations pour les développeurs de systèmes d'exploitations vont être mises en ligne d'ici 2016 pour tenter de limiter ces nouvelles attaques.

Du côté du chargement, un travail important a été fait pour simplifier la manière dont on peut connecter des périphériques ou il peut y avoir une ambiguïté (un PC portable et une batterie externe), pour pouvoir proposer de retourner facilement la relation. On retiendra surtout côté grand public que des logos ont été créés pour identifier les ports qui gèrent le chargement. Les logos cumulent chargement ainsi qu'une indication du niveau de performance mais malheureusement ils ne donnent pas d'indication sur la puissance maximale transférable, notamment au niveau des câbles.


On terminera par une petite démonstration du contrôleur Alpine Ridge d'Intel. Il s'agit pour rappel du contrôleur USB 3.1/Thunderbolt 3 d'Intel que l'on retrouvera sur certaines cartes mères haut de gamme, particulièrement chez Gigabyte (voir notre actualité). Deux périphériques RAID avec contrôleur Asmedia, incluant chacun deux SSD M.2 étaient branchés sur le contrôleur d'Intel, avec un débit total atteint de 1.5 Go/s !

Trois cartes Z170 pour EVGA

Publié le 11/08/2015 à 13:10 par
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Si Asus, Asrock, Gigabyte et MSI représentent les quatre acteurs majeurs du marché de la carte mère grand public, d'autres existent même s'ils ne sont pas toujours forcément distribués en France. EVGA, plutôt connu pour ses cartes graphiques, l'est.


La gamme de la marque est à l'inverse des quatre « gros » avec seulement trois modèles dans trois formats différents. Niveau composants, EVGA vise plutôt la qualité avec du réseau Intel ainsi que des codec son ALC1150 au minimum. La marque est un peu avare sur l'USB 3.1 ou le SATA Express par contre comme nous le verrons.


Tout en haut on retrouve la Z170 Classified qui se distingue visuellement par son format E-ATX et par ses cinq ports PCI Express x16. Le port tout en haut est relié directement au CPU en x8 (ou x16 si l'on n'utilise que celui-ci), tandis que les 8 autres lignes sont partagées vers trois des quatre autres ports via un pont PLX (en 16/8/8) pour gérer quatre cartes graphiques en simultanée. Pour le reste on trouve deux contrôleurs réseaux Intel, du SATA Express, deux M.2. Il n'y a que l'USB 3.1 qui déçoive, si un ASM1142 est inclus, ses ports ne sont accessibles que via un header interne. Placer les ports en façade arrière aurait été une bonne idée. Côté prix comptez tout de même 470 euros pour ce modèle !


En dessous on retrouve une carte plus classique, ATX, avec deux ports PCI Express reliés au processeur. La FTW perd cependant beaucoup de fonctionnalités, exit le marvell supplémentaire inclus pour des ports SATA sur la Classified, exit le SATA Express, et exit l'USB 3.1 ! Reste donc une carte classique dont le prix de 270 euros nous parait élevé par rapport à la concurrence vis-à-vis de ses prestations.


Enfin on retrouve un modèle Mini-ITX, la Stinger. Elle reprend des caractéristiques identiques à la FTW, perdant simplement deux ports SATA, 2 phases et bien entendu des slots PCIe. Un slot M.2 est inclus via un riser ce qui est plutôt une bonne idée. Comptez tout de même 240 euros pour cette Stinger.

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