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Quels chipsets pour Cannon Lake ?

Publié le 07/08/2017 à 14:16 par Guillaume Louel

La semaine dernière, nous évoquions les caractéristiques des futurs processeurs Coffee Lake d'Intel. Pour rappel, cette gamme fabriquée en 14nm reprend l'architecture de Skylake/Kaby Lake, mais en augmentant le nombre de coeurs présents (on passe de 4 à 6 sur le haut de gamme). Le lancement de ces puces est pour rappel prévu pour la rentrée, alors qu'a l'origine on l'attendait l'année prochaine.

Il n'est pas commun qu'Intel avance de la sorte une sortie de processeurs dans ses roadmaps, et si l'on peut disserter sur la raison, c'est surtout les conséquences qui sont intéressantes, particulièrement sur les cartes mères qui supporteront, ou non, ces nouvelles puces.

Car si les Coffee Lake utiliseront le même socket (LGA1151) que les actuels Skylake et Kaby Lake, la question de leur compatibilité avec les actuelles cartes mères Z170/Z270 reste particulièrement floue. La semaine dernière, le compte Twitter d'Asrock a fait parler de lui en indiquant que Coffee Lake réclamera de nouvelles cartes mères Z370. Un tweet rapidement retiré par Asrock pour une information que nous n'avons pas pu confirmer à 100% de notre côté.

Deux slides vraisemblablement issus d'une roadmap Intel ont été publiés ce week end sur un forum chinois . S'ils sont authentiques, les informations contenues sont pour le moins... intrigantes.

Selon cette présentation, Intel proposera deux chipsets pour Coffee Lake-S (la version desktop), le premier serait un Z370 qui porterait le doux nom de Kaby Lake Refresh PCH (!) et comme son nom l'indique, il s'agit du même chipset que l'on connaît sous le nom de Z170 et Z270, avec le support activé des Coffee Lake.

Mais il ne s'agit en pratique que d'un chipset d'interim puisque le "vrai" chipset de Coffee Lake, celui qui était prévu pour son lancement (avant qu'il soit avancé) et qui porte le nom de Cannon Lake PCH (les roadmaps du constructeurs ont été amplement chamboulées...) n'arrivera qu'en début d'année prochaine.

Ce nouveau chipset est particulièrement important puisqu'il apportera, enfin, le support natif de l'USB 3.1, ainsi qu'une gestion du WiFi et du Bluetooth. D'autres nouveautés semblent intégrées avec la gestion de Thunderbolt 3.0 et de DP1.4 (vraisemblablement par les ports natifs USB 3.1, quelque chose dont on se doutait avec l'ouverture du standard Thunderbolt annoncé il y a peu par Intel), mais aussi un contrôleur SDXC 3.0 ainsi que des nouveautés sur l'interface audio. Le slide met en avant la gestion d'un C-State C10 (censé être présent depuis Skylake ) et du "Modern Standby"  (lui aussi censé être présent mais pas forcément géré de manière complète).

Il est assez cocasse de voir que le Z370 ne sera donc pas un chipset "Séries 300", et l'on voit ici surtout les conséquences des bouleversements de roadmaps de dernière minute du constructeur. Reste que si le Z370 est effectivement basé sur le PCH de Skylake et Kaby Lake, le discours d'Intel pour justifier la nécessité d'un "nouveau" chipset pour ses CPU sera intéressant à écouter... Et si la rétrocompatibilité est effective, on pourra se demander où est le besoin de lancer un chipset éphémère qui ennuiera bien probablement les constructeurs de cartes mères et les revendeurs !

Intel veut démocratiser Thunderbolt 3

Tags : Intel; Thunderbolt;
Publié le 24/05/2017 à 22:38 par Marc Prieur

Intel vient d'annoncer  un changement important dans sa stratégie Thunderbolt puisqu'il planifie désormais de l'intégrer directement au CPU ! Jusqu'alors, le support du Thunderbolt 3 passe par un contrôleur additionnel gérant également l'USB 3.1, Alpine Ridge, qui peut être interconnecté jusqu'en PCIe x4 Gen3 avec le reste du système.

Intel ne donne pas plus de détails sur cette implémentation à venir, on ne sait pas quels processeurs seront concernés ni quand ils arriveront sur le marché. On ne sait pas non plus si elle se fera au sein du die du processeur à proprement parler au bien via le chipset qui est présent sur certaines puces mobile sur le même packaging.

L'autre avancée importante est qu'Intel mettra à disposition à partir de l'année prochaine les spécifications de Thunderbolt sous la forme d'une licence gratuite, de quoi encourager la multiplication des puces compatible côté hôtes comme périphériques !

Comme nous vous l'indiquions précédemment, l'USB-IF avait bloqué la prolifération des standards propriétaires sur son connecteur Type-C (en grande partie à cause de Thunderbolt !) : un standard propriétaire ne pouvait fonctionner qu'entre des contrôleurs de même marque. En pratique donc, Thunderbolt 3 était limité à des contrôleurs Intel des deux côtés (hôte et périphérique). On imagine donc qu'Intel demandera que l'USB-IF devienne un "mode alternatif" ouvert qui permettra l'interopérabilité. Cela donne en prime des garanties sur le type de licence "gratuite" qu'Intel aura choisi, l'USB-IF étant particulièrement regardant sur la question.

Dans l'absolu, c'est une très bonne nouvelle pour toute l'industrie puisque l'implémentation de Thunderbolt sera relativement triviale pour les fabricants de contrôleurs, il s'agit juste de router les lignes PCIe vers le port Type-C. Tous les contrôleurs ne proposeront probablement pas l'option, en particulier les modèles bas coût. Thunderbolt 3 réclame pour rappel une interconnexion PCIe x4, mais cela devrait grandement ouvrir le standard.

Avec l'arrivée d'un mode alternatif (c'est le nom officiel donné par l'USB aux standards alternatifs gérés par les ports USB Type-C, par exemple DisplayPort) pour le PCI Express, l'USB Type-C complète un des manques importants de sa norme pour espérer atteindre le but du connecteur universel. Cela évite également à Intel de voir arriver un standard concurrent de PCI Express sur USB Type-C, une option qui restait ouverte jusqu'ici.

Rappelons que si l'USB 3.1 Gen2 se "limite" à 10 Gbps, Thunderbolt 3 peut atteindre sur 2 mètres 20 Gbps avec un câble passif et 40 Gbps avec un câble actif (on trouve aussi des câbles passifs 40 Gbps dans le commerce, mais ils se limitent à 50cm). Il est même question de 60m avec des câbles optiques actifs, mais ces câbles initialement prévus pour 2016 tardent à arriver et il faut tout de même compter 1500 € pour les versions Thunderbolt 2 de cette dimension !

IDF: Alpine Ridge et Thunderbolt 3

Publié le 21/08/2015 à 00:05 par Guillaume Louel

Au milieu des sessions sur l'USB 3.1, Intel présentait également Thunderbolt 3. Pour rappel, Thunderbolt 3 a été annoncé l'année dernière par Intel et utilise lui aussi le connecteur USB Type-C.

Techniquement, Thunderbolt 3 repose sur ce que l'USB-IF appelle « l'alternate mode », un mode de fonctionnement alternatif qui permet, après négociation, de reconfigurer les quatre canaux de données présents dans les câbles USB Type-C.

L'alternate mode est déjà utilisé pour la gestion du DisplayPort au travers de l'USB. Un autre mode alternate est reconnu aujourd'hui par l'USB-IF, le MHL développé par le MHL Consortium . Le MHL vise plus particulièrement à résoudre les questions de connectivité avec les téléviseurs et autres périphériques grand public, ainsi que l'électronique embarqué dans les automobiles.


Une différence fondamentale entre DisplayPort, MHL et Thunderbolt 3 est que dans le cas des deux premiers, il s'agit de standards ouverts. Pour cela, l'USB-IF a crée une nouvelle classe d'identifiants (les SID) qui peuvent être partagés par les constructeurs qui adhèrent au standard.

Thunderbolt 3 est différent car il s'agit d'une norme propriétaire d'Intel, ce qui veut dire qu'Intel n'utilise pas de SID, mais des VID classiques (Vendor ID). Pour faire simple, seul Intel pourra développer des contrôleurs Thunderbolt à l'avenir car le mode alternatif ne peut s'activer qu'entre des périphériques qui disposent de SID ou de VID identiques. On ne s'attendra donc pas a voir Intel proposer des licences à d'autres constructeurs de contrôleurs USB à l'avenir.


Thunderbolt 3 ajoute également un mode réseau peer to peer, qui est également possible avec l'USB 3.1, mais qui réclame un support dans le système d'exploitation. Un interlocuteur de Microsoft nous a confirmé que Windows 10 ajouterait sous peu un mode réseau via USB, ce qui est une magnifique nouvelle !

D'un point de vue technique, l'idée de Thunderbolt pour rappel est de faire passer des lignes PCI Express, dans le cas du 3, au travers de l'USB, une des rares choses (voir notre article précédent) qui n'a pas été standardisée par l'USB-IF. Interrogé sur le sujet, la question a pourtant bel et bien été envisagée. Dell, HP, et d'autres constructeurs de PC portables avaient commencé à développer un standard ouvert et interopérable en mode alternatif, qui aurait pu être utilisée pour standardiser le fonctionnement de docks par exemple.

Malheureusement l'effort n'a pas abouti et aujourd'hui la seule option pour faire passer du PCI Express par l'USB est Thunderbolt. Officiellement, l'USB-IF ne s'intéresse pas au développement d'une alternative même s'ils ont indiqué que la porte reste ouverte « si il y a de la demande ».


Le contrôleur USB 3.1/Thunderbolt 3 Alpine Ridge d'Intel

Aujourd'hui un seul contrôleur Thunderbolt 3 est « disponible », l'Alpine Ridge d'Intel. En pratique la disponibilité n'est pas encore effective et si Gigabyte a annoncé quelques cartes mères Z170 avec ce contrôleur, elles ne sont pas disponibles aujourd'hui.


La très très lourde Z170 G1 Gaming de Gigabyte dont même les ports SATA Express sont recouverts de métal !

Nous avons croisé quelques cartes sur le stand de Gigabyte mais en ce qui concerne la disponibilité, il semblerait au mieux qu'elle soit effective le mois prochain (Intel n'a pas voulu préciser officiellement mais la disponibilité d'ici un mois a été évoqué par un ingénieur dans les allées).


En pratique l'intérêt de Thunderbolt pourra se faire pour des docks, c'est le cas d'un portable MSI qui était montré avec un dock externe qui en plus d'avoir divers ports incluait un GPU graphique mobile AMD. Ce dock gère en même temps l'USB-PD pour charger le portable.


Une autre option montrée est un cas que l'on a vu de nombreuses fois au fil des années, celui d'utiliser une carte graphique desktop avec un portable. Un boitier de ce type était montré avec une Radeon R9 270 a l'intérieur. En pratique on reste limité à une connexion PCI Express x4.


Globalement notre avis ne change pas sur Thunderbolt. Si l'idée de partager des lignes PCI Express est excellente, Thunderbolt ne fait que fragmenter le futur écosystème de l'USB 3.1/Type-C. La stratégie d'Intel sera très probablement contre-productive a l'avenir et si le constructeur se vante dans ses présentations du fait que seul ses ports Thunderbolt 3 gèrent « toutes » les options de l'USB Type-C, en pratique cela ne fait qu'ajouter à la confusion. D'autant plus problématique quand ses propres contrôleurs sont en retard !

Il serait salutaire que l'USB-IF poursuive son effort de développement d'un standard d'encapsulation du PCI Express ouvert, pour mettre un terme définitif à l'aventure propriétaire Thunderbolt.

Presque 13 cartes Z170 pour Gigabyte

Publié le 10/08/2015 à 12:40 par Guillaume Louel

Après Asus et Asrock, intéressons-nous aujourd'hui aux gammes Z170 annoncées par Gigabyte. Le constructeur propose une gamme assez large avec douze références sur son site, même si nous en avons trouvé treize en pratique en fouillant les manuels des constructeurs. On y trouve également des choses très originales.


A l'image de ses petits camarades, Gigabyte propose une gamme Gaming ainsi qu'une gamme plus traditionnelle. Du côté des choix, on note l'utilisation appuyée de contrôleurs réseaux Killer, même s'ils sont parfois épaulés par de l'Intel. On notera d'ailleurs qu'il semble s'agir, pour l'E2400, toujours de modèles Qualcomm Atheros auxquels est ajoutée la couche logicielle Killer.

Plus intéressant, Gigabyte utilise assez massivement le contrôleur USB 3.1/Thunderbolt 3 d'Intel que l'on va retrouver sur la moitié des cartes. Il sera intéressant de juger des performances de ce contrôleur face au plus modeste ASM1142. Encore plus original, deux des cartes incluent une puce MDCP2800, un convertisseur DP vers… HDMI 2.0a !

C'est là que les choses se compliquent un peu puisque dans les manuels, Gigabyte indique que le support du HDMI sur ces modèles est bridé et que plus d'infos seront données sur le site du constructeur. Aucune mention du HDMI 2.0a n'est faite dans tous les cas dans les fiches produits et manuels. On ne sait pas si le problème est corrigeable via un BIOS ou s'il faudra une nouvelle révision des cartes. Notons côté vidéo que le VGA est toujours présent sur beaucoup de modèles du constructeur.

Autre détail amusant, le constructeur utilise parfois des hubs USB 3.0 pour multiplier les ports, quelque chose qui nous parait légèrement désuet, mais pas autant que la présence sur certains modèles de hubs… USB 2.0. Pour le reste, le SATA Express est généralisé tout comme le M.2, et ce sur tous les modèles, une bonne chose.

 
 

On commence par la gamme Gaming avec quatre références. La G1 est la plus haut de gamme, elle détonne du lot par son format E-ATX. Sa particularité principale tient dans l'utilisation d'un pont PCI Express (non précisé) pour proposer quatre ports reliés au processeur. On y retrouve aussi deux Killer E2400 ainsi qu'un contrôleur 802.11ac Killer également. Côté son c'est le Creative Sound Core 3D qui officie et l'on notera que la seule sortie vidéo est l'HDMI géré par la puce MDCP mentionnée plus haut.

Le modèle 7 revient à une gestion PCI Express 8x/8x et remplace un Killer par un Intel côté réseau. On perd également un contrôleur ASM1061 pour le SATA (il en reste un) et l'on gagne un port DP. Le modèle 5 passe au Realtek ALC1150 avec ampli TI pour le son et perd son dernier ASM1061 (ainsi que le hub USB 3.0…). Enfin la Gaming 3 perd son contrôleur réseau Intel pour ne garder que le Killer. La disponibilité ne semble pas totalement effective sur ces modèles, côté prix il faudrait compter 240, 210 et 170 euros environ pour les modèles Gaming 7, 5 et 3.

 
 

Juste en dessous on retrouve deux modèles plus classiques, les UD5 et UD3 ainsi qu'un modèle XP-SLI. On retrouve sur toutes le PCI Express 8x/8x ainsi qu'un contrôleur Realtek ALC 1150. On dispose sur l'UD5 de deux contrôleurs réseau Intel ainsi que d'une puce SATA ASM1061 additionnelle. Côté sortie vidéo elle se distingue par la présence d'un port DP. L'UD3 perd le DP au profit d'un VGA, et perd également un contrôleur réseau Intel ainsi que le SATA additionnel.

La Z170XP-SLI est assez différente visuellement mais nous l'avons groupé ici car elle conserve des composants similaires. Elle perd sa sortie S/PDIF optique ainsi qu'un connecteur M.2, et le contrôleur USB 3.1 Intel y est remplacé par de l'ASM1142. Côté prix il faudrait compter environ 170 euros pour l'UD3 et 155 pour la XP-SLI.

 
 

En dessous de ces modèles on retrouve l'entrée de gamme qui se caractérise par un seul port PCI Express connecté au processeur. Tout en haut de cette gamme on retrouve la Z170-D3H qui conserve avec bonheur l'ALC1150 côté son, même si elle ne dispose plus de sortie optique. Le réseau est Intel, mais l'on n'aura pas d'USB 3.1. Comme chez les autres constructeurs, on trouve sur cette carte un port USB Type-C qui est relié au chipset Intel. Mieux que rien, mais trompeur.

La D3H est disponible également en version microATX avec des caractéristiques légèrement différentes, le son migrant vers de l'ALC892 tandis que l'on perd aussi le port Type-C. On notera que le manuel de la Z170M-D3H évoque une version DDR3 qui n'apparait pas encore sur le site de Gigabyte. Comptez moins de 140 euros pour la Z170M-D3H

 
 

En dessous on retrouve trois modèles ATX, avec tout en bas le modèle DDR3. Ces trois cartes ont des caractéristiques identiques à savoir Realtek pour le réseau, et ALC887 pour le son. Pas de fioritures si ce n'est que l'HD3P ajoute, on salue l'idée, l'ASM1142 pour deux ports USB 3.1, en faisant une option d'entrée de gamme avec USB 3.1 ! Les deux autres HD3 perdent cette option. Nous n'avons pas encore les prix de ces modèles.

Gigabyte donne quelques détails sur Alpine Ridge

Publié le 04/06/2015 à 13:24 par Guillaume Louel

Au détour d'un communiqué de presse  annonçant que ses futures cartes mères Intel Series 100 (pour les futurs processeurs Skylake) supporteraient l'USB 3.1, le constructeur Gigabyte a dévoilé quelques détails sur ce que proposera Intel aux constructeurs de cartes mères pour l'USB 3.1 et Thunderbolt 3.

Nous vous parlions il y a quelques jours de l'annonce par laquelle Intel utilisera des connecteurs USB Type-C pour la version 3 de son standard propriétaire Thunderbolt, en lieu et place du Mini DisplayPort. Une particularité de ce choix est qu'il impose à Intel de supporter l'USB sur ces ports, en plus de son propre protocole. Ce qui impose de facto d'utiliser un contrôleur USB.


Le communiqué de Gigabyte mentionne l'adoption par la marque d'un contrôleur USB 3.1 10 Gb/s « premium » de chez Intel gérant le DisplayPort (rien d'anormal) et « plus tard » le Thunderbolt 3 (on suppose une fois de plus que les pilotes ne seront pas prêts au lancement). Le nom du fichier du communiqué de presse qui nous a été envoyé lève tout doute, il s'agit bel et bien d'Alpine Ridge !


Contrairement à ce que ce slide laissait penser l'année dernière -et sauf erreur de la part de Gigabyte - Intel aurait donc bel et bien intégré un contrôleur USB 3.1 10 Gb/s, avec gestion de l'USB Power Delivery 2.0, dans son contrôleur Thunderbolt 3 qu'il proposera aux constructeurs de cartes mères.

La relecture de cet ancien slide laisse apparaitre que le choix du connecteur USB Type-C (notamment par le chargement 100W et le changement de hauteur) était entériné à l'époque, cependant il n'était pas question d'USB 3.1. Le communiqué de Gigabyte confirme également que l'interconnexion se fera via le chipset Series 100 par quatre lignes PCI Express 3.0 (pour rappel, ces nouveaux chipsets devraient enfin être interconnectés au processeur par des lignes PCI Express 3.0 et non 2.0 comme actuellement !), le signal vidéo (pour la gestion du DisplayPort) étant récupéré du processeur séparément. Et tout comme dans la présentation d'Intel, la gestion du HDMI 2.0 (qui appelle aux royalties, contrairement au DisplayPort) semble ici aussi être passée à la trappe, l'USB Type-C fédérant toutes les volontés. Deux ports Type-C seront gérés par le contrôleur qui sera intégré.

L'ajout du contrôleur USB 3.1 dans une puce séparée permettra à Intel d'être un peu moins en retard sur ce standard - les chipsets Series 100 ne gèreront pour rappel que l'USB 3.0 – et l'arrivée du PCI Express 3.0 au niveau de l'interconnexion devrait faciliter grandement les choses pour une intégration qui semble complète, jusqu'à la gestion du DisplayPort de l'IGP de Skylake. Reste à voir le surcout engendré par ce contrôleur, Gigabyte ne donne aucune précision sur la proportion de ses modèles qui utiliseront Alpine Ridge !

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