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CES: Un hybride laptop/smartphone chez Razer
Corsair a un nouvel actionnaire, Razer vise la bourse
Razer : 3 écrans 4K pour un... portable !
Télémétrie par défaut chez Nvidia !
Un "Cube" pour Antec et Razer
CES: Un hybride laptop/smartphone chez Razer
La marque Razer profite toujours du CES pour montrer un "projet" original, pour ne pas dire parfois un peu décalé. On se souvient par exemple l'année dernière du "Projet Valerie", un prototype de PC portable 17" disposant de trois écrans 4K...
Cette année, Razer récidive mais le concept est un peu moins farfelu. Portant le nom de "Project Linda", il reprend l'idée de transformer un smartphone en PC portable. En pratique, on insère son smartphone dans une coque, à l'emplacement ou l'on trouve habituellement un trackpad et le smartphone se transforme en "PC".
C'est au moins la théorie. Côté smartphone, Razer utilise évidemment son Razer Phone . Il s'agit d'un modèle Android équipé d'un écran 5.7 pouces 120 Hz. Il utilise un SoC Snapdragon 835 et est accompagné de 8 Go de RAM. Il dispose d'un connecteur USB Type-C, et c'est ce dernier qui officie dans ce concept de Razer.
Une fois inséré dans la coque (un système mécanique insère et rétracte le connecteur Type-C), c'est par l'USB que la communication s'effectue. La coque est relativement compacte et intègre un écran tactile lui aussi en 120 Hz. Outre le clavier, on retrouve à l'intérieur de la coque une batterie (qui peut recharger le smartphone via USB-PD, la taille de la batterie dans le prototype n'est pas précisée) et un SSD de 200 Go pour le stockage.
Le concept a le mérite d'être particulièrement soigné côté hardware, même si l'idée d'utiliser un smartphone comme trackpad n'est pas le summum du confort niveau friction. A l'essai, le toucher était peu agréable pour ne pas dire autre chose. Razer en est conscient et propose un second mode de fonctionnement pour le smartphone qui peut se transformer en écran secondaire lorsque l'on branche une souris.
C'est plutôt côté logiciel que l'on déchantera un peu puisque l'on restera bloqué sous Android en mode PC, qui n'est pas particulièrement optimisé pour une utilisation de la sorte. Razer met en avant la possibilité de jouer aux jeux Android comme argument principal derrière son concept.
Bien entendu, comme la plupart des concepts réalisés pour les salons, on ne sait pas si Razer transformera ce prototype en un véritable produit. Vous pouvez retrouver au dessus une petite vidéo de présentation de la marque.
Corsair a un nouvel actionnaire, Razer vise la bourse
Corsair vient d'annoncer avoir trouvé un accord avec le fond d'investissement EagleTree Capital afin que celui devienne l'actionnaire majoritaire de la société. Pour ce faire il va racheter pour 525 millions de $ les participations d'un autre fond, Francisco Partners, qui avait investi 75 millions de $ dans Corsair en 2013, ainsi que d'autres actionnaires minoritaires.
Il est précisé que le fondateur Andy Paul restera un actionnaire notable de la société, sans plus de précision, et qu'il conservera son poste de CEO.
Ces dernières semaines une autre société dédiée au matériel gaming a fait parler d'elle côté finances, les rumeurs indiquant que Razer préparerait une introduction en bourse à Hong Kong en octobre sur la base d'une valorisation comprise entre 3 et 5 milliards de $ !
Razer : 3 écrans 4K pour un... portable !
Razer a dévoilé au CES un ordinateur portable qui a pour particularité de disposer de trois écrans de 17,3 4K, dont deux se déploient (automatiquement) sur les côtés.
Prévu, selon Razer, pour apporter une expérience immersive aux joueurs, et un espace de travail plus important pour ceux qui voudraient l'utiliser comme outil de productivité, ce portable n'est pas plus épais qu'on portable 17 classique, explique Razer.
Pour alimenter les 11 520 par 2 160 pixels de ces trois écrans, le constructeur a prévu une GeForce GTX 1080 de Nvidia. Et c'est à peu près tout de ce que l'on sait de ce projet.
La date de commercialisation n'est sans doute qu'une lointaine préoccupation chez Razer, et le prix éventuel serait de toutes façons complètement prohibitif. Razer profite du CES pour faire un joli coup de communication, et c'est probablement là l'essentiel pour la marque.
Télémétrie par défaut chez Nvidia !
Lors de la publication des pilotes 375.70 par Nvidia, nous avions noté que la taille des pilotes augmentait significativement, passant de 292 à 373 Mo et laissant entendre des changements. En pratique, GeForce Experience en version 3 est désormais bundlé avec les pilotes, ce qui n'était pas le cas précédemment. Ce n'est cependant pas le seul changement.
Le site MajorGeeks a noté l'arrivée de nouveaux programmes de télémétrie installés par ces pilotes. Si l'article semble indiquer que leur présence est liée à l'installation de GeForce Experience (GFE), nous avons vérifié que ces programmes étaient bel et bien désormais installés par défaut, même si l'on décoche GFE lors de l'installation :
Nous avons vérifié que les pilotes précédents, les 375.63, n'installaient pas ces tâches. Par contre, si l'on télécharge manuellement GFE et qu'on l'installe, on retrouvera bien ces tâches. La nouveauté est donc que Nvidia installe désormais, par défaut et pour tout le monde, ces tâches !
On retrouve trois entrées dans le planificateur de tâches Windows, concernant deux programmes (NvTmMon.exe et NvTmRep.exe) :
NvTmMon (Nvidia telemetry monitor) est lancé au démarrage, et relancé toutes les heures (on imagine en cas de crash). NvTmRep (Nvidia crash and telemetry reporter) est lancé lui aussi au démarrage, et une fois par jour (dans notre cas à 12h25, on imagine que l'heure varie en fonction de l'heure d'installation du pilote).
Des données transférées hors crash ?
Nous avons voulu voir si ces tâches communiquaient réellement des données, y compris en l'absence de crash du pilote. Nous avons lancé manuellement NvTmRep après une installation, et capturé le trafic réseau avec Wireshark :
Pour résumer cette capture qui peut paraître obscure, on y voit (la première colonne note le numéro des paquets capturés) :
- 199/201 : Une requete DNS pour obtenir l'adresse IP de gfe.nvidia.com (8.36.120.226)
- 202/213 : L'établissement d'une connexion avec le serveur (8.36.120.226), en mode SSL
- 214/215 : L'envoi par notre machine de deux paquets de données, de 296 et 5950 octets
- 219/220 : La réponse du serveur en deux paquets, 797 et 168 octets
Les serveurs de Nvidia sont donc bel et bien contactés, même en l'absence de crash. Quand au contenu exact des 6 ko de données envoyés, ils sont (heureusement) cryptés mais ne nous permettent pas de savoir ce qu'ils contiennent.
Des changements (presque) annoncés
On pourra se plaindre que Nvidia n'a pas vraiment annoncé ce changement majeur de collecte des données (les releases notes ne mentionnant rien). Cependant le constructeur arguera qu'il a prévenu ses clients dans ses conditions d'utilisations.
En effet, une autre différence entre la version 375.63 et la 375.70 est que la licence affichée avant l'installation du pilote a changé. A première vue on dirait que le constructeur a remplacé cette ancienne licence avec celle qui était "livrée" (il fallait cliquer sur un lien dans l'installeur pour la voir sur le web, elle n'était pas affichée directement contrairement aux pilotes ou elle apparaît dans une boite) avec GFE. La nouvelle licence contient ce passage :
3. CONSENT TO COLLECTION AND USE OF INFORMATION
Customer hereby acknowledges that the SOFTWARE accesses and collects both non-personally identifiable information and personally identifiable information about Customer and CUSTOMER SYSTEM as well as configures CUSTOMER SYSTEM in order to
(a) properly optimize CUSTOMER SYSTEM for use with the SOFTWARE,
(b) deliver content through the SOFTWARE,
(c) improve NVIDIA products and services, and
(d) deliver marketing communications.
Information collected by the SOFTWARE includes, but is not limited to, CUSTOMER SYSTEM'S
(i) hardware configuration and ID,
(ii) operating system and driver configuration,
(iii) installed games and applications,
(iv) games and applications settings, performance, and usage data, and
(iv) usage metrics of the SOFTWARE.
To the extent that Customer uses the SOFTWARE, Customer hereby consents to all of the foregoing, and represents and warrants that Customer has the right to grant such consent.
Concrètement, l'installation du pilote indique que l'on consent à la collecte de données présentée et aux utilisations que Nvidia pourra en faire.
Les points (a) et (d) sont liés a GFE, et le point (b) à la recherche de pilote automatique (liée précédemment à GFE). Le point (c) peut faire référence à un usage des logs pour détecter par exemple des bugs.
La liste des données collectée contient à la fois des données personnelles non-identifiables et identifiables. Outre la liste des jeux et applications installées, leurs réglages (utile pour GFE), les données relatives à l'utilisation des jeux et les "métriques" du pilotes sont aussi envoyés (dans les deux points iv).
En bref
Même si la télémétrie est entrée dans l'ère du temps avec Windows 10, et que Nvidia n'est pas le premier a insérer du réseau dans ses pilotes (on se souvient de Razer et de ses pilotes de souris "Cloud", la marque ayant fini par ajouter sous la pression de ses clients un mode "hors ligne") nous sommes relativement surpris du fait que Nvidia ait décidé d'installer désormais par défaut cette télémétrie pour tous ses utilisateurs, qu'ils utilisent GeForce Experience ou non.
Le constructeur pourra arguer qu'il a besoin des logs de crash de ses pilotes pour mieux les débugguer, une utilisation valide de la télémétrie, mais la collecte de données va bien au delà. S'il s'agissait uniquement de ces logs, le constructeur aurait pu, après un redémarrage et en cas de crash, demander que l'on lui envoie les logs (ce que faisait historiquement Microsoft).
Outre la manière dont ces changements ont été introduits, on notera qu'il n'y a pas, a priori, de moyen de refuser la collecte de données. La licence est précise sur ce point. De plus, la licence unique ne permet pas de savoir ce qui relève uniquement de GFE et ce qui relève du service de télémétrie.
Au strict minimum, le constructeur devrait clarifier dans sa licence ce qui relève de GFE, et ce qui relève de l'utilisation du pilote sans GFE. Cela permettra à ses clients de savoir si ils souhaitent consentir, ou non, à cette collecte. Nous pensons qu'il serait courtois de la part de Nvidia de proposer au minimum un opt-out - la possibilité de désactiver la collecte - si on le désire, et si possible lors de l'installation. La collecte potentielle de données personnelles identifiables, pour un pilote graphique, mérite plus que quelques lignes dans une licence que peu d'utilisateurs lisent.
En attendant, et si cela ne résoudra pas le problème, il est possible pour ceux qui le souhaiteraient de supprimer manuellement les tâches ajoutées (notamment via l'excellent Autoruns de Sysinternals/Microsoft ), en notant que rien n'assure que cela désactive définitivement toute collecte.
Un "Cube" pour Antec et Razer
Antec profite de la conférence PAX West pour montrer un nouveau boîtier Mini-ITX, le Cube . Particularité, il a été dessiné par la marque Razer qui avait déjà collaboré avec NZXT sur des boîtiers . On notera la présence de parois en acrylique foncé sur les côtés et le dessus, ainsi que les ports USB 3.0 à la couleur non conventionnelle !
Les dimensions ne collent du tout au nom du produit puisqu'il mesure 36.5 cm de hauteur pour 25 cm de large et 46 cm de profondeur. Côté carte graphique on pourra atteindre une longueur maximale de 35 cm à condition de ne pas installer de ventilateur en face. La hauteur du ventilateur CPU peut monter jusqu'à 19 cm. Pour le stockage, Antec annonce un emplacement disque 3.5 pouces et jusque quatre 2.5 pouces.
En ce qui concerne le refroidissement, un ventilateur 120 mm est fourni, placé à l'arrière et on pourra au choix rajouter en façade deux 120 mm, un 140/180 mm, ou un radiateur watercooling de 240mm.
La disponibilité devrait être effective autour du mois d'octobre, pour un prix encore inconnu.