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Caracs de 38 cartes mères P67 LGA1155 !

Publié le 07/01/2011 à 10:10 par Marc Prieur
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La sortie des nouveaux processeurs Core i5 et i7 et du chipset P67 est l'occasion pour les constructeurs de cartes mères d'une pléthore d'annonces de sorties de produits.

Leur point commun est bien évidemment le socket LGA 1155, mais ce ne sont pas moins de 38 modèles qui sont apparus chez ASRock, ASUS, Biostar, ECS, Gigabyte, Intel et MSI. ASUS est le plus prolifique avec 9 modèles à lui tout seul !

Nous avons récapitulé dans un tableau les principales caractéristiques d'une bonne part des cartes mères annoncées. Nous n’avons pas intégré les caractéristiques communes, comme la présence de 4 DIMM DDR3 par exemple.


Attention, le nombre de phase n’est pas directement comparable d’un constructeur à l’autre, voir parfois d’une gamme à l’autre chez ASUS, il est donné à titre indicatif. Comme sur P55, la présence d’un second port PCI-E x16 ne signifie pas que celui-ci est correctement câblé puisque sur 8 modèles ce dernier est relié en x4 au P67. Il s'agit toutefois de lignes 5 GT/s, contre 2.5 GT/s sur P55, et la bande passante n'est donc inférieure "que" de deux fois à celle obtenue en x8 sur le CPU. Reste par contre que la liaison entre CPU et P67 se fait à 2.5 Go dans chaque sens, et avec un câblage en x4 à 5 GT/s on monopolise donc 80% de cette bande passante! On salue donc ASRock, Intel et MSI qui ne proposent pas de modèles avec des ports x16 reliés en x4, au contraire d’ASUS, Biostar, ECS et Gigabyte.

Certains fabricants vont plus loin dans la gestion des ports PCI-Express en intégrant un pont PCI-Express. L’ASUS Maximus Extreme IV et la Gigabyte GA-P67A-UD7 font ainsi appel à un nForce 200. Avec 2 cartes, sur l’ASUS il faut utiliser le 1er et le 3è port qui sont alors connectés en x8 directement au contrôleur PCI-E du CPU. Avec 3 cartes, il faut utiliser le 1er qui est connecté en x8 directement au PCI-E du CPU et les 2è et 4è qui sont reliés en x16 au nForce 200, lui-même connecté en x8 au CPU. Le 3è port n’est alors plus fonctionnel. Chez Gigabyte le câblage est différent et les 4 ports sont fonctionnels en même temps puisque le nForce 200 est connecté en x16 au CPU, puis distribue les lignes aux ports 4 ports PCI-E via des switchs : 2x16, ou x16 et 2x8, ou 4x8.

MSI et ECS font pour leur part appel à un pont de chez Lucid, ce qui donne accès à la technologie multi-GPU de ce dernier mais barre l’accès au SLI, même 2-way. Le CrossFire X reste par contre supporté. ECS intègre une puce distribuant les 16 lignes du CPU en 2x16 ou 1x16 + 2x8. MSI va loin avec son impressionnante Big Bang Marshall qui intègre pour se faire de 8 ports PCI-E x16 ! L’implémentation exacte n’est pas connue mais on peut penser que MSI intègre deux puces Lucid, chacune reliées en x8 au CPU et offrant aux cartes graphiques de 2x16 à 4x8.

Attention, ces ponts PCI-Express ne multiplient pas les petits pains. Ainsi, 4 cartes connectées en x8 à un chip Lucid lui-même connecté en x8 au CPU disposeront chacune de la bande passante d’un port PCI Express x2 si elles fonctionnent à plein régime en même temps ! Partager 8 lignes PCI-E du CPU en deux peut encore avoir du sens, mais au delà l’intérêt parait limité. La plate-forme X58 LGA 1366 reste avantagée dans la gestion de nombreux ports PCI-E x16.

Côté UEFI, ASRock, ASUS, EVGA et MSI utilisent cette nouvelle norme afin de proposer des bios aux interfaces plus agréables. Intel tout comme Gigabyte conservent des bios à l’allure austère, ce qui n’est pas un mal pour tout le monde, mais ont tout de même intégré la possibilité de booter sur des disques de plus de 2.2 To partitionnés en GPT.

Côté HD Audio, Realtek est désormais en position ultra dominante, avec généralement l’ALC892 ou l’ALC889. Contrairement à ce que pourrait laisser penser leur dénomination, c’est l’ALC889 qui est le plus performant, affichant notamment un SNR sur ses sorties analogiques de 108 dB, contre 97 dB pour le 892. La partie réseau est également archi-dominée par Realtek, mais certains constructeurs intègrent tout de même la solution Intel intégrée au chipset. C’est le cas d’Intel bien sûr, mais aussi d’ASUS à partir de la P8P67 Pro. Certaines cartes vont plus loin en intégrant un second port Gigabit, et parmi celles-ci la P8P67 EVO fait figure d’exception puisqu’elle est la seule à intégrer un contrôleur utilisant le vieux bus PCI au lieu du bus PCI-Express.

L’USB 3.0 est un autre point ou les cartes se distinguent. Les cartes les plus bas de gamme ne l’intègrent tout simplement pas, alors que les implémentations les plus basiques font appel à un unique contrôleur, généralement un NEC mais parfois un Etron (ASRock, ECS) ou ASMedia (P8P67 LE). Certaines cartes vont plus loin en proposant 4 ports via deux contrôleurs, voir 3 contrôleurs comme ASRock sur ses cartes les plus haut de gamme. Le nombre le plus important de port USB est obtenu par les cartes combinant des contrôleurs NEC avec des multiplicateurs de ports VIA VLI810, avec 6 à 12 USB 3. Bien entendu, comme dans le cas des ponts PCI-E, il ne faut pas perdre de vue qu’il n’est pas possible d’utiliser tous les ports à pleine vitesse, le débit étant limité in-fine au niveau du contrôleur NEC.

Certaines cartes mères ne se limitent pas aux 2 ports SATA 6 Gbits offert par le P67 et intègrent 1 contrôleur Marvell 88SE120 ou 88SE128, ce dernier 28 supportant le RAID. ASRock en intègre même 2 sur ses cartes les plus haut de gamme ce qui permet d’avoir au total 6 ports SATA 6 Gbits sur la carte mère. Côté eSATA, les implémentations varient puisque dans certains cas on a droit à un JMB362 gérant deux eSATA 3 Gbits, et dans d’autres cas un Marvell 88SE120 gérant deux eSATA 6 Gbits. D’autres partagent SATA et eSATA, avec par exemple 3 ports SATA 3 Gbits et 1 ports eSATA 3 Gbits gérés par le P67, ou encore une puce additionnelle Marvell proposant un 1 SATA 6 Gbits et un eSATA 6 Gbits. On a parfois également droit au partage, c’est à dire un port SATA et eSATA se partageant le même port sur un contrôleur, ce qui implique donc de ne pas utiliser les deux simultanément.

Plus de la moitié des cartes intègrent un contrôleur IEEE 1394 / FireWire, généralement d’origine VIA, que ce soit le VT6308P (PCI) ou le VT6315N (PCI-E). De manière plus rare, on trouve le T.I. TSB43AB23 (PCI). Vous l’aurez noté, la plupart des cartes proposent des ports PCI, voir des contrôleurs PCI, alors même que ce vieux bus n’est plus géré par le P67. Afin d’assurer la transition, les constructeurs intègrent en fait un pont PCI-Express vers PCI, généralement l’iTE IT8892 ou l’IDT PEB383.

Computex: les cartes-mères socket 1155

Publié le 15/06/2010 à 16:00 par Damien Triolet
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A l’approche du lancement des CPUs Sandy Bridge, qui est prévu pour la fin de l’année, de nombreuses cartes-mères basées sur les chipsets série 6 d’Intel, les P67 et H67, étaient exposées lors du Computex. Pour rappel ces chipsets, qui ne sont en quelques sortes que des southbridges, accompagneront le nouveau socket 1155 et se différencieront au niveau de la prise en charge ou pas du core graphique intégré qui ne sera utilisable que sur le H67.

Par ailleurs, Intel aurait introduit une limitation artificielle au niveau du PCI Express. Ainsi, bien que pris en charge directement par le CPU, Intel interdirait l’utilisation de 2 ports 8x sur le H67 qui ne pourrait supporter que la configuration de type 1x 16x, comme c'est déjà le cas sur le H55. Le P67 pourra, lui, dans tous les cas, exploiter les deux configurations. Nous avons cependant pu apercevoir plusieurs cartes-mères H67 équipées de 2 ports PCI Express 16x, dont le second était câblé en 8x. Interrogés à ce sujet, les fabricants nous ont indiqué qu’il s’agissait de prototypes et que des discussions étaient toujours en cours avec Intel.

Vous noterez par ailleurs que si le SATA 6 Gbps est bien supporté par les P67/H67, il n’en est rien de l’USB 3.0, ce que regrette une grande partie de l’industrie. Les fabricants doivent donc toujours avoir recours à un contrôleur additionnel. Inutile de dire que le support de l’USB 3.0 sur cette génération de cartes-mères sera un point important voire obligatoire. Tous les modèles ne l’intègreront cependant pas.

Voici un récapitulatif des modèles exposés. Vous remarquerez que Gigabyte est absent, le fabricant n’ayant eu aucune carte à nous présenter bien qu’il semblait disposer de prototypes basés sur le P67 et sur le H67.


Asrock


Asrock P67 Extreme3 avec support de l’USB 3.0 et 3 ports PCI Express 16x, dont un câblé en 16x, un autre en 8x et le dernier en 4x, connecté au soutbridge. Vous remarquerez qu’avec seulement 3 ports PCI Express dont un en 4x, Asrock annonce un support du 3-way SLI/CrossFire et du quad SLI/CrossFire…



Asus



Asus P8P67D (USB 3.0, un port PCI Express 16x), Asus P8P67D EVO (USB 3.0, PCIe 16x + 8x), Asus P8P67D Deluxe (=P8P67D EVO + dual LAN)
Asus P8P67D LX (=P8P67D – eSATA), Asus P8H67D-M Pro et Asus P8H67D-M (= P8H67D6M Pro – IEEE 1394).



Biostar


Biostar TP67XE (PCIe 16x + 8x, USB 3.0) et Biostar TH67XE (PCIe 16x + 8x, USB 3.0).



ECS



ECS P67H2-A (NF200, 3 PCIe 16x, 4 USB 3.0), ECS P67H2-A2 (PCIe 16x + 8x, 4 USB 3.0), ECS P67H2-A3 (PCIe 16x + 8x, 2 USB 3.0)
ECS P67H2-M (PCIe 16x, 2 USB 3.0), ECS H67H2-M (PCIe 16x, 2 USB 3.0), ECS H67H2-LM (PCIe 16x) et ECS H67H2-AM (PCIe 16x).
Vous remarquerez que pour 2 de ses 3 cartes P67 ATX, ECS fait appel à des contrôleurs USB 3.0 EtronTech au lieu des contrôleurs Nec classiques.



MSI


MSI P67A-GD65 (PCIe 16x + 8x, USB 3.0), MSI H67MA-GD65 (PCIe 16x + 8x, USB 3.0).

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