Les derniers contenus liés aux tags APU et Temash

Samsung a-t-il honte d'intégrer des APU AMD?

Publié le 10/10/2013 à 17:10 par Damien Triolet

Disponible depuis la fin de l'été, l'ATIV Book 9 Lite de Samsung est bâti autour de l'APU d'entrée de gamme d'AMD, Temash, dans sa version A6-1450. Pour rappel, Temash est la version basse consommation de Kabini que nous avions testé ici et l'A6-1450 en est une déclinaison quadcore cadencée à 1 GHz (1.4 GHz en turbo), avec 2 Mo de cache L2 et un TDP de 8W.


Pour ce portable 13.3" d'entrée de gamme, Samsung semble étrangement avoir décidé qu'il n'était pas bienvenu d'insister sur l'intégration de ce composant, voir qu'il serait bénéfique de masquer toute trace de l'intégration d'un processeur AMD. La page produit de Samsung  par exemple mentionne vaguement un "Processeur Quatre Cœurs (jusqu'à 1.4 GHz)" alors que le descriptif processeur pour ses autres produits PC est de type "Processeur Intel® Core™ i5 4200U (1.6 GHz jusqu'à 2.6 GHz, 3 MB L3 Cache)". Seule la mention d'une carte graphique AMD Radeon HD 8250, qui est le nom du core graphique intégré à l'APU d'AMD permet d'en deviner la présence.

Les revendeurs français, eux aussi, ne semblent pas trop chercher à préciser le type de processeur intégré. Certains suivent la ligne de Samsung, d'autres parlent d'AMD Samsung Quad Core, d'autres d'un APU Série A, mais très peu mentionnent le modèle exact. Des fiches techniques non complètes, rien d'anormal ? C'est ce que nous aurions pu penser, jusqu'à recevoir cette photo :


Notre confrère Carsten Spille de PCGamesHardware.de, qui en tant que bon geek parcourt comme il se doit les rayons informatiques pendant ses vacances, nous a fait parvenir ce cliché assez surprenant. Comme sur la fiche technique de Samsung, il n'est fait mention nulle part du processeur utilisé et le fabricant a évité le traditionnel autocollant AMD au profit d'un modèle générique "x4 Quad-Core". Le détail surprenant est cependant ailleurs, observez le gestionnaire des tâches de Windows 8. Il devrait en principe reporter le type de CPU utilisé par la machine et donc mentionner "AMD A6-1450 APU with Radeon™ HD Graphics" (voir ci-contre pour un exemple normal), mais il n'en est rien : Samsung a été jusqu'à faire en sorte de modifier le nom du CPU reporté par Windows qui affiche "Quad-Core Processor (up to 1.4 GHz)".


Voilà ce qui devrait normalement être affiché

De quoi faire un parallèle avec la triste époque des cartes-mères pour CPU AMD vendues en marque blanche suite aux pressions d'Intel… La situation est cependant probablement différente dans ce cas et plutôt liée au fait qu'à force d'être cantonné à l'entrée de gamme, AMD a du mal à s'assurer que sa marque soit respectée et affichée. Samsung semble ici s'asseoir sur le respect du consommateur, ce qui passe par une communication claire, et estimer qu'indiquer le type de processeur embarqué serait néfaste sur le plan commercial. L'APU AMD, un détail honteux qu'il faudrait cacher ? Pas sûr que tout le monde soit d'accord avec la façon de penser de Samsung...

AMD a débuté les livraisons de Kabini

Tags : AMD; APU; Jaguar; Kabini; Temash;
Publié le 19/04/2013 à 13:39 par Marc Prieur

AMD a indiqué lors de l'annonce de ses résultats financiers qu'il avait débuté les livraisons en volume de son APU Kabini au cours du premier trimestre.


Kabini est pour rappel l'APU, ou plutôt le SoC, qui remplace Brazos 2 sur l'entrée de gamme AMD du côté des portables ou des PC de bureau. Fabriqué en 28nm par TSMC, il intègre 2 à 4 cœurs d'architecture Jaguar, un iGPU dérivé de l'architecture GCN, et le chipset.

Les livraisons de Temash, une déclinaison très basse consommation destinée entre-autres aux tablettes, débuteront pour leur part durant le trimestre en cours. Le lancement officiel de ces SoC est prévu pour la fin deuxième moitié de ce second trimestre.

AMD APU Z-60 pour tablettes

Tags : AMD; APU; Bobcat; Hondo; Temash; z-60;
Publié le 09/10/2012 à 17:43 par Guillaume Louel

Après Intel qui présentait son SoC destiné aux tablettes, c'est aujourd'hui AMD qui lance une puce destinée elle aussi aux tablettes Windows 8.

Derrière le nom de Z60 se cache Hondo, un produit qui avait déjà été évoqué par le constructeur dans ses roadmaps (voir cette actualité). Techniquement, il s'agit ici d'une APU dérivée de Brazos (cf notre test d'une déclinaison desktop). Hondo repose sur l'architecture CPU Out of Order Bobcat et, à l'image des autres produits de cette famille, repose sur le procédé de fabrication 40nm de TSMC.


Zacate et Ontario, les déclinaisons précédentes de Brazos étaient a proprement parler des APU - l'intégration d'un CPU et d'un GPU dans le même package, et Hondo suit la même voie. Il ne s'agit donc pas, contrairement à l'Atom Z2760, d'un SoC. Pour fonctionner, Hondo nécessite un chipset supplémentaire, un FCH (Hudson M2T) qui malgré le fait qu'il s'agisse d'une nouvelle version du Hudson M3 optimisée spécifiquement pour les tablettes rajoute à la plateforme un TDP aux alentours d'un watt.

Un surcoût pour la plateforme, d'autant que l'APU lancée dispose d'un TDP relativement élevé pour des puces visant ce marché, 4.5W pour le Z-60 même si le TDP est en baisse par rapport a la première tentative d'AMD sur ce marché, le Z-01 aux caractéristiques semblables, mais donc le TDP était de 5.9W. Techniquement les deux puces ont en effet des caractéristiques similaires à savoir 2 cœurs, 1 Mo de cache L2, et 1 GHz pour la partie CPU. Côté GPU, Hondo repose sur l'architecture utilisée pour les HD 5450 avec 80 unités de calcul cadencées à 275 (Z-60) ou 276 (Z-01) MHz.

Le constructeur met également en avant via son "App Zone" une compatibilité Android via une couche d'émulation pour Windows réalisée par BlueStacks, mais notez qu'il s'agit cependant d'un simple bundle puisque BlueStacks App Player est disponible directement sur le site de la marque  pour tout ceux qui le souhaitent. AMD indique aussi que sa plateforme se retrouvera dans des tablettes d'une épaisseur pouvant atteindre au minimum 10 millimètres, et que des modèles devraient être disponibles pour le lancement de Windows 8, même si pour l'instant aucun partenaire n'est annoncé. Notez enfin que la marque vise des tablettes qui proposeraient une longévité côté batterie très modeste de 8 heures en Web et 6 heures en lecture vidéo, significativement en dessous de la concurrence sur le marché des tablettes.


AMD devrait cependant proposer en 2013 avec Temash un véritable SoC qui intégrera le chipset, une nouvelle architecture côté CPU (Jaguar, voir cette actualité), le tout fabriqué en 28nm pour un TDP attendu aux alentours de 3.5W.

AFDS: Moins de 3 et 2W pour les APU de 2013/14

Tags : AFDS; AMD; APU; Jaguar; Kabini; Temash;
Publié le 15/06/2012 à 12:14 par Damien Triolet

Sans dévoiler les traditionnels nouveaux noms de code qui accompagnent les roadmaps, AMD a présenté ses plans concernant les APU basse consommation qui succèderont à Brazos 2.0, basée sur les cores Bobcat, ainsi qu'à Temash basée sur les cores Jaguar.


Pour rappel, en 2013 c'est l'APU Temash qui sera chargée du marché des tablettes. Elle pourra embarquer jusqu'à 4 cores Jaguar (AMD parlait précédemment de 2 cores), un GPU dérivé de l'architecture GCN et sera proposée au format FT3 BGA avec un TDP variant entre 3.6W et 5.9W.


En 2013, une troisième génération de cores ultra basse consommation sera introduite avec pour objectif de pouvoir réduire la consommation totale de l'APU à moins de 3W, alors que la quatrième génération de cores aura pour objectif de faire passer l'APU sous les 2W en 2014. De quoi pouvoir proposer des composants plus intéressants pour les tablettes et enfin entrevoir une présence dans des smartphones ?

AFDS: ARM Cortex A5 dans les futures APU AMD

Tags : AFDS; AMD; APU; ARM; Kabini; Temash;
Publié le 15/06/2012 à 10:57 par Damien Triolet

Il y a quelques mois, AMD avait expliqué être en train de réorganiser ses méthodes de développement pour atteindre un niveau de modularité similaire à celui des SoC. En plus de réduire les coûts à terme, une telle approche permet de gagner en flexibilité et de pouvoir intégrer plus facilement des technologies tierces à ses produits. AMD ayant précisé vaguement ne pas être forcément limité à l'ISA x86, la conclusion logique était que des cores ARM ou dérivés de son jeu d'instruction feraient leur apparition dans de futurs produits AMD.


C'est ce qui aura lieu dès l'an prochain, mais pas spécialement sous la forme que certains attendaient, telle qu'un SoC combinant cores ARM et GPU Radeon. Si un tel produit pourrait voir le jour dans le futur, ce n'est pas la première utilisation visée par l'utilisation de cores ARM. AMD souffre actuellement de l'absence de technologie de sécurisation dans ses plateformes, telle que la Trusted Execution Technology d'Intel (TXT), qui permet de sécuriser certains systèmes de paiement, DRM et autres infrastructures professionnelles et est vouée à se généraliser à l'avenir. Développer en interne une telle technologie est complexe et coûteux, d'autant plus qu'il faut ensuite convaincre tout l'écosystème de la supporter.

Malheureusement pour AMD, TXT ne fait pas partie de la licence x86 et l'accès à cette technologie n'est pas automatique. Intel ayant probablement rechigné à transférer sa technologie sous licence, ou le coût de cette celle-ci étant prohibitif, AMD a décidé de se tourner vers TrustZone d'ARM. Il s'agit de la plateforme concurrente principale de TXT et elle est présente au sein de tous les cores Cortex A. Elle repose sur une extension du jeu d'instruction d'ARM et ne peut donc pas être transposée facilement dans un core x86.


AMD a donc décidé d'inclure un core ARM dans ses futures APU, à commencer par Kabini et Temash qui succèderont à Brazos 2.0 et Hondo l'an prochain, avant de le généraliser à l'ensemble de ses produits. AMD a opté pour un Cortex A5, qui est le plus petit core de la famille : 0.53mm² en 40nm soit en principe moins de 0.30mm² en 28nm. Son intégration prendra probablement un petit peu plus de place mais à l'échelle de la puce elle aura un impact insignifiant.

AMD n'a pour l'instant pas donné plus de détails sur l'implémentation, ni sur la manière dont ce core ARM interagira avec les cores x86 dont il devra contrôler l'exécution, et encore moins sur l'exposition directe éventuelle de ce core qui pourrait par exemple être exploité par un antivirus. Une utilisation qui permettrait par exemple à AMD de répondre à l'intégration dans les CPU Intel d'optimisations destinées aux logiciels McAfee.

Top articles