Les derniers contenus liés aux tags Windows et Kaby Lake
Focus : Windows 10, Meltdown et Spectre : quel impact sur les performances ?
Quel est l'impact des premiers patchs des failles Meltdown et Spectre sur notre protocole de test CPU ? Les jeux sont ils également impactés ? Essayons de faire le point !
En début de mois, l'université de Graz et Google Project Zero ont annoncé avoir découvert deux failles de sécurité importantes s'appuyant sur les mécanismes de fonctionnement interne des processeurs.
Trois vulnérabilités permettant d'accéder à de la...
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Quels chipsets pour Cannon Lake ?
La semaine dernière, nous évoquions les caractéristiques des futurs processeurs Coffee Lake d'Intel. Pour rappel, cette gamme fabriquée en 14nm reprend l'architecture de Skylake/Kaby Lake, mais en augmentant le nombre de coeurs présents (on passe de 4 à 6 sur le haut de gamme). Le lancement de ces puces est pour rappel prévu pour la rentrée, alors qu'a l'origine on l'attendait l'année prochaine.
Il n'est pas commun qu'Intel avance de la sorte une sortie de processeurs dans ses roadmaps, et si l'on peut disserter sur la raison, c'est surtout les conséquences qui sont intéressantes, particulièrement sur les cartes mères qui supporteront, ou non, ces nouvelles puces.
Car si les Coffee Lake utiliseront le même socket (LGA1151) que les actuels Skylake et Kaby Lake, la question de leur compatibilité avec les actuelles cartes mères Z170/Z270 reste particulièrement floue. La semaine dernière, le compte Twitter d'Asrock a fait parler de lui en indiquant que Coffee Lake réclamera de nouvelles cartes mères Z370. Un tweet rapidement retiré par Asrock pour une information que nous n'avons pas pu confirmer à 100% de notre côté.
Deux slides vraisemblablement issus d'une roadmap Intel ont été publiés ce week end sur un forum chinois . S'ils sont authentiques, les informations contenues sont pour le moins... intrigantes.
Selon cette présentation, Intel proposera deux chipsets pour Coffee Lake-S (la version desktop), le premier serait un Z370 qui porterait le doux nom de Kaby Lake Refresh PCH (!) et comme son nom l'indique, il s'agit du même chipset que l'on connaît sous le nom de Z170 et Z270, avec le support activé des Coffee Lake.
Mais il ne s'agit en pratique que d'un chipset d'interim puisque le "vrai" chipset de Coffee Lake, celui qui était prévu pour son lancement (avant qu'il soit avancé) et qui porte le nom de Cannon Lake PCH (les roadmaps du constructeurs ont été amplement chamboulées...) n'arrivera qu'en début d'année prochaine.
Ce nouveau chipset est particulièrement important puisqu'il apportera, enfin, le support natif de l'USB 3.1, ainsi qu'une gestion du WiFi et du Bluetooth. D'autres nouveautés semblent intégrées avec la gestion de Thunderbolt 3.0 et de DP1.4 (vraisemblablement par les ports natifs USB 3.1, quelque chose dont on se doutait avec l'ouverture du standard Thunderbolt annoncé il y a peu par Intel), mais aussi un contrôleur SDXC 3.0 ainsi que des nouveautés sur l'interface audio. Le slide met en avant la gestion d'un C-State C10 (censé être présent depuis Skylake ) et du "Modern Standby" (lui aussi censé être présent mais pas forcément géré de manière complète).
Il est assez cocasse de voir que le Z370 ne sera donc pas un chipset "Séries 300", et l'on voit ici surtout les conséquences des bouleversements de roadmaps de dernière minute du constructeur. Reste que si le Z370 est effectivement basé sur le PCH de Skylake et Kaby Lake, le discours d'Intel pour justifier la nécessité d'un "nouveau" chipset pour ses CPU sera intéressant à écouter... Et si la rétrocompatibilité est effective, on pourra se demander où est le besoin de lancer un chipset éphémère qui ennuiera bien probablement les constructeurs de cartes mères et les revendeurs !
Blocage de Windows Update 7/8.1 avec Ryzen et KBL ?
Microsoft l'avait annoncé en janvier 2016, les processeurs de dernière génération ne seront officiellement supportés que sous Windows 10. Microsoft va continuer de fournir des mises à jours pour tout ce qui touche à la sécurité, la fiabilité et la compatibilité pour les puces précédentes jusqu'à janvier 2020 pour 7 et janvier 2023 pour 8.1.
Comme nous l'indiquions à l'époque, cela n'empêche pas l'utilisation de Windows 7 ou 8.1 avec ces processeurs, Intel comme AMD proposant d'ailleurs des pilotes pour ces OS. Néanmoins cette page du support nous en dit plus sur ce qui va se passer en pratique : Microsoft semble avoir pour intention, si ce n'est déjà fait, de tout bloquer la recherche de mise à jour Windows Update pour les processeurs les plus récents sous Windows 7 et Windows 8.1 !
A défaut d'être surpris on ne peut qu'être déçus sur la manière de faire, mais pour les aficionados de Windows 7 ou Windows 8.1 des outils tels que Autopatcher ou WSUS Offline Update permettront probablement de contourner le souci, sauf si les mises à jour en elles-mêmes se mettent à vérifier la génération du processeur…
16 et 32 Go pour les premiers Intel Optane ?
Nos confrères de Benchlife ont publié une actualité concernant l'arrivée de ce qui serait le premier produit Intel Optane grand public. Pour rappel, Optane est le nom commercial donné à la mémoire PRAM 3D Xpoint d'Intel, une mémoire non volatile à mi chemin entre la RAM et la NAND.
En juin dernier, ces mêmes confrères avaient publié un extrait de la roadmap d'Intel ou l'on pouvait voir les trois produits Optane qui seraient proposés. Le premier devant arriver sur le marché utilisant le nom de code Stony Beach. Il est décrit comme un "accélérateur système".
C'est sur ce dernier que nos confrères ont publié de nouvelles informations, ce Stony Beach prendra le nom d'Intel Optane 8000p. On les retrouvera au format M.2 dans des déclinaisons 2241 et 2280 (4.1 et 8cm de long).
Deux capacités sont annoncées, et c'est la première surprise : seulement 16 et 32 Go. Des chiffres particulièrement contenus, sachant qu'un des avantages mis en avant pour la technologie est sa densité 10x supérieure à celle de la mémoire DRAM traditionnelle.
L'autre surprise concerne les performances annoncées. Côté débits là aussi les chiffres annoncés pour ces accélérateurs ne sont pas révolutionnaires :
Les chiffres d'IOPS bruts sont même en dessous de ceux annoncés par les tous derniers SSD en M.2 comme le 960 Pro de Samsung par exemple.
La différence devrait se faire sur la latence, plus faible, mais on peut se demander comment ce tiers de mémoire supplémentaire s'intercalera dans les systèmes d'exploitations. L'hypothèse la plus probable est que ces modules seront vus comme des disques de stockage qui fonctionneront sous Windows via la technologie ReadyBoost (qui peut utiliser un périphérique USB comme cache disque). Un scénario d'utilisation qui ne profiterait pas forcément énormément de l'avantage de latence, surtout sur un système qui disposerait déjà d'un SSD. On se souviendra il y a quelques jours de l'annonce du consortium Gen-Z pour tenter de répondre, entre autre, à cette problématique.
On attendra de voir comment Intel mettra en avant ces produits, et s'il s'accompagnera d'une annonce d'un mode de support alternatif sous Windows. La question du prix sera également d'importance. Leur lancement est attendu avant la fin de l'année avec un support exclusif (on imagine pour des raisons marketing) de la plateforme Kaby Lake.
Microsoft capitule sur le support de Skylake
En début d'année, Microsoft avait publié un billet de blog surprenant , indiquant que non seulement les futurs processeurs d'Intel et d'AMD ne seraient supportés pleinement que par Windows 10, mais qu'en prime les plate-formes Intel Skylake (la dernière génération en date de processeurs d'Intel) ne disposeraient d'un support sous Windows 7 (et 8.1) que jusqu'en juillet 2017 !
Quelque chose que nous avions interprété à l'époque comme une bien lourde tentative d'inciter les OEM, les revendeurs, et les utilisateurs, à passer à Windows 10. La firme de Redmond ayant été pour le moins obscure sur ce que cette limite supposait, sous entendant dans son billet que seules les failles de sécurité les plus critiques feraient l'objet de patch.
Rapidement, Microsoft est revenu en arrière une première fois, rajoutant une année de "support" et repoussant cette limite à juillet 2018.
Aujourd'hui, Microsoft revient en arrière une deuxième fois, abandonnant définitivement l'idée d'un support sélectif de Skylake. Un nouveau billet de blog indique que Microsoft fournira "tous les patchs" pour les plate-formes Skylake jusqu'à la fin du support officiel de Windows 7 (14 janvier 2020) et 8.1 (10 janvier 2023). Microsoft crédite ce changement à son "partenariat fort" avec Intel qui s'occupera de la validation des patchs, et aussi à la demande de ses clients entreprise.
Microsoft continue cependant d'indiquer que les futures plate-formes d'Intel et d'AMD comme Kaby Lake et Bristol Ridge ne seront "supportés pleinement" que sous Windows 10. On ne sait pas encore ce que cela veut dire, il serait étonnant qu'Intel et AMD ne proposent pas, par exemple, de pilotes chipsets pour Windows 7 et 8.1 pour leur prochaine génération.
Cette capitulation de Microsoft n'est pas forcément surprenante étant donné la frilosité historique des entreprises à passer à une nouvelle version de Windows. Combiné à la non percée sur le marché des smartphones avec Windows 10 Mobile et malgré l'utilisation de techniques peu admissibles d'un point de vue moral (et légal ) pour forcer les mises à jour vers Windows 10, la société de Redmond à du revenir en arrière sur ses objectifs d'atteindre un milliard de machines sous Windows 10 d'ici 2018.
Les changements de politique de Microsoft en matière de vie privée posent également question, la société utilisant désormais abondamment la "télémétrie", et Microsoft se réservant le droit "d'accéder, transférer, communiquer et stocker" vos données personnelles dans une liste de cas relativement large (voir la section complète Reasons We Share Personal Data pour plus de détails), incluant par exemple la protection de la propriété intellectuelle de Microsoft !
On notera cependant qu'une grande partie de la télémétrie a été déployée sous Windows 7 et 8.1 via des mises à jour Windows Update. Si l'on pouvait désactiver manuellement celles ci, nos confrères d'Ars Technica indiquaient hier que Microsoft ne proposera plus la possibilité pour Windows 7 et 8.1 de télécharger et choisir individuellement les patchs à partir d'octobre, proposant uniquement des bundles. Dans un premier temps, cela ne concernera que les nouveaux patchs de sécurité mais toutes les mises à jour seront concernées à terme.