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Pas de MAJ Microcode pour les Gulftown et Penryn !
Intel lance les Xeon Sandy Bridge
Xeon Sandy Bridge et micro serveurs
Pas de MAJ Microcode pour les Gulftown et Penryn !
Intel a publié une nouvelle roadmap indiquant l'état du développement de ses patchs de microcode pour les failles Spectre/Meltdown. Après avoir proposé des versions finales pour les processeurs Sandy Bridge et supérieurs, le constructeur évaluait des solutions pour ses plateformes plus anciennes.
En pratique, la dernière communication indique que des patchs sont désormais disponibles (chez Intel, il est peu probable que les constructeurs de cartes mères les proposent via un BIOS et il faudra probablement attendre qu'ils soient rendus disponibles par les mécanismes de mise à jour des OS) pour quelques nouvelles architectures.
Côté desktop "grand public", les Lynnfield (2009, 45nm, LGA 1156, par exemple les Core i7-870) et les Clarkdale (2010, 32nm, LGA1156, par exemple les Core i5-670) disposent désormais d'un microcode indiqué en production par Intel.
Pour les générations antérieures (on arrive a l'époque des Core 2 en LGA775, les plus récents étant les familles Penryn/Yorkfield à partir de 2007 comme le Core 2 Quad Q9400), Intel annonce avoir stoppé le développement.
Du côté des plateformes HEDT (desktop haut de gamme) on va noter une certaine déception. Car si Intel propose des patchs pour ses Xeon Nehalem, la version HEDT de Nehalem connue sous les noms de Bloomfield et Gulftown (2008/2010, 45/32nm, LGA 1366, par exemple les Core i7-990X de 2011) n'aura pas droit au patch.
En pratique côté Xeon, les Westmere (WS, EP, EX, les Xeon Nehalem 32nm, par exemple Xeon X5670) disposent d'un patch, et les Nehalem (WS, EP, EX, les Xeon Nehalem 45nm DP et +) sont patchés. Par contre, les Nehalem "Bloomfield" (les Xeon W35XX) ne seront pas patchés. Les Xeon Core 2 (Wolfdale, etc) ne seront pas non plus patchés.
Ce sont donc surtout les (derniers) possesseurs de Gulftown/Bloomfield qui se sentiront les plus lésés par ce changement, les derniers Gulftown étant assez récents même si la plateforme en elle même est assez ancienne (le X58 qui les accompagne n'ayant pas très bien vieilli !). Vous pouvez retrouver l'intégralité des détails de cette mise à jour sur le site d'Intel (PDF) .
Intel lance les Xeon Sandy Bridge
En sus des Westmere-EX, Intel a également préempté le lancement de ses premiers Xeon basés sur l’architecture Sandy Bridge. Ces puces - qui devaient être annoncées officiellement demain - sont en effet déjà présentes sur la liste tarifaire d’Intel qui vient d’être mise à jour .
On connaissait déjà les grandes lignes de la gamme puisque le constructeur l’avait dévoilée il y a quinze jours de cela au milieu d’une annonce sur les micro serveurs. La liste s’étoffe cependant puisque l’on passe de 7 à 11 références. Pour rappel ces Xeon E3 utilisent le socket 1155 et sont destinés à des plateformes serveurs monosocket.
Par rapport à la liste que nous avions publiée précédemment, les quatre nouveaux venus (E3-1275, E3-1245, E3-1235 et E3-1225) se différencient par la présence d’un contrôleur HD Graphics. Leur TDP passe donc de 80 à 95 watts par rapport aux modèles dont ils reprennent le reste des caractéristiques (E3-1270, E3-1240, E3-1230 et E3-1220). Toute règle devant avoir une exception, on notera que l’E3-1225 ne dispose que de 6 Mo de cache au lieu de 8 pour le 1220…
Xeon Sandy Bridge et micro serveurs
Intel vient de dévoiler sa future gamme de processeurs Xeon issue de l'architecture Sandy Bridge. Utilisant le socket 1155 pour un usage monosocket, ces puces seront lancées le mois prochain, probablement pour l'itération chinoise de l'Intel Developer Forum qui aura lieu à Pekin les 12 et 13 avril .
La gamme est principalement constituée de processeurs quadruple cœurs avec des TDP variant de 80 à 95 watts. Deux puces basse consommation sont cependant mises en avant par Intel. La première est un Xeon E3-1260L annoncé à 45 W. Quadruple cœur, sa fréquence n'est que de 2.4 GHz, mais Intel ajoute un mode Turbo très agressif puisque la fréquence maximale sur un cœur utilisée monte à 3.3 GHz. Un modèle double cœur cadencé à 2.2 GHz (3.4 GHz en Turbo) est lui annoncé à 20 watts. Une semi nouveauté car si la gamme Xeon L actuelle d'Intel ne descend pas sous les 30 watts, le constructeur avait déjà proposé un processeur serveur 20 watts, le L5215 .
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Intel s'intéresse cependant à des niveaux de consommation encore inferieurs, en annonçant officiellement l'arrivée d'une version serveur de l'Atom. Ce n'est pas la première fois que l'Atom sera utilisé côté serveur puisque Intel avait déjà donné son aval à Seamicro pour son serveur basé sur 512 Atom N570 . Aucun détail n'a été dévoilé sur les adaptations qu'Intel effectuera sur l'architecture Atom pour la version serveur. Le lancement de ces puces se fera en 2012 avec un TDP inférieur à 10 watts.
A l'heure ou la mode côté serveur est à la consolidation de multiples serveurs en un (par le biais de virtualisation), l'arrivée de l'Atom côté serveur peut poser question. Car si Intel met en avant des usages comme des serveurs web « simples », le rapport performances par watts des plateformes Atom reste inférieur à celles basées autour d'architectures x86 plus complexes comme celle de Sandy Bridge. L'Atom dispose cependant d'un avantage assez original côté serveur, son rapport bande passante mémoire/GFlop. La multiplication des cœurs allant plus vite que l'augmentation de la bande passante mémoire sur les solutions très haut de gamme. Le quadruple canal du socket 2011 répondra en partie à ce problème à la fin de l'année.
Le SM10000-64 de Seamicro, 512 Atom N570 en 10U
Reste qu'il est difficile de ne pas faire un lien entre cette annonce de futurs Atom serveurs et les premiers détails qui ont filtré la semaine dernière sur les futurs produits de Calxeda. Pour rappel, cette startup travaille actuellement sur l'utilisation de processeurs ARM côté serveur. Un analyste financier a dévoilé que la startup proposera jusque 120 processeurs ARM Cortex A9 quadruple cœurs dans un format 2U, avec une consommation de 5 watts par SoC, mémoire incluse. Calxeda annonce même des gains en matière de performances par watts vis-à-vis des solutions actuelles d'Intel et d'AMD de 5 à 10x, sans précision réelle de ce à quoi ces offres ont été comparées. Après les diverses annonces du CES (version ARM de Windows 8 pour 2012, projet « Denver » chez Nvidia), les architectures d'ARM engagent un front de plus côté serveur. La réaction d'Intel sur ce qui est historiquement le segment du marché processeur le plus rentable devra être à la mesure de ce défi supplémentaire qui s'annonce.